Chapitre 4

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Comme chaque matin, ma mère me réveille, ainsi qu'Ilyas. Maintenant, elle réveille aussi Younes et Ilyes, car ils sont revenus. Nous déjeunons tous ensemble. Ilyes part avec Hamza,Younes part au travail, Ilyas part avec Elias au lycée, et ma mère part au magasin avec la mère d'Aymen et Hamza. Moi, je prends au travail.

En marchant dans le quartier, je vois Aymen avec une fille et ses potes. Elle est proche d'Aymen, mais je m'en fou. Aymen me voit de loin et vient vers moi.

Aymen : Salem, tu as bien dormi ?

Moi : Oui, merci.

Aymen : Même pas de et toi' ?

Je monte dans ma voiture, je ferme la porte et j'ouvre la fenêtre.

Moi : Va demander à ta copine le et toi, salem.

Je ferme la vitre et je pars au travail. Il m'a énervé. J'arrive au travail, pas en retard cette fois.

Ma collègue : Salut, ma belle.

Moi : Salut, ça va ?

Ma collègue : Hamdoulah, et toi ?

Moi : Hamdoulah.

Je ne vous ai pas dit comment elle s'appelle.
Elle s'appelle salma: Elle est marocaine, à la peau mate et aux cheveux bouclés...

Salma : Alors, avec Aymen ?

Moi : Mdr, il n'y a rien.

Salma : Tu te caches la face. (rigole)

Bref, on travaille et je tourne la tête. Je vois encore Aymen dans mon magasin. Il vient vers moi.

Aymen : Salem, pourquoi ce matin tu étais aigri comme ça ?

Moi : Pour rien. Bref, tu veux une paire de chaussures ?

Aymen : Non.

Moi : Donc, tu n'as pas besoin d'aide. Au revoir.

Aymen commence à s'énerver parce que je ne voulais pas lui parler. Il m'attrape par le bras.

Aymen : Putain Aïcha, t'as quoi ? Je fais tout ce chemin pour venir te voir parce que ce matin, madame n'était pas contente, et là tu fais la rebelle. Wallah, tu casses les couilles.

Moi : Lâche-moi.

Aymen me tient et me sort du magasin.

Aymen : Putain, t'as quoi ? Dis-moi non ? Pourquoi tu fais chier comme ça ? Arrête de me dire 'lâche-moi' ou autre chose. Parle-moi, putain, j'en ai marre.

Moi : Mais tu veux que je te dise quoi ? Il n'y a rien. C'est quoi que tu ne comprends pas ? Maintenant, lâche-moi, je dois aller travailler.

Aymen : Je m'en fous de ton travail, parle, putain de merde.

Salma arrive.

Salma : Lâche-la, elle doit travailler.

Aymen avait un regard noir, comme s'il voulait la tuer, et il est parti tout énervé. J'aurais dû lui parler, mais je ne voulais pas. J'aurais dû écouter mon cœur plutôt que ma tête, mais bon...

Après le travail, je monte dans ma voiture, je roule et je rentre dans un camion.

Heureusement que je n'ai rien eu, mais ma voiture était cassée et ne marchait plus. Donc, j'appelle Aymen, il ne répond pas. J'appelle Ilyes, non plus. J'appelle Hamza, non plus. Younes, je ne l'ai pas appelé car il est au travail et c'est son premier jour, donc je ne voulais pas qu'il gâche son nouveau travail pour venir me chercher. Je marche et je vais à un arrêt de bus, mais je ne savais pas où le bus m'emmènerait. Je sors en même temps qu'une fille vraiment gentille, mais je ne savais pas où j'étais, j'étais perdu.

La chronique d'Aïcha et Aymen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant