Chapitre 34

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Alia : Papa ?

La femme : Papa ?

Le père d'Aymen ne sait pas où se mettre.

Il regarde Aymen, puis il regarde sa femme qui pleure. Ensuite, il regarde la mère d'Aymen en train de pleurer et enfin, il regarde Alia, qui a les larmes aux yeux.

Aymen :Qu'est-ce que tu as à dire maintenant ? Tu fais du mal à tout le monde, sale fils de pute. Tu ne vaux rien, tu mérites que cette famille ne pleure pas pour toi. Alia ne devrait pas pleurer pour toi, ma mère non plus. Ils devraient t'oublier, comme toi tu nous as oubliés, bâtard.

Alia : Aymen, pourquoi tu lui parles comme ça ?

Ryad :Parle bien, par contre.

Aymen : De quoi ? Parle bien, toi aussi, t'es un gros fils de pute. Même ta mère, c'est une grosse pute, et ton père, c'est le plus gros fils de pute que je connaisse. Et t'est sœurs, elles ont petites, alors je dis rien.

Ryad : Parle bien de ma mère et de mon père, sinon...

Aymen :Sinon quoi, fils de pute ? Tu crois que j'ai peur de toi ? Je t'ai déjà mis une raclée, je peux t'en remettre une, et en mettre une à ton père, ce fils de pute.

La grand-mère d'Aymen se lève et regarde Aymen.

La grand-mère d'Aymen (crie) :STOP AYMEN ! TA MÈRE NE T'A PAS ÉLEVÉ COMME ÇA. PARLE BIEN MÊME SI TU NE L'AIMES PAS, AYMEN.

Aymen regarde sa grand-mère, lui fait un bisou sur le front, puis regarde sa tante.

Aymen : Va chercher Elias et Ilyas au marché, puis ramène-les à la maison. Et ramène mamie, la mère d'Aïcha, la mère de Hamza et ma mère, s'il te plaît.

Sa tante se lève.

Sa tante : Oui, venez avec moi.

Sa grand-mère le regarde avec les larmes aux yeux.

Avant de partir, sa mère se retourne.

Sa mère : Je ne comprends pas ce qui se passe, je ne comprends pas pourquoi tu as abandonné tes enfants après avoir eu Elias.

Aymen : Il avait une deuxième famille depuis que j'ai 4 ans et Alia 1 an.

Sa mère : T'es qu'un bâtard, un con, un pd.

Elle pleure et sa tante part avec eux.

Alia regarde Aymen en pleurant.

Aymen la regarde, on voyait bien qu'il se retenait de pleurer, de s'énerver.

Il essayait de rester calme, mais on savait tous que ça allait exploser.

Aymen : Alia...

Alia : Tu étais au courant, Aymen, et tu ne me l'as même pas dit ? J'ai plus 4 ans, Aymen, j'ai 18 ans, je suis adulte.

Aymen : Alia, c'était pour ton bien. Je savais que ça allait te détruire au fond de toi.

Alia : Tu ne peux pas savoir ça. Ce qui est en train de me détruire, c'est de savoir que mon frère ne me l'a pas dit.

Moi : Alia, comprends Aymen, il ne te l'a pas dit pour ne pas te détruire. Déjà que tu es détruite parce que ton père vous a abandonnés, alors imagine si Aymen te l'avait dit, ça t'aurait fait encore plus de mal.

Alia : Tu as raison.

Elle pleure et je lui fais un câlin.

Aymen voulait tuer son père.

Voir sa mère et sa sœur pleurer lui faisait tellement mal qu'il ne le supportait pas et qu'il allait craquer.

Il se fichait de Ryad et des autres.

Son père : Je suis désolé, les enfants.

Aymen : J'en ai rien à foutre de tes excuses de merde. D'accord ? C'est fini, t'es plus rien pour nous, plus rien. T'entends bien ? T'es plus notre père. Alia et moi, on va demander à prendre le nom de famille de maman, et Elias le fera aussi quand il aura 18 ans. Comme ça, on n'aura plus rien à voir avec toi.

Son père : Aymen, comprends-moi.

Aymen : Comment ça "Aymen, comprends-moi" J'ai quoi à comprendre ? À part que t'es le plus gros fils de pute que je connaisse.

Son père : Tu me parles bien, par contre, je vais pas rigoler.

Aymen : Je n'ai pas à te parler bien ou pas. T'es plus rien, t'es un inconnu, donc je parle comme je veux. Et si tu as un problème avec ça, je m'en bats les couilles, c'est bon.

Ryad : Parle bien à mon père.

Aymen : Ferme ta gueule, toi, t'es un fils de pute comme ton père.

Ilyes : T'as un problème, toi ? Tu vois pas qu'il t'a déjà mis une raclée ? T'en veux une autre, petite pute ?

Ça commence à s'enflammer entre Aymen, Ilyes, Ryad et son père.

Son père : Par contre, Aymen et Ilyes, restez à votre place. Vous parlez certainement pas comme ça à mon fils.

Aymen :Tu crois que j'ai peur de toi ou quoi ? (Rigole ) D'une merde comme toi qui fait des familles partout.

Son père : Parle bien.

Aymen : T'as rien à dire.

Ryad : Vas-y, ferme ta bouche, parle mieux.

Aymen commence à le pousser.

Le père d'Aymen commence à pousser Aymen.

Aymen lui met un coup de poing.

Ryad veut s'en mêler, mais Ilyes et Hamza commencent à se battre avec lui.

Le père d'Aymen ne se laisse pas faire.

Il tape Aymen, qui le frappe en retour.

Ils se battent sans s'arrêter, Aymen prend des coups et son père aussi, tandis qu'Ilyes et Hamza en ont déjà fini avec Ryad.

Ryad était par terre, assis, Alia pleure, je pleure, la femme et les jumelles pleurent.

Ilyes et Hamza ne se sont pas mêlés à la bagarre entre le père et Aymen, jusqu'à ce que ...

La chronique d'Aïcha et Aymen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant