Chapitre 36

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Je me suis réveillée, j'étais assise.

En face de moi, il y avait Aymen et à côté, il y avait tout le monde ma mère, Ilyas, Elias, la mère de Aymen, la mère de Hamza, Younes, Alia, Hamza, Ryad, et le père de Aymen.

Moi : Où est Ilyes ? Il va mieux ? Il est dans quelle chambre ? On peut aller le voir ?

Ma mère me regarde et pleure.

Moi : Ilyes va bien ?

Younes : On ne sait pas.

Moi : J'en ai marre que vous ne disiez jamais rien. Putain, il va bien oui ou non ? C'est pas compliqué !

Aymen : Aïcha, Ilyes ne va pas bien.

Moi : Comment ça, il ne va pas bien ? On peut le voir ?

Aymen : Oui, tu vas pouvoir aller le voir, mais il ne va vraiment pas bien.

Je pleure.

Aymen me regarde et me prend dans ses bras.

Je le repousse.

Moi (crie) : TOUT ÇA, C'EST DE TA FAUTE ! SI TU AVAIS ARRÊTÉ, ILYES NE SERAIT PAS DANS CET ÉTAT !

Aymen : Je sais, Aïcha, je suis désolé.

Il me reprend dans ses bras. Je pleure et je crie sans arrêt "Tout ça, c'est de ta faute !"

Mais je sais que lui aussi a été blessé par un coup de couteau, et aussi par un coup de pistolet.

J'arrête de crier, je le regarde dans les yeux.

Moi : Désolée, Aymen. Ce n'est pas de ta faute si Ilyes est dans cet état. Toi aussi, tu as reçu un coup de couteau et un coup de pistolet à cause de moi.

Aymen : Qu'est-ce que tu racontes ? Regarde-moi, Aïcha.

Je le regarde.

Aymen : Jamais ce n'était de ta faute, tu entends ?

Moi : ....

Aymen : Ce n'est pas à cause de toi, Aïcha. Ne te mets jamais ça en tête. T'es folle ou quoi ? Le coup de pistolet, j'ai sauté tout seul, tu ne m'as rien demandé.

Moi : .....

Aymen : Aïcha, ce n'est pas de ta faute.

Il me fait un bisou sur le front

On s'assoit, personne ne parle.

Je pleure en attendant qu'ils me disent qu'on peut aller voir Ilyes.

Deux heures plus tard, ils nous disent oui.

Je cours avec ma mère et Ilyas.

Moi : Ilyes !

Ilyes : Aïcha, maman, Elias !

Moi : Ilyes, je suis là, je suis là.

Je lui tiens la main.

Moi : Je ne te lâche plus.

Ilyes : Je t'aime, Aïcha.

Moi : Moi aussi, je t'aime, Ilyes.

Le docteur arrive.

Le docteur : Bonjour, je dois juste vérifier comment il va, et après vous pourrez revenir.

On sort. Vingt minutes plus tard, le docteur revient.

Moi : Alors ?

Le docteur : Ilyes va très bien, il pourra sortir ce soir.

Nous étions tous contents. Une heure plus tard, on sort de l'hôpital.

Devant l'hôpital, le père d'Aymen regarde Ilyes et Aymen.

Le père d'Aymen : Je suis désolé.

Aymen : Je m'en fous. J'ai pas de pitié pour toi. Tu nous as abandonnés pour une autre famille, puis tu as poignardé ton fils. Donc je m'en bats les couilles de tes excuses.

Ensuite, nous partons tous .

On rentre à la maison. Sa grand-mère était venue dans la maison que nous louions pour faire à manger.

Trop gentille ! On mange, on parle, etc...

Le soir venu, tout le monde va au lit sauf moi.

Je regarde la télé, et Aymen descend et la regarde avec moi.

Cette fois, Kiki était avec nous.

Aymen : Il ne va pas dormir sur le canapé avec toi (rigole ).

Moi : Bah si (rigole ).

Aymen : Un vrai chien-roi (rigole ).

Je finis par m'endormir, comme toujours quand je regarde un film.

Le lendemain matin, je me réveille.

Personne n'était encore réveillé, et Aymen n'était pas sur le canapé.

Je prépare le petit-déjeuner.

Alia, Younes et Hamza descendent.

Moi : Salem.

Eux : Salem.

Alia : Aymen dort encore ?

Moi : Je pense.

Hamza : Je vais aller réveiller Ilyes et Aymen.

Nous : Vas-y.

Hamza et Ilyes descendent, mais il n'y avait pas Aymen.

Moi : Ça va, Ilyes ?

Ilyes : Oui, et toi ?

Moi : Oui. Tu n'as pas mal ?

Ilyes : Aïcha, arrête de t'inquiéter pour moi. Je vais super bien, t'inquiète pas.

Il s'approche, me fait un câlin et un bisou sur les cheveux.

Ilyes : Je t'aime, Aïcha.

Moi : Moi aussi je t'aime, mon frère.

Alia : Plein d'amour entre frère et sœur !

Ilyes : Désolé si Aymen n'est pas comme ça avec toi (rigole ).

Alia : Ohhh, ta gueule (rigole ).

Ilyes et Hamza éclatent de rire pendant deux minutes.

Je vais dans le jardin et je vois Aymen sur le transat, en train de dormir avec une bouteille d'alcool sur lui.

Ilyes et Hamza arrivent et voient aussi Aymen.

Ilyes : Rentre, Aïcha.

Je savais qu'Aymen n'allait pas bien, mais de là à se mettre dans cet état, je ne l'aurais pas cru.

La chronique d'Aïcha et Aymen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant