Chapitre 7

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Après ça, notre père est arrivé à 14h30, sauf que moi, Aymen, Ilyas, Ilyes, Younes, Hamza, Alia et Elias étions dehors depuis 14h20. On l'a vu sortir de sa voiture.

Notre père : Alors Ilyes, tu te prends pour qui à parler comme ça ?

Ilyes ne répond même pas, il commence à le pousser et à le frapper. Notre père ne se laisse pas faire, il frappe Ilyes.

Aymen et Hamza vont le frapper aussi. Notre père a réussi à se débattre et ils sont tombés tous les quatre par terre. Notre père sort un pistolet de sa chaussure et il me vise. J'ai cru que j'allais mourir.

Ilyes, Younes, Aymen et Ilyas : NON !!

Aymen se lève, court pour se mettre devant moi et on entend la police arriver.

Mon père a tiré et Aymen a pris la balle à ma place.

La police est arrivée, ils ont menotté mon père et l'ont mis dans le camion de police.

Moi : Aymen, réveille-toi s'il te plaît, Aymen, ne me lâche pas, ne me lâche pas.

Ilyes : Aymen, Aymen, OHHHHHHH, RÉVEILLE-TOI, TU ES PLUS FORT QUE ÇA.

On était tous en train de pleurer. Les urgences sont venues le chercher. On est tous partis à l'hôpital, on n'en pouvait plus, on était fatigués de tout ça.

Ma mère et la mère d'Aymen, Ilyas et Elias sont rentrées à la maison. Moi, Alia, Ilyes, Hamza et Younes sommes restés à l'hôpital. On a dormi à l'hôpital.

Puis, le lendemain matin, je ne suis pas allée travailler, Alia et Younes non plus. Après, ma mère, la mère d'Aymen et les petits sont venus, puis arrivés le soir, ils sont repartis.

Aymen était dans le coma, on allait un par un dans sa chambre lui parler.

Pendant un mois, c'était comme ça. On venait, on passait toute la journée, puis le soir on partait.

Après un mois, rien de nouveau. On faisait des allers-retours encore, sauf ce jour-là, Aymen s'est réveillé.

Oui, vous avez bien entendu, Aymen s'est réveillé.

Docteur : Très bonne nouvelle, Aymen s'est réveillé et a toujours la mémoire.

Omggggggg les filles, vous ne pouvez même pas imaginer comment je suis trop contente !

La mère d'Aymen est allée le voir en première, puis ma mère, puis Ilyas et Elias, ils sont allés tous les deux, puis Alia, puis Ilyes, puis Hamza, puis Younes, puis moi avant d'entrer.

Younes : Aymen veut te voir.

Moi : J'y vais.

Younes : Allez.

Donc je suis allée, je lui ai fait un bisou sur les cheveux.

Aymen : Aïcha, c'est toi ?

Moi : Oui, je suis là, Aymen, je ne t'ai pas laissé.

Aymen : Wallah, wallah, wallah, je t'aime, Aïcha, je t'aime.

Moi : Moi aussi Aymen, wallah, désolé, tu as pris une balle à cause de moi, désolé, wallah, Aymen.

Aymen : Ne pleure pas, ne pleure pas. Je préfère que ce soit moi qui l'ai prise que toi. Imagine si ça avait été toi à ma place. J'aurais pété un câble, je n'aurais pas tenu un mois sans entendre ta voix, sans voir ton sourire. Je t'aime Aïcha, et je ne t'en veux absolument pas. C'est moi qui ai sauté pour prendre la balle, tu ne m'as rien demandé. Approche, viens là.

Il essuie mes larmes, prend ma tête et me fait un bisou sur le front.

Aymen : Je vais mieux maintenant, tout va bien, tu n'as pas à t'inquiéter.

Moi : Mhmm ...

Aymen rigole, il rigole tout seul.

Moi : Pourquoi tu rigoles ?

Aymen : Ça me fait rire quand tu t'inquiètes (rigole).

Moi : Ahaha, c'est drôle hein. En tout cas, tu as une très belle cicatrice en bas de l'œil, trop beau, Masha'Allah (souris).

Aymen : Même sans la cicatrice, je suis le plus beau (rigole).

Moi : Mhmmm, pas sûr (rigole).

Aymen : Ah, ta gueule (rigole).

On a retrouvé le Aymen qui insulte, enfin. Il m'avait tellement manqué.

Il y avait un silence, il commence à me regarder avec son sourire.

Moi : Quoi ?

Aymen : Rien, ma femme est juste belle.

Moi : Ma femme ? (rigole).

Aymen : Oui.

Moi : Mdr, depuis quand ?

Aymen : Depuis toujours, Aïcha. Je pourrais mourir pour toi, sache-le et n'oublie jamais, même si je ne suis pas un bon gars qui est dans le haram, etc... N'oublie jamais que je t'aime et que je pourrais mourir pour toi, n'oublie jamais.

Aymen qui parle comme ça, ce n'est pas souvent. Il doit être fatigué.

Moi : Je sais, moi aussi Aymen, je te laisse te reposer.

Aymen : Allez, fais attention à toi, à tout à l'heure.

Moi : Oui, t'inquiète pas.

Je pars. Hamza et Ilyes sont repartis lui parler. Moi, je suis rentrée avec Alia et Younes.

Pendant le trajet, je pensais encore aux phrases d'Aymen.

Même si ce n'est pas un bon gars, je ne l'oublierai jamais et je l'aimerai toujours, quoi qu'il arrive. Il faut que je lui dise, donc je lui ai envoyé un message.

Messages :

Moi : Aymen, pour ce que tu m'as dit tout à l'heure, ce n'est pas grave si tu n'es pas un bon gars, je t'aimerai toujours et je ne t'oublierai jamais.

Aymen : J'espère bien, mais on ne sait pas ce qui peut arriver pendant les mois qui suivent. À tout moment, je peux finir en prison avec mes conneries. Mais n'oublie jamais ce que je t'ai dit à l'hôpital, d'accord, Aïcha ?

C'est ça que je ne comprends pas. Même lui sait qu'il va finir en prison un jour ou l'autre et il ne veut pas se ranger.

Moi : Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas te ranger.

Aymen : Allez, casse pas les couilles, Allez, Salem.

Fin de conversation.

Voilà, c'est ça son problème. Il sait que l'histoire va mal finir avec son trafic, mais il ne veut pas arrêter tout ça. Après, il dit qu'il sera toujours là, etc....

Mais s'il est en prison, hein, il sera où ?

Bah plus là

Bref, et je ne vous ai pas raconté Alia et Younes se sont rapprochés.

Je ne sais pas si vous vous rappelez quand Alia a dit qu'elle aimait Younes. Bah, ils se sont rapprochés, en même temps, avec tout ce qui s'est passé ...

Je rentre chez moi, j'étais toute seule. Younes était parti faire les magasins et Alia était chez elle. Je suis allée me doucher, j'ai fait le ménage, j'ai appelé Salma pour lui raconter tout.

Vraiment, elle était choquée. Et ne vous inquiétez pas, je n'ai pas perdu mon travail. Je travaille toujours. Mon patron est super gentil, il a compris que j'avais un problème de famille, donc il m'a laissé deux mois.

Il me reste encore un mois pour profiter vu qu'Aymen s'est réveillé. J'ai aussi récupéré ma voiture au garage.

Et pour l'histoire avec mon père et Ilyas .

Ilyas est passé devant le juge et a tout raconté de A à Z, son histoire et tout ce qu'il a vécu sans qu'on le sache. Ça me fait tellement mal au cœur, mais bon, maintenant il va bien. Mon père est parti en prison, d'abord pour l'arme, puis pour avoir tiré sur Aymen, et enfin pour tout ce qu'Ilyas a raconté.

Le juge l'a condamné à la prison, donc on ne va plus entendre parler de lui pendant longtemps. De plus, Ilyas a le droit de ne plus le voir. Donc, toute cette histoire avec mon père et Ilyas est enfin terminée.

La chronique d'Aïcha et Aymen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant