Chapitre 43

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Ilyes et Younes n'étaient pas encore prêts, donc on les attendait.

Ma mère était déjà en haut pour aider la mère d'Aymen.

Ma mère m'appelle.

Appel :

Moi : Allô maman ?

Maman : Tout le monde est là, vous êtes les derniers. Vous faites quoi ?

Moi : Ilyes et Younes ne sont pas prêts, on arrive.

Maman : Ok.

Fin d'appel

Moi : Maman a dit qu'on était les derniers.

Ilyes et Younes : Au pire, allez-y, on vous rejoint.

Imene et moi : Ok, ok.

On monte en haut, on toque.

Alia vient nous ouvrir.

Alia : Salut.

Et là, je vois Selma et Aymen en train de parler.

Alia : Aïcha, ça va ?

Imene : Aïcha !

Moi : Quoi ? Oui ?

Alia et Imene : Ça va ?

Moi : Oui.

Aymen me regarde.

Moi : Je dois partir, j'ai oublié un truc dans ma voiture.

Je cours jusqu'à ma voiture en pleurant avant de monter dedans.

Aymen : Attends, Aïcha !

Moi : (crie) T'AS QUOI À ME DIRE , AYMEN HEIN ? T'AS QUOI A ME DIRE , PUTIN ?

Aymen : Aïcha, ça peut pas marcher entre nous. Ton frère, c'est comme mon frère , et si un jour il le sait, on sera plus frères.

Aymen avait raison, si Ilyes le sait, c'est mort pour leur amitié.

Moi : (crie) T'es sérieux, Aymen ? Toutes ces belles paroles que tu me disais, c'était faux ?

Aymen : Je vais me marier avec Selma...

Je ne voulais plus rien entendre.

Je pleurais. J'ai pris la voiture et je suis partie.

Imene, ma mère, Ilyes, Alia, Younes m'appelaient, mais je ne répondais à personne.

Vingt minutes plus tard, je voulais rentrer au quartier, mais je ne voulais pas voir Aymen.

Du coup, je suis allée dormir chez Salma.

Salma : Entre, fais comme chez toi.

Je la regarde et je pleure, je ne pouvais même pas me retenir.

Salma : Viens là, Aïcha.

Elle me prend dans ses bras.

Salma : Ça va aller, t'inquiète pas.

Moi : Il m'a menti, c'était juste un beau parleur.

Salma : T'inquiète pas, ça va aller.

J'ai envoyé un message dans le groupe famille.

Message :

Moi : Je dors chez Salma ce soir.

Maman : Ça va ??

Moi : Oui, maman.

Ilyes : Ta pote de travail ?

Moi : Oui.

Fin de conversation

Imene m'appelle en vidéo.

Appel :

Moi : Allô ?

Imene : Je sais que tu ne vas pas bien, Aïcha.

Moi : ...

Imene : Aymen nous l'a présentée à tous ce soir. Selma est très contente, mais Aymen non.

Moi : Imene, si c'est pour le défendre, ça ne sert à rien. Il m'a regardée dans les yeux et il m'a dit qu'il allait se marier avec elle !

Imene : Je sais, Aïcha, mais il ne l'aime pas comme il t'aime toi.

Moi : Oui, d'accord, c'était juste un beau parleur !

Imene : Non.

Moi : D'accord, bonne nuit.

Imene : Bonne nuit.

Fin d'appel

J'ai fini par m'endormir. Le lendemain matin...

Salma : Aïcha, t'as bien dormi ?

Moi : Oui, merci.

Salma : Tu peux rester le temps que tu veux.

Moi : Merci, c'est gentil, mais je pars au Maroc dans deux jours.

Salma : Tu reviens quand ?

Moi : Mardi.

Salma : Ok, ça marche.

Bref, je me prépare, etc...

Puis, je vais au travail.

Il y avait beaucoup de monde aujourd'hui. J'encaisse un client et j'entends sa voix.

Je lève la tête, c'était Aymen.

Moi : Bonjour, ça fera 160 € s'il vous plaît.

Aymen : Tiens.

Moi : Vous voulez le ticket ?

Aymen : Non, merci.

Et il part sans la boîte de chaussures.

Aymen : C'est pour toi, garde-la.

Et il est parti si vite que je n'ai même pas eu le temps de lui répondre.

Après avoir fini de travailler, je vais dans la voiture, j'ouvre la boîte de chaussures qu'il m'avait offerte.

Elles étaient magnifiques et il y avait un mot dedans disant : "Je t'aime, Aïcha."

La chronique d'Aïcha et Aymen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant