Chapitre 20 - Jalousie et (fausses) rumeurs (Apolline)

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Encore merci merci pour votre enthousiasme sans faille! 🥰
Il reste encore 3 chapitres et l'épilogue avant la fin de ce récit.
MAIS face à votre enthousiasme pour cette histoire, vos messages et votre motivation , j'ai envie d'écrire une suite 🥺♥️
Essayons ensemble d'atteindre les 100k de vue sur cette fanfiction, et je continue sur un tome 2 😏

*

— Meuf ! T'es presque aussi célèbre que Léon Marchand.

Olivia me colle un article de presse sur la tête. L'espace d'un instant, je n'aperçois plus les nageuses et je suis obligée de la repousser. À côté, Sophie glousse. Je lève les yeux au ciel et m'efforce d'afficher le visage le plus neutre possible. Je me doutais que des gens nous avaient vu au restaurant, et pris en photo. Je ne serai pas étonnée que la serveuse en soit responsable. Quand nous sommes revenus à l'hôtel, avec Léon, mon père m'attendait, les mains sur les hanches, et nous avons eu une discussion à ce sujet :

— Tu sais à quoi tu t'exposes en sortant avec lui ?

— Papa, avais-je soupiré.

— Je suis très sérieux, Apo' ! OK, il jeune, beau, fort, rapide, je comprends qu'il te plaise, mais...

— Je ne suis pas tombée amoureuse de Léon parce qu'il est fort et rapide.

Mes joues s'étaient empourprées, en même temps que mon cœur accélérait. J'étais amoureuse de Léon, c'est vrai. Chaque fois que j'en prenais conscience, des papillons naissaient dans mon ventre et je me disais que c'était fou. Comment en étions-nous arrivées là, en l'espace de quelques jours seulement ? Tout cela à cause d'une histoire de bouteille d'eau. Tout aurait pu être si différent si je m'étais trouvée sur une autre épreuve ce jour-là (et si je ne l'avais pas surprise à moitié nu dans les vestiaires). Je continue à me demander si c'est un coup du hasard ou du destin.

Mais quel que soit la raison pour laquelle Léon et moi nous sommes rencontrés dans l'Arena, une chose est sûre : je ne suis pas tombée amoureuse de lui à cause de ses exploits sportifs. Ce qui m'attire chez lui, c'est son calme à toute épreuve, sa politesse, le fait qu'il soit si humble. Même face à l'effervescence médiatique, à tous les articles parus dans la presse et à toute cette foule de personne venues l'acclamer, il reste lui-même.

Alors, je ne me suis pas démontée face à mon père et j'ai juste répondu :

— Je sais ce que je fais. T'inquiète, ça ira.

En réalité, je ne savais pas du tout ce que je faisais, et je n'étais pas sûr que ça irait, mais je n'avais pas envie de m'en préoccuper pour le moment. Je voulais juste en profiter.

Et c'est exactement ce que j'explique à mes copines bénévoles pendant que les français réalisent leur prestation de natation synchronisé.

— Tu te rends compte de toutes les filles qui vont être jalouse de toi ? continue Olivia. T'es en couple avec le mec le plus titré de ces jeux.

— Le roi Léon, ajoute Sophie.

— Les filles ! Ça suffit.

— Mais je ne déconne pas, poursuit Olivia. Tu vas t'attirer des ennemies.

— Ou des ennemis, ajoute Sophie. C'est un coup à ce que les garçons se déclarent gay, ça. Parce que Léon est tellement canon.

— Les filles ! répété-je encore. Stop ! Je ne veux rien entendre de plus.

Je me bouche les oreilles pour éviter de faire face à leurs bêtises. Que des filles ou des garçons fantasment sur mon petit copain (c'est si doux, dit comme cela, c'est plaisant à dire) est trop étrange. De toute façon, qu'est-ce que j'y peux ? Au fond, est-ce que ceux et celles qui aiment Léon le connaisse comme je le connais ? Rien n'est moins sûr. Déjà que moi, je ne le connais pas encore complètement, alors eux ? Ils aiment une image. Avec le tourbillon médiatique, la ferveur populaire, Léon Marchand est devenu la légende de ces jeux olympiques, mais j'ose à croire que ça finira par se tasser.

Le rêve olympique : Léon Marchand & la bénévoleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant