L'Ultimatum

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J'étais dans la salle à manger avec Klaus.

Klaus : tu as l'air chiffonné, mon amour. Veux-tu que je te serve un cocktail ?
Isabella : bizarrement, je n'ai pas envie d'un mimosa.
Klaus : parfait, ça en fera plus pour moi.
Isabella : j'aimerais parler stratégie. Je me demande si tu en as une. Les cendres de Mikael, d'abord. Elles sont l'ingrédient principal pour créer l'arme contre Dahlia. Où ont-elles donc disparu ?
Klaus : j'ai envoûté le meilleur pâtissier en ville pour instruire tes papilles et tu ignores mes efforts, obnubilé par de vaines inquiétudes.

Rebekah arriva avec Elijah.

Rebekah : peut-on parler moins fort ? Donne.

Elle prit une tasse avec du thé.

Klaus : qu'y a-t-il ? Ton corps de sorcière encaissé mal la beuverie d'hier ?
Rebekah : oui, j'ai un peu bu. Ce n'est pas tous les jours qu'on perd son père aux mains de son frère, à nouveau.

Elle leva sa tasse et s'installa en face de Nik.

Klaus : la foudre ne tombe jamais 2 fois au même endroit.

On le regarda tous pendant qu'il rigola.

Klaus : on a fui la persécution de Mikael durant des siècles. Je pensais vous voir jubiler ce matin.
Elijah : d'ordinaire, l'annihilation de notre père serait une excellente nouvelle.
Isabella : Hélas, une menace plus grande pèse sur nous. On peut ramener notre fille ici. J'ai pas confiance en Hayley et Jackson. J'ai l'impression qu'ils veulent partir avec elle.

Klaus regarda Elijah.

Klaus : j'ai la gentillesse de t'inviter à ce petit-déjeuner festif, et tu casses l'ambiance.

Il m'écoute ou pas ?

Elijah : si quelque chose "casse l'ambiance", comme tu dis, c'est que le meurtre de Mikael nous coupe de la seule personne sachant comment vaincre Dahlia.
Klaus : si Freya veut s'intégrer, elle doit être prête à nous accepter avec tous nos défauts.
Rebekah : Elijah a raison. Freya adorait Mikael. Tu as sans doute tout gâché.
Klaus : quel dommage. Que vais-je faire ?
Elijah : ce qui te chante, dirait-on.

Klaus frappa sa main sur la table.

Klaus : ne confonds pas bonne humeur et manque de lucidité. Je sais quelle menace nous guette et men occuperai moi-même.

On entendit des talons.

Isabella : quelqu'un est entré.

On sortit tous et on arriva vers le bruit.

Elijah : Josephine.

On la regarda tous.

Josephine : pardon de venir si tôt, Elijah, mais j'apporte un message de la part de votre tante, Dahlia. Elle entend collecter la dette qui lui est due.
Isabella : qu'elle brûle en enfer, plutôt que de toucher à ma fille.
Josephine : parce qu'elle veut prendre ce que la mère de votre fiancé lui a promis ? Si vous devrez nourrir de la haine, un objet plus cohérent serait celle qui a marchandé votre enfant. Il y a mille ans. Accablez Esther, si nécessaire.  Moi, je veux juste voir un accord honoré. Un accord qui a mené, de fait, à votre existence. Vous devriez peut-être me remercier.

Je regarda Josephine.

Elijah : Dahlia.
Dahlia : mon petit, je préfère "tante Dahlia".

Klaus s'approcha de Josephine.

Klaus : tu oses entrer chez moi.
Dahlia : je veux ce qui me revient, c'est tout. Il est temps d'ajouter les pouvoirs de la petite aux miens. Mais je ne sens pas sa présence. Vous la masquez sous un sort de dissimulation. Peu importe. Ces sorts finissent par céder, et vous ferez de même. Faites vos adieux. Je vous laisse jusqu'à demain soir, puis je m'emparerai de l'enfant. Rien n'interdit de régler tout ça de façon civilisée.

DahliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant