Le serment d'allégeance

53 3 0
                                    

Rebekah regardait son portrait. On arriva derrière elle.

Rebekah : mon menton n'est pas comme ça. Il est bien plus délicat.
Klaus : seul ton ego est réellement délicat, chère sœur.
Rebekah : comparé au tien, si écrasant, c'est certain.

Elle se retourna vers nous.

Elijah : pouvons-nous nous dispenser de cette fascinante dispute pour en revenir à notre sœur supposée disparue ?

Je regarda le téléphone.

Isabella : il n'y a pas grand-chose à dire.
Rebekah : elle a dit être Freya et s'est volatilisée.
Elijah : tu l'as crue ?
Rebekah : on sortait d'un asile magique. Elle peut tout aussi bien mentir mais j'avais l'impression de la connaître.
Isabella : comment a-t-elle survécu ?
Klaus : question aussi ridicule que ses réponses possibles vu notre tendance familiale à éluder la mort.
Rebekah : je ne sais pas. Je ne fais que répéter.
Klaus : tu n'as pas demandé si, par miracle, notre tante Dahlia vivait encore ?
Rebekah : je n'ai pas eu...
Klaus : c'est une question primordiale : celle qui a maudit nos premiers-nés est-elle de ce monde ?
Rebekah : tu aurais sans doute mieux fait ?
Elijah : arrêtez, tout les deux. Si c'est bien elle, on le saura bien assez tôt. Personne ne doit apprendre qu'Hope est vivante. C'est la seule chose qui nous sauve.
Isabella : je crains que le futur mari d'Hayley ne se montre bavard.
Klaus : par précaution, je ferais mieux d'aller le soulager de sa tête.
Elijah : Jackson ne fera rien qui pourrait menacer son union.
Rebekah : Hayley va se marier ? Qu'est-ce que j'ai raté d'autre ?
__________

Je raccrocha mon téléphone. Rebekah arriva avec Klaus.

Isabella : c'était Aiden. Finn détient Marcel.
Rebekah : quoi ? Pourquoi ?
Klaus : on l'ignore. Comme on ignore ce qu'ils font, où ils sont ou ce qu'on peut y faire.

Klaus tapa son poing sur un meuble.

Klaus : cette famille me donne des envies de meurtre.
Kol : je vois que je tombe à pic. Comme toujours.

Kol entra dans la pièce.

Klaus : le traître pense pouvoir entrer ici, comme s'il était le bienvenu ?
Rebekah : tu vas sûrement t'excuser platement, mais je te gifle quand même.

Elle s'avança vers lui.

Kol : attends.

Elle se stoppa.

Kol : je saisis bien l'ironie de ce que je vais dire. Mais je viens vous demander votre aide.

Klaus souria. J'haussa un sourcil.

Rebekah : rends-moi mon véritable corps. Ensuite, on parlera de t'aider.
Kol : vous ne comprenez pas. Finn m'a bloqué dans ce corps, je ne peux plus en changer. Il m'a jeté un maléfice. Je vais mourir.

On le regarda.

Kol : vous ne me croyez pas.
Isabella : tu es un menteur émérite.
Kol : bien sûr. Pourquoi s'attendre à de l'aide de la part de ses frères, sœurs et belle-soeur ?
Klaus : epargne-nous tes lamentations ? Tes actes récents suscitent naturellement la méfiance.
Kol : je sais ce que j'ai fait ? Je ne m'excuserai pas pour ma petite blague. Tu le méritais, Rebekah. Mais je ne mérite pas de mourir. Pas aux main de ma famille.

Klaus retourna Kol vers lui.

Klaus : quelle escroquerie est-ce là ?

Kol dégagea la main de Klaus de son bras.

DahliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant