Chapitre 11

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"Une vengeance trop prompte n'est plus une vengeance ; c'est une riposte."




























PDV de Fatima Soumaya Sylla

Quelques jours étaient passés depuis la dernière crise de Khadija et elle n'en a plus refait depuis. De mon côté, mes journées se résume à rejoindre les garçons pour essayer de trouver quelques choses contre les complices de Abdou Ndiaye mais je dirais qu'on avance pas trop.

Avec Djibril, ça va aussi on continue de se voir et pas que la nuit rassurez vous. Au moins avec lui il n' y'a pas de djinns ni de vengeance.

En parlant de vengeance, je n'ai plus revu cet éclat rouge dans les yeux de djamil mais je trouve ça quand même bizarre.

Je suis en route pour rentrer avec Khadidja, on était chez Aïssa. J'avoue que c'est moi qui est insisté pour qu'on aille la rendre visite. Au fond je me sens mal de cacher tout cela à Aïssata, j'ai l'impression de la trahir.

On avait décidé de marcher parce que Dija ne voulait pas prendre le bus, elle a horreur des gens qui la touche sans permission. La plus part du temps, elle se déplace en taxi mais la maison de Aïssa n'est pas loin on a décidé de marcher. Je crois que c'est une maladie chez elle, faudrait penser à la faire soigner.

Dija: Je suis peut-être folle mais j'ai l'impression que cet homme nous suit.

Je lance un regard à l'homme dont elle parle. Il se trouve de l'autre côté de la rue mais vu que c'est une petite rue , il n'est pas si loin que ça. Maintenant qu'elle le dit, j'avais remarqué cet homme lorsqu'on allait chez Aïssa,je l'avais trouvé bizarre mais j'ai pas plus fait attention. Mais là, ça ne peut pas être une simple coïncidence.

Je fais signe à Dija d'accélérer pour voir si le gars va nous suivre. Et c'est le cas , j'ai pas hésité, j'ai direct pris la main de Dija pour qu'on court. Au même moment mon téléphone sonne et le nom de djamil s'affiche, bizarre il ne m'appelle jamais . Je décroche tout en continuant de courir.

Moi: Allo

Djamil: Viens à la villa, c'est urgent.

Moi:  J'ai un problème, un gars est entrain de me suivre.

Djamil: Tu es sûr qu'il te suis?

Moi: Il est entrain de courir après nous donc oui je suis sûr que....

Dija"paniquée": Une arme, il a une arme .

J'ai tourné le tête pour voir l'homme nous visait avec une arme. Le peu de personnes qu'il y avait se sont direct dispersés.

Djamil: Active ta localisation et ne coupe pas l'appel. Essaie de te cacher quelque part, on arrive. Et Fatima ?

Moi: Quoi?

Djamil: Tu as intérêt à rester en vie.

J'ai senti mon cœur s'accéléré sans comprendre pourquoi, il est vraiment entrain de s'inquiéter   pour moi .

Djamil: J'ai encore besoin de toi pour résoudre cette histoire.

Il est sérieux là ? À quoi je pensais même bien sûr que c'est pour son intérêt qu'il me demande de rester en vie.

Je ne lui répond pas mais laisse quand même l'appel continué. Je tire Dija dans une ruelle pour qu'on s'y cache. Je sursaute quand la balle passe près de mon oreille pour s'écraser dans le mur à côté de moi. On est vraiment dans la merde. Je me retourne pour lui lancer un regard, il s'apprête à tirer de nouveau mais cette fois ci c'est sur Dija que l'arme est pointée. Malgré ma peur, j'ai pas hésité à la pousser sur le côté, je lâche un cris quand je sens une douleur envahir mon bras.

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