RÉVÉLATIONS

Chapitre 16

" La nature fait des hommes semblables mais la vie les rend différents "

PDV Extérieur

Le silence régnait en maître depuis la dernière détonation. Personne ne voulait la rompre par peur de découvrir l'un des leurs blessé ou pire.

Un bruit lourd attire leur attention. En se tournant vers là où provient le bruit, ils virent un corps s'écrasé par terre.

Fatima ferme les yeux un instant pour se calmer avant de les réouvrir et de se tourner vers ses amis. Elle les analyse rapidement cherchant une blessure mais rien de grave, elle pose son regard sur Aïssa qui est toujours dans les bras de Alassane, son regard était fixé dans celui de son père qui était déjà mort.

Fatima: Alassane, prend l'une des voitures et part avec Aïssa, il faut l'éloigner de tout ça. Abdel Tu les accompagne.

Abdel: Viens avec nous...

Fatima: On doit voir qui est cet homme. Alassane ne pourra pas se défendre avec Aïssa dans les bras si ils tombent sur d'autres hommes, tu dois y aller avec eux.

Abdel hésite un moment mais finit par les accompagner. Il se retourne pour rendre l'arme à Asma.

Asma: Garde la pour au cas où.

Ils partirent les laissant seuls. Djamil observait Fatima en étant surpris de la voir prendre les rennes, elle faisait preuve de courage malgré sa peur et ça Djamil l'avait bien remarqué.

Il repris ses esprits et prend la tête pour aller voir ce qui s'est passé. Arrivé devant le corps du sniper, il se baisse pour prendre son pou mais rien.

Djamil: Il est mort, pas étonnant vu la chute qu'il a fait.

Fatima: C'est lui qui avait tiré ?

Djamil: La première oui mais là deuxième c'est lui qui se l'est prit  dans le cou. L'impact a du le faire tomber, ce qui a causé sa mort immédiate.

Asma: Il y'a un autre sniper alors ?

Zak: Il est déjà parti, il ne reste plus que nous ici.

Asma: Hum vu l'endroit où il s'est pris la balle, l'autre sniper devait être de ce côté.

Elle montre un autre bâtiment à droite du bâtiment où ils s'étaient.

Djamil allait parler mais une sonnerie le coupe dans son élan. Ça venait du corps étendue à leur pied. Il se baisse et le fouille jusqu'à trouver un téléphone. Il n'hésite pas à décrocher mais ne parle pas.

Inconnu: Le travail a été fait ?

Ils se lancèrent un regard comprenant qu'il s'agissait du commanditaire de tout ça.

Inconnu: Il y'a un problème ?

Djamil: Je doute qu'il puisse te répondre dans l'état où il est. Mais je pourrais te répondre si tu me dis en quoi consistait ce travail.

L'homme reste un moment sans rien dire avant d'éclater de rire.

Inconnu: Tu dois être El Hadj Djamil Sy, c'est ça ?

Djamil: Épargne moi le supplice de t'entendre dire mon nom, enfoiré.

Inconnu: Tu devrais mieux me parler, j'ai l'âge de ton père quand même.

Djamil serre les poings de toutes ses forces pour ne pas perdre son sang froid.

Inconnu: J'imagine que mon homme de main doit être mort, ce n'est pas si grave que ça il est remplaçable. Mais rassurez moi que Seydou Sarr est mort au moins.