Chapitre 6

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"La vie est un rêve pour les sages, un jeu pour les fous, une comédie pour les riches, une tragédie pour les pauvres."























PDV Fatima Soumaya Sylla

Une semaine plus tard

Cela faisait une semaine déjà que j'ai obtenu mon bac. Depuis lors, on peut dire que je suis complètement une princesse à la maison. Apart manger, dormir et sortir je ne fais rien. Mieux vaut profiter car connaissant ma mère ça ne va durer que quelques jours.

Déjà apprêter, je descends rejoindre mon cousin qui m'attend en bas. Il veut m'amener quelque part, d'après lui c'est urgent.


Alassane: Enfin j'ai cru que tu m'avais même oublié.


Moi: j'espère que là où tu m'amène en vaut la peine.

Il sourit simplement et nous nous dirigeons vers la sortie , avant que Abdel ne nous barre la route.

Abdel: Vous allez où comme ça ?

Moi: mane mi sakh khawma fane lagnou dieum dama koy top rk. ( Je ne sais même pas , je ne fais que le suivre).

Abdel:  Alassane yaw mi lay wakhal soula léré ni keur gui dolén fi guén té wakhoma fo lén dieum rk bakhna.( Alassane, vous n'allez pas sortir de cette maison sans me dire où vous allez).

Alassane: légui pour guén dagno sokhla sa permission ( On a pas besoin de ta permission pour sortir).

Moi: Mane Abdel souma diokhoul permission douma dém dé. Sama yaye néna sougn fi nékoul mom moy kilifa bi.( Sans la permission de Abdel je n'y vais pas. C'est lui le chef de famille lorsque les parents ne sont pas là)

Alassane me regarde mal tandis que Abdel sourit .

Abdel: Té Alassane pour yaw remarquer wouma sa changement bi. Say disparition, Say nebeutou pour wakh téléphone lolou yep guiss nako dama la bayi won si birr rk ( pour toi j'ai pas remarqué ton changement. Le fait que tu disparaisse tout le temps, tu te caches pour parler au téléphone, j'ai tout remarqué).

Je reste là à les regarder sans même essayer d'intervenir. Malgré l'insistance de Alassane Abdel a refusé de me laisser partir. Il a fini par accepter de l'amener avec nous à contre cœur.

Quelques minutes après nous entrons dans une grande maison ou villa même. Alassane nous laisse dans le salon avant de monter pour appeler je ne sais qui. Il revient cinq minutes plus tard accompagné de deux hommes.

L'un de teint noir et l'autre de teint plus clair. En rencontrant le regard de celui au teint clair, mon cœur rate un battement, ses yeux sont gris, aussi gris que les miens cachés derrière mes lentilles.

Alassane: les gars je vous présente Fatima Soumaya Sylla et son frère Abdallah Sylla et voici El hadj Djamil Sy et Zakaria Ndiaye.

On se regarde sans qu'aucun de nous ne parle. Mes yeux vont de l'un à l'autre tandis que les deux m'observe, Djamil avec un regard neutre et Zakaria avec intérêt.

Alassane: C'est le moment où vous êtes sensés parler et non vous fixez comme des demeurés.

Moi: Je comprends pas pourquoi tu nous a amèné ici.

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