Chapitre 23

23 3 0
                                    

"Aime, aime à la folie, aime plus que tu ne peux ; et si l’on dit que c’est un péché, aime ton péché, et tu seras innocent."




























PDV Fatima Soumaya Sylla

Cela devait faire au moins cinq heures qu'on avait quitté Dakar, durant tout ce temps apart dormir je n'ai rien fait d'autre. Pour moi, la meilleure partie d'un voyage c'est le fait de dormir, de se réveiller, de grignoter pour se rendormir à la minute suivante. On a pris seulement deux voitures malgré que chacun des garçons en ont un, ça ne servait à rien de tous les prendre.

Au début je devais monter avec Alassane, Abdel, Aïssa et Dija mais Asma a demandé a échangé sa place avec l'une de nous. Je ne sais pas ce qui s'est passé mais elle avait l'air remonté et vu que Dija était déjà dans la voiture et Aïssa n'allait certainement pas accepter, j'ai du m'y coller. Quand je suis montée dans l'autre voiture, c'était le silence radio. Apart ndella qui offert son plus beau sourire, on aurait dit qu'elle était contente qu'il ait quelqu'un d'autre avec elle vu que les deux autres étaient calme et ne parlaient pas.

Je me réveille pour la énième fois en m' étirant. Ndella est aussi réveillée, la tête posée sur la fenêtre, elle semble au bout de sa vie. Djamil et Zakaria ont passé tout le trajet à murmurer, je sais d'avance qu'ils n'ont pas dormi. D'ailleurs au départ c'était djamil qui conduisait et là c'est Zak qui est au volant, je ne me suis même pas réveillée pendant qu'ils échangeaient.

Ndella: On arrive quand ?

Zak: On est presque arrivé, plus que quelques minutes.

Je soupire en bougeant dans tout les sens, je n'ai plus sommeil mais je reste quand même fatiguée par ce voyage. J'ai l'impression de ne plus sentir mes jambes. J'arrête de bouger quand Djamil se tourne pour me lancer un regard, je lui rends son regard sans rien dire. Je voulais bien lui demander de regarder ailleurs mais j'ai décidé de me montrer gentille à partir de maintenant même si je l'ai toujours été, le problème venait toujours de lui. Rien que de penser qu'il m'avait sauvé la vie me fait sourire. Il doit se demander ce qui m'arrive pour que je sourisse comme ça.

Zak: On est arrivé.

Je jette un coup d'œil et vois la voiture de Abdel se garer, Zak suit le mouvement et se gare à côté d'eux. Je descends avec les jambes tellement engourdis que j'ai du mal à tenir debout. On rejoint les autres devant la maison.

Ndella: Ah oui vous êtes riche vous, c'est quoi cette villa.

Abdel: Macha'Allah.

C'est vrai que la maison est grande très grande même. Rien qu'en voyant l'extérieur, on pouvait imaginer comment serait l'interieur. Lorsqu'on venait en vacances on restait même pas une semaine dans la maison familiale avant de venir terminer nos vacances dans cette maison. Ici au moins on est libre et on évite certaines personnes.

À l'intérieur, je les laisse contempler la maison pour m'éclipser vers l'étage. J'ai déjà ma chambre tout comme Abdel, Alassane et Dija, il y'a assez de chambre pour les quatres autres. Là tout de suite, j'ai besoin d'une bonne douche.

Quand je sors de la douche, la nuit était complètement tombé, l'horloge sur le mur m'indique qu'il est déjà 21h. On devait quitter plutôt mais chacun avait un truc à faire au dernier minute, résultat on est parti vers 15h. Je m'empresse d'appeler ma mère pour la prévenir qu'on est arrivé. L'appel ne dure pas longtemps mais elle a quand même trouvé le temps de me donner plus de conseils qu'au départ. Au moment où j'allais poser mon tél, celui ci se met à sonner alors que je réponds sur le champs.

Moi: J'allais t'appeler, on vient d'arriver.

Gp: C'est bon alors. N'oublie pas de passer à la maison demain.

RÉVÉLATIONS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant