Chapitre 24

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" La famille n'est pas toujours définie par le sang. Parfois les personnes les plus toxiques se cachent derrière les liens du sang."


























" Les conversations avec un "•"  se font en toucouleur mais la traduction se fait directement"



















PDV Extérieur

Le lendemain

Podor, 17h 12mn 

Le groupe de Fatima était tous assis dans le salon de la maison familiale des Sylla. Après leur déjeuné, les Sylla ont décidé de partir saluer leur famille qui vivent à Podor, naturellement Zakaria a décidé de venir avec eux vu qu'il s'agit aussi de sa famille même si ça ne l'enchante guère vu tout ce qu'il avait entendu sur eux.

Pour Aïssa, il était hors de question qu'elle laisse son homme venir seule après cette histoire de "diabarou yonou yalla". Ndella et Asma ne voulant pas rater l'occasion d'en savoir plus sur cette histoire ont décidé de aussi les accompagner.

Pour djamil, c'était par simple curiosité et il ne voulait pas laisser Fatima seule. Surtout avec ce qui s'est passé hier entre eux. Lui même n'en revenait de l'avoir embrasser mais il n'en regretté rien. Il avait même rigolé lorsque Fatima était partie limite en courant et lorsque le matin, elle est sortie de la salle à manger pour le fuir. Les autres n'avaient pas compris mais lui comprenait tout et ça l'amuse de la voir aussi gênée.

Les discussions fusaient lorsqu'une jeune fille entre dans la pièce avec un plateau de rafraîchissement. C'était celle qu'on leur avait présenté comme une cousine à Fatima et consorts. La jeune fille qui répond au nom de Khady les avait bien accueilli leur demandant d'attendre dans le salon. Elle leur servir tous et en remarquant que aucun d'eux ne buvait apart Fatima, elle s'arrête avant de leur sourire.

Khady: C'est grand mère Fatima qui l'a elle même préparé.

Sur ces mots Abdel commence à savourer son jus de bissap ayant complètement confiance à leur grand mère qui est aussi l' homonyme de Fatima et la femme de Boubacar Sylla. Les autres suivent l'exemple alors que Khady quitte le salon.

Ndella: Donc on ne boit que ce que votre grand mère nous donne, c'est ça.

Alassane: Grand mère Fatima, lo fi nane lénén c'est à tes risques et périls.

Dija"rire": Tu exagere, ils ne les connaissent même pas.

Alassane: Risque la dal. ( C'est un risque).











À l'étage, une femme faisait les cents pas en tenant son téléphone qui ne tarde pas à sonner. Elle décroche sur le champs en n'essayant de paraître moins stressée.

La femme: Enfin, ça fait plusieurs minutes que j'essaie de vous appeler.

La voix qui lui répond est aussi froid que l'hiver, d'un ton sec l'homme à l'autre bout du fil lui ordonne d'aller directement au bout.

La femme: Ils sont tous là dans le salon en bas. Je croyais que seule la famille allait venir mais ils les ont aussi amené. Qu'est ce que je dois faire ?

L'homme: Continue de te comporter naturellement et n'attire pas l'attention sur toi. Je vais t'envoyer quelques choses, il faut absolument que Fatima mange ça.

La femme: Vous  perdez  votre temps. Ce genre de chose ne marche pas sur elle, c'est pas faute d'avoir essayer.

L'homme: Cette fois si c'est différent, celui ci est plus puissant. Tout ce que tu as à faire, c'est de le lui faire ingérer.

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