Chapitre 12

38 4 3
                                    

" Le courage n'est pas l'absence de peur mais la capacité de vaincre ce qui fait peur"




PDV Fatima Soumaya Sylla

Lorsque je me réveille, il faisait déjà nuit. J'étais toujours dans cette chambre chez Djamil et Dija était endormie à côté de moi. Je lâche un petit cris de douleur lorsque j'essaie de me redresser en m'appuyant sur mon bras blessé. La douleur s'est un peu calmé mais ça fait toujours mal. Mon corps entier me fais mal, je suis épuisée. Dija bouge un peu avant d'ouvrir les yeux. Elle se redresse en me voyant, alors que je m'entendais à ce qu'elle soit en colere, elle me prend plutôt dans ses bras. Je la serre aussi avec mon bras valide.

Dija: Tu es une égoïste Fatima. Nane gua meuneu dougué si genre yi sans wakh gnouko , dara soula dalon gnoun lougni def. ( Comment tu peux faire tout ça sans rien nous dire et s'il t'étais arrivée quelque chose, qu'est-ce qu'on aurait fait). Tu aurais pu me le dire au moins, j'aurais pu te comprendre et rester à tes côtés. Mais au lieu de ça, tu m'as menti et maintenant tu te retrouves à prendre une balle pour moi sans que je n'y comprenne quelque chose.

Je retiens mes larmes alors qu'elle les laisse couler en me serrant encore plus fort. Je ne sais même pas quoi lui dire , je ne voulais pas l'inqiieter comme ça mais on dirait que c'est le contraire qui se passe. Je déteste inquiéter les gens et voir ceux que j'aime pleurer.

Moi: Je suis désolée vraiment désolée. Je ne voulais pas te mêler à tout ça encore moins t'inquiéter comme ça. Arrête de pleurer.

Elle se détache de moi et sèche ses larmes enfin elle essaie vu celles ci continuent de couler.

Dija: Les garçons m'ont tout expliquer, je comprends que tu veilles aider mais c'est dangereux, tu as bien vu ce qui s'est passé aujourd'hui.

Moi: Je sais Khadidja mais je ne peux pas les laisser, je me suis déjà engagée. Et puis j'ai cette impression que je vais enfin découvrir qui je suis réellement. Si je continue pas, je risque de le regretter dans le futur.

Dija: J'aurais voulu que tu laisses tomber mais j'imagine que tu ne vas pas le faire. Laisse moi au moins être à tes côtés. Je ne pourrais pas continuer ma vie comme de rien n'était alors que tu te mets en danger.

J'ai pas répondu, je l'ai simplement pris dans mes bras. J'ai vraiment de la chance d'avoir une cousine et une amie comme elle. Pourtant je ne peux m'empêcher de ressentir de la culpabilité envers Aïssa.

On finit par se détacher souriant. Elle descend et je rejoins la salle de bain pour me laver, j'en ai vraiment besoin. J'ai encore des traces de sang sur moi. Je déshabille lentement en faisant attention à mon bras. Une fois sous l'eau, les larmes me montent aux yeux.

Moi: Non Fatima ne pleure surtout pas . Continue d'être forte comme tu l'as toujours été.

Et pourtant, malgré ses mots que je ne cesse de me répéter, les larmes s'échappe et coule le long de mes joues. Les souvenirs m' assaillent alors que je me laisse glisser par terre.

C'est à ce moment que je me rends compte de ce qui s'est passer aujourd'hui. J'ai été prise pour cible par des hommes sûrement envoyés par ces monstres. Je me suis pris une balle, je ressens encore la douleur en y pensant. Dija a failli se faire tuer elle aussi seulement parce qu'elle était avec moi au mauvais moment.

Et par dessus tout il se peut que j'ai assisté au meurtre des deux hommes. Djamil leur a tiré dessus, je ne sais pas s'ils sont morts mais au fond je souhaite le contraire, je ne veux pas être témoin d'un meurtre. Ma conscience me souffle qu'il fallait que je m'attende à ça, c'était évident que Djamil n'allez reculé devant rien ni personne. Il veut sa vengeance et compte tout faire pour l'obtenir, mais à quel prix , est- il vraiment près à tout sacrifier. Je ne sais pas et ça m'inquiète plus que ça ne devrait.

RÉVÉLATIONS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant