RÉVÉLATIONS

Chapitre 25

" L'amour ne fait pas que du bien. L'expérience de la passion peut être extrêmement destructrice, douloureuse et on peut mettre des années pour s'en sortir."

PDV Aïssata Sarr

Je rentre dans la chambre que j'occupe en claquant la porte. Si je ne me calme pas je vais commettre un meurtre. Il se fout de moi, ça doit être ça. On vient à peine de rentrer, cette journée a été horrible pour moi. Je savais déjà que la famille de Fatima et de Dija qui vive à Podor était des putain de racistes mais je ne m'attendais pas à que se soit à ce niveau.

Déjà que leurs tantes m'ont lorgné durant toute la journée, la dada n'a pas arrêté de mal me regarder à chaque fois que je parlais avec Alassane. J'ai pris sur moi parce que je n'étais pas chez moi. Mais la goutte d'eau qui a fait débordé le vase, c'est quand au moment de partir j'ai surpris Alassane et sa chère cousine ensemble, limite elle voulait lui monter dessus. J'ai encore pris sur moi pour me calmer, j'ai simplement attiré leur attention avant de me barrer sans lui laisser le temps de réagir.

Il m'a suivi pour s'expliquer mais je savais que si je restais là bas j'allais faire quelque chose que j'allais regretter surtout avec cette connase qui souriait fière de son coup. Je continuais à tourner à rond quand la porte s'ouvre sur Alassane, il entre en refermant la porte sur lequel il s'appuie en me regardant avec ses yeux que j'ai envie de lui arracher.

Alassane: Laisse moi au moins m'expliquer avant de me regarder comme ça.

Moi: Loy expliquer, yaw sougnou la né wakhal loy wakh. ( M'expliquer quoi, si on te demande de parler même tu vas dire quoi).

Alassane: J'ai beaucoup de choses à dire même. Écoute il ne sait rien passer tu le sais parfaitement.

Moi: Je ne sais rien du tout. Elle était collée à toi, sou désson touti mou teup sa kaw. Yaw gua takhaw di khoulé melni kou perte. ( Elle était sur le point de te sauter dessus. Et toi tu restais là sans bouger comme un con).

Il soupire sans me répondre, il se moque de ce que je dis. Ça m'a encore plus énervé, il est capable de me calmer pour m'énerver la seconde d'après, cet insecte. En colère je m'approche de lui en le pointant du doigt.

Moi: Je te jure Pape Alassane Sylla, si cette conasse te fait encore les yeux doux et que tu te laisse faire, je la brûle vive avant de te couper junior. Ne me cherche pas sinon .....

Je n'ai pas le temps de finir qu'il se redresse rapidement et me tire vers lui. Je me retrouve piéger dans ses bras alors que je me débat pour qu'il me lâche.

Moi: Lâche moi idiot, tu crois que je vais te laisser me toucher alors que tu viens de...

Ses lèvres sur les miennes me coupent la parole. Je me débat encore plus et finis par lui mordre la lèvre inférieure. Il s'éloigne de suite en me regardant choqué.

Alassane: Tu viens de mordre là ?

Moi: Ce n'est que le commencement abruti.

Alassane: C'est bon. Arrête de m'insulter je commence en à avoir marre.

Moi: Mais je m'en fous, tu n'a....

Je m'arrête de parler en croisant son regard qui a le don de me calmer. Il a ce regard que quand il commence à s'énerver mais entre nous deux c'est moi qui devrait être en colere et non lui.

Alassane: Depuis tout à l'heure tu jacte sans t'arrêter, je commence en a avoir marre et arrête moi tes insultes, je ne suis pas ton égal.

Moi"murmure": Khana tay.