Chapitre 17

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"La mort d‘une mère, c‘est le premier chagrin que l‘on pleure sans elle."


























PDV El Hadj Djamil Sy

Une fois à l'hôpital, le médecin est direct venu nous voir pour nous indiquer le chemin. Devant la porte de la chambre, je regarde Fatima qui s'apprête à toquer à la porte, sérieusement ? Sans lui en laisser le temps, j'ouvre directement la porte avant d'entrer, elle fait de même en secouant la tête.

Sur le lit se trouve l'homme qui conduisait la voiture, il ouvre grand les yeux en nous voyant devant lui. Si je me souviens bien des dires de zak, il s'appelle Doudou.

Doudou: Qu'est-ce que vous faites là ? Sortez avant que j'appelle le médecin.

Moi: Qu'est-ce que le médecin peut contre moi ?

Il nous regarde à tour de rôle avant de passer sa main sur son visage en soupirant.

Doudou: Qu'est-ce que vous voulez ?

Moi: Voilà qui est mieux. Qui t'avais envoyé pour leur tirer dessus.

Doudou: C'est Seydou Sarr. L'autre fille n'étais pas censé être là, on devait seulement la tuer elle.

Tellement facile, il balance tout sans hésitation.

Je lance un regard à Fatima qui ferme les yeux un instant avant de les réouvrir faisant comme si de rien n'était. Même si je sais que c'est du bluff, j'aime le courage qu'elle dégage et l'effort qu'elle fait pour garder la tête haute, pas si faible que ça au final.

Moi: Tu étais son homme de main n'est ce pas ? Alors tu dois connaître ses fréquentations.

Doudou: Il en avait plusieurs comme celui qui est mort, Abdou Ndiaye.

Moi: Qu'est-ce que tu sais de sa mort ?

Doudou: Rien de particulier, D'après Seydou ils ne savent pas qui l'a tué .

Donc ce n'est pas eux qui se sont débarrassés de Abdou Ndiaye comme ils l'ont fait avec Seydou Sarr. Et si c'était la personne dont  Fatima parlait, celle qui agit dans l'ombre.

Fatima: Tu l'as déja vu avec un homme aux yeux marrons ?

Doudou: Non.

Moi: Tu es entrain de mentir .

Il est devenu nerveux après la mention de l'homme aux yeux marrons, il doit savoir quelque chose.

Doudou: Je vous ai dis tout ce que je savais, partez maintenant.

Je me suis approché de lui en sortant mon arme que je pose sur son front.

Moi: Je te laisse le choix, soit tu nous dis tout ce que tu sais soit tu meurs.

Doudou: Je ne sais rien.

J'ai enlevé la sécurité de l'arme avant de l' appuyer plus fort contre son front. Il a essayé de se pousser mais plus il bougeait plus j'approchais mon doigt du détonateur.

Doudou: C'est bon , je vais parler, enleve l'arme.

Je me éloigné tout en gardant l'arme en main. Il essaie de faire le dur mais une petite arme le fait trembler.

Doudou: Je ne sais pas ce que vous voulez à cet homme mais je vous conseille de laisser tomber, c'est un malade mental. Seydou sarr n'est rien face à lui.

Moi: Tu connais son nom ?

Doudou: Non , je ne l'ai vu qu'une seule fois, il était avec Seydou et un autre homme. J'avais accompagné Seydou mais j'étais sencé rester dans la voiture, je suis sortie parce que son tél sonnait mais je l'ai regretté. J'ai à peine pu voir son visage avant qu'il ne descende son masque, il a direct sorti une arme prêt à me tuer. Seydou est intervenu en ma valeur pour qu'il me laisse la vie sauve.

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