Chapitre 26

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Illiam

Après le jugement, Hamel et ses complices ont finalement été condamnés à la prison ferme. Leurs logements ont été fouillés et plusieurs centaines de kilos de fentanyl saisis. Même s'il reste encore beaucoup de travail, je peux être fier d'avoir joué un rôle de premier ordre dans le combat contre la propagation de ce stupéfiant. Des vies ont été épargnées et c'est tout ce que je pouvais espérer.

Cette épopée a représenté un réel déclic pour Math qui s'est décidée à se lancer dans une formation pour devenir policière. Je ne m'inquiète pas pour elle. Elle a toutes ses chances et j'ai hâte de la voir recevoir son insigne et rejoindre nos locaux.

-Allez Illiam !

-Allez quoi, bébé ? susurré-je en déposant des baisers sur son épaule dénudée.

Nous sommes tous les deux dans mon appartement à Rennes, dans la douche, ses fesses se frottant avidement contre mon membre endurci tandis que l'eau chaude ruisselle sur nous.

-Je veux te l'entendre dire.

Math sert la mâchoire. Je sais qu'elle lutte contre le désir et sa fierté mais mon envie de la taquiner est plus fort que tout.

-Crève, dit-elle, acerbe, m'arrachant un nouveau rire.

-Je sais que tu en meurs d'envie, dis-je en effleurant de mes doigts son clitoris gonflé et trempé (et ce n'est pas à cause de la douche), alors dis-le.

-Quand les poules... auront des dents ! feule-t-elle, en proie au désir.

Je sais à quoi elle joue et elle sait dans quoi elle s'aventure à me chercher ainsi. Sa fausse réticence me fait bander de plus belle. Je saisis ses hanches et l'incite à se cambrer.

-Un jour, tu me supplieras, tu verras.

-Dans tes rêves, dit-elle.

Elle nie mais je le sens à sa manière d'onduler son corps contre le mien : elle me veut. Elle joue juste de sa fierté et ne l'avouera jamais ouvertement, par pure principe. J'écarte ses cuisses d'un coup de genou et elle laisse échapper un gémissement tandis que je la pénètre de mon sexe dur. Ses fesses bombées rebondissent au rythme de mes coups de rein, m'emplissant d'un feu si ardent que je me demande encore comment j'arrive à ne pas me répandre. Je me retire alors entièrement puis laisse écouler quelques secondes. Elle tourne la tête vers moi, comme pour voir ce que je trame et je lui souris en coin.

-Tu attends quelque chose, peut-être ?

Elle ne dit rien mais elle vient dandiner son fessier dans ma direction, comme pour m'inviter à continuer.

-Dis-le que tu veux de moi.

Elle se mord la lèvre, comme à deux doigts de craquer. Je vois à son regard noir et fiévreux qu'elle lutte entre son désir d'être pénétrée et sa fierté à me l'admettre et c'en est juste jouissif.

Seulement, elle sait également que je ne pourrais pas tenir longtemps et que les chances pour que je craque le premier sont infinies. Comme pour calmer mon appétit grandissant, je glisse en elle une nouvelle fois mais en ressors aussitôt, lui arrachant un râle d'impatience.

-Dis-le que t'as envie de moi, Math.

-Jamais ! fulmine-t-elle.

J'esclaffe de rire et viens effleurer mon sexe contre son fessier, juste assez pour réveiller son orgasme naissant mais pas assez pour le combler. Elle laisse échapper un râle de plaisir mêlé à de l'agacement.

-Tu ne veux pas de ma bite dans ta petite chatte mouillée, bébé ?

-ILLIAM, BORDEL ! rugit-elle.

Sa voix réprobatrice m'indique qu'elle perd largement patience. Elle est à deux doigts de craquer.

-Supplie-moi, bébé, et je mettrais fin à ta frustration.

-Je... commence-t-elle.

-Tu ?

J'arque les sourcils, dans l'attente de la suite. Vais-je parvenir à mes fins ?

-ILLIAM EMERY, BAISE-MOI TOUT DE SUITE OU JE TE JURE QUE JE TE TUE ! siffle-t-elle alors.

Je laisse échapper un rire vainqueur et m'empresse de m'enfoncer de nouveau en elle.

-C'est bien ce qu'il me semblait... soufflé-je, d'une voix mesquine.

J'effectue des va-et-vient en elle puis accélère la cadence tout en lui palpant les seins.

Je sens les muscles de son vagin se contracter et elle explose en un orgasme à en faire trembler les murs. Je profite alors de son euphorie pour en rajouter une couche. Je me penche sur elle et susurre entre mes dents dans le creux de son oreille :

-Admets-le que tu aimes ça.

-Oui, j'aime ça ! couine-t-elle entre deux soubresauts. Ne t'arrête pas, je t'en supplie !

A ces mots, je me gaine et la culbute sans ménagement jusqu'à ce que ces glapissements se tarissent puis, incapable de me retenir plus longtemps, je jouis à mon tour, laissant échapper un râle comme je n'avais jamais eu avant.

Cette femme me fait perdre tous mes moyens. Depuis notre première fois, nous baisons comme deux bêtes insatiables, comme si toute la tension qui régnait entre nous explosait au grand jour. Alors que je me retire d'elle, je sens son fessier se trémousser une nouvelle fois contre ma hampe.

-Tu en veux encore ? grogné-je en lui mordant son cou.

-Non ! glapit-elle, haletante.

-Menteuse !

-Non, t'es trop nul !

-Oh vraiment ?

-Oui, j'ai rien senti ! feint-elle.

-C'est ce qu'on va voir...

Elle se marre à son tour. Ces petites infanteries vont avoir raison de moi. Elle me serre contre elle et sans prendre le temps de nous sécher et de nous rhabiller, je nous réfugie dans ma chambre avant de nous replonger dans l'extase. 

Les Délurées - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant