SOUS L'EMPRISE DU CHEIKH

Chapitre 12: "La Déclaration Inattendue"

Le lendemain de leur conversation téléphonique, le cheikh prit le premier vol en direction du Brésil. Après avoir eu une longue discution avec son détective, Karim Youssef  Al-saeed, il ressentit le besoin de confronter directement l'homme qui semblait être une menace pour la personne à qui, il éprouvait le besoin de protéger.

Cependant, dans une demeure privé du Brésil, il se retrouva face à face avec Charlie Mendes, déterminé à lui faire comprendre qu'il le connaissait mieux qu'il ne le pensait.

- "Je te connais plus que tu le crois, Charlie Mendes, déclara-t-il d'une voix calme mais empreinte d'autorité. C'est pourquoi je te mets en garde. Si jamais tu tentes de t'approcher d'elle, ou de toucher à ce qui lui est chère, tu auras affaire à moi. Non seulement je révélerai ta véritable nature aux yeux de tous, mais je prendrai également plaisir de te détruire et crois moi, je sais m'y prendre."

Charlie baissa les yeux, comprenant clairement le message.

- "Je vous promets de prendre mes distances", répondit-il d'une voix tremblante.

-"Je n'oserai plus jamais m'approcher d'elle, promis.

Le cheikh hocha la tête avec méfiance".
- "Très bonne décision", répliqua-t-il d'un ton glacial.
Sur ces mots, il quitta la demeure de Charlie, suivi de près par son fidèle compagnon, Ali Boubacar Al-Majid, son chauffeur, qui lui demanda :

- "Que faisons-nous à présent, votre majesté ?"

Le cheikh prit une profonde inspiration, ses pensées tournées vers elle, l'unique personne qui arrivait à emprisonné ses pensées.

- "Nous allons à Belize", déclara-t-il d'une voix déterminée".

-"J'ai besoin de m'assurer qu'elle est en sécurité, loin de toute menace."

Ali Boubacar acquiesça, comprenant l'urgence de la situation.

- Très bien, votre majesté, dit-il avant d'ouvrir respectueusement la portière à son Roi.

Mais tout juste après son départ, Charlie Mendes plongea Alba dans un abîme de reproches incessants, comme si tous les malheurs qui les accablaient étaient de sa faute. Chaque jour, il la soupçonnait d'être l'instigatrice des drames qui s'abattaient sur leur famille.

Ce soir, dans leur demeure silencieuse, la tension entre eux atteignit un point de rupture. Il cherchant à comprendre comment le cheikh pouvait prendre la défense de Yasmine, sa nièce, si elle n'était pas une sorcière, osa émettre une question tremblante.

Mais avant qu'il ne puisse obtenir une réponse, Charlie Mendes se laissa submerger par la colère. Sans aucune considération pour son épouse, il la gifla violemment, une fois, puis une seconde fois tout en s'en ficha du mise garde du cheikh. Le son des gifles résonna dans la pièce, témoignant de la violence qui imprégnait leur relation.

Les joues rougies et les yeux embués de larmes, Alba Perrone tenta de trouver le courage de s'exprimer.

- "Ma nièce est juste chanceuse de tomber sur la bonne personne ,je ne sais pas comment je fermais mes yeux pour tomber sur une telle malédiction que toi".

- "Ne crois pas que je suis idiot Alba,  murmura-t-il d'une voix ferme. Je sais pertinemment tout ce que tu faisais dans mon dos. C'est à cause de toi qu'elle n'a pas pu obéir à mes ordres. J'ai naïvement espéré que nous pourrions un jour retrouver notre bonheur, mais maintenant, je refuse d'être vaincue. Tu seras ma nouvelle cible".

-  "Non.....tu....tu ne feras pas ça ?" Balbutiant elle.

Mais , sa réponse fut un rire méprisant.
- "Et qui va m'en empêcher, hein?" "Ton précieux Sultan?", ricana-t-il avec dédain.

- "Malheureusement, il ne viendra pas à ton secours".