Chapitre 8: "Le cœur qui dicte les décisions"

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Le cheikh ignora son salut poli et se tourna plutôt vers sa mère, cherchant à affronter son regard.

- "Non cette-fois tu es allée trop loin mère, déclara-t-il d'une voix ferme."

- "Le devoir de me trouver une femme ne concerne que moi alors, sous les respect que je t'accorde, j'exige que tu puisses demandé à cette fille de rentrer d'où elle vient s'il-te-plaît."

Sa mère tenta de se justifier :
- "Je suis ta mère et j'essaie simplement de faire ce qui est bon pour toi."
-"Tu es ma mère, mais cela ne te donne pas le droit de prendre des décisions aussi importante à mon égard, répliqua t-il avec détermination. "
- "Tu dois respecter ma virilité et me laisser faire mon propre choix."

La reine baissa les yeux, se sentant désarmée devant la détermination de son fils. Elle avait agi par amour et par souci pour son avenir, mais elle comprenait désormais qu'elle avait outrepassé ses limites en cherchant à imposer sa volonté.

- "Je te comprends, mon fils, mais essaie de me comprendre aussi. Je ne fais cela que pour ton bien. Aliya est une jeune femme bienveillante, et sa famille est honorable.

J'ai pensé que vous pourriez former un couple solide, surtout au vu des attentes du peuple envers leur cheikh, implora-t-elle avec une pointe de désespoir dans la voix."
Zayn Faris Ahmad bin Al khalid secoua la tête, refusant de se laisser influencer par les convenances sociales ou les attentes du peuple.

- "Mère, je comprends tes préoccupations, mais laisse-moi faire mon choix, s'il-te-plaît. Le peuple n'a rien à voir là-dedans, car c'est moi seul qui vais me marier et qui porte l'obligation de trouver une épouse. Peu importe ses qualités ou sa lignée familiale, mon cœur ne lui appartient pas."

- "Aliya est la bonne personne pour toi, insista sa mère avec un soupçon de désespoir dans sa voix."

- "C'est toi qui le dis, mais moi, je ne la veux pas, répliqua le cheikh, cambrant son dos pour exprimer sa détermination."

Sa mère soupira et tenta de reprendre la parole, cherchant à apaiser les tensions grandissantes :
- "Écoute, Zayn ! Je n'ai pas encore finis..."

Mais le cheikh, agacé par la persistance de sa mère, l'interrompit sans ménagement :
- "Si c'est à propos de cette fille, ça ne vaut pas la peine. Je ne la connais pas et je ne veux pas la connaître. Je suis l'héritier du trône, et je ne peux pas me permettre de prendre une décision aussi importante sous la pression ou l'influence de qui que ce soit, même pas toi mère."

Sa mère baissa les yeux, laissant échapper un soupir résigné. Elle comprenait la fermeté de son fils et savait qu'elle ne pouvait pas le forcer à accepter une union qu'il ne désirait pas.

Il se leva de table, son visage affichant une détermination sans faille.

- "Je vais prendre un peu d'air", annonça-t-il d'une voix calme mais ferme.

- "J'ai besoin de réfléchir et de clarifier mes pensées."

Sans attendre de réponse de sa mère, il quitta la pièce, laissant derrière lui une atmosphère chargée d'émotions contradictoires.

Les paroles échangées avec sa mère tourbillonnaient dans sa tête, tandis qu'il cherchait un endroit paisible pour se recueillir et prendre une décision qui lui appartenait et lui appartenait seul.

Après toutes ces querelles, c'est maintenant qu'il se souvient de son si jolie  et rayonnant visage aux traits fins. L'image de la fille ne cesse de hanter ses pensées, comme une mélodie captivante qui joue en boucle dans son esprit.

Zayn Faris Ahmad bin Al khalid, le cœur empli d'une curiosité grandissante, saisit son téléphone et il composa le numéro de son détective, espérant obtenir plus d'informations sur cette mystérieuse jeune fille qui avait réussi à se faufiler dans les recoins les plus profonds de son esprit.

Le téléphone sonna plusieurs fois avant qu'une voix familière ne réponde de l'autre côté de la ligne.

- "Allo! Votre Altesse ?" dit le détective d'une voix respectueuse.

Il prit une inspiration profonde pour calmer les battements frénétiques de son cœur.

- "Comment va la fille ?" demanda-t-il, sa voix teintée d'une excitation contenue.

- "Elle va très bien, je ne la quitte pas des yeux, répondit-il d'une voix assurée.

- "J'ai suivi ses mouvements de près et j'ai découvert quelques détails intéressants sur sa vie et ses activités quotidiennes."

Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres, ses yeux étincelant d'un mélange d'espoir et d'appréhension.

- "Très bien, continue de la surveiller, ordonna-t-il d'une voix à la fois ferme et empreinte d'une émotion qu'il peinait à dissimuler."

Le détective acquiesça silencieusement, comprenant l'urgence de la situation, et raccrocha, lui laissant seul avec ses pensées qui s'emballent à l'idée de découvrir davantage sur cette fille qui avait capturé son attention d'une manière si envoûtante.

Le palais résonnait d'une agitation fébrile alors que Zayn Faris Ahmad bin Al khalid se dirigeait vers ses appartements. Son esprit était maintenant rempli d'une détermination inébranlable.

Il ne pouvait plus attendre. Il devait la retrouver, pour calmer cette bête qui fulminé en lui.

- Je vous écoute votre Altesse, répondit Amir saeed bin Al-Nasser, son fidèle serviteur et main droit, de l'autre côté de la ligne.

- Prépare mon vol pour le Mexique. Je veux que tout soit en ordre dans une demi-heure, déclara-t-il d'une voix empreinte d'une urgence palpable.

- Considère comme si ce déjà fait, votre Altesse, répondit-il avec une dévotion sans faille.

Le cheikh raccrocha, remettant soigneusement son téléphone dans sa poche. Il sentait l'excitation monter en lui alors qu'il se tournait vers sa gouvernante.

- Préparez mes affaires, je veux qu'ils soient près dans un quart d'heure.

Sa gouvernante, habituée à obéir sans hésitation, acquiesça rapidement et se mit aussitôt à exécuter ses ordres.
Les valises furent sorties, les vêtements soigneusement pliés, les documents de voyage préparés. Tout devait être parfait, à la hauteur de cette quête qui animait son cœur.

Le moment était venu.  Zayn Faris Ahmad bin Al khalid se tenait devant la porte de son jet privé, prêt à s'envoler vers le Mexique.
Avec un dernier regard en arrière, il monta à bord de l'avion, les moteurs vrombirent, annonçant le début d'un voyage vers l'inconnu, vers une rencontre qui pourrait changer son destin à jamais.

SOUS L'EMPRISE DU CHEIKHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant