GILETS JAUNES

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Nepouvant pas me rendre sur le terrain pour multiples raisons, je dédie cette histoire àtous ces hommes et à toutes ces femmes qui luttent contre les oppresseurs, pour notre avenir et la liberté de notre pays...

Lecteurs, lectrices, vous n'êtes en aucun cas obligé de la lire...

Merci.

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-Ehren es-tu prêt ! (Jean)

-Ouais, on peut y aller, as-tu tout pris pour te protéger ? (Ehren)

-Ouais, Livaï sait-il, que tu y vas ? (Jean)

-Tu es fou, il va me tuer.

-Eh les gars, on y va, Mikasa et Annie sont en bas ! (Armin)

Lescinq amis sacs au dos partent dans les rues de Paris rejoindre deuxautres de leurs camarades Bertold et Reiner qui se trouvent près de l'Arc de Triomphe...

Arrivéssur les lieux, les sept amis s'équipent de leur gilet jaune, demasque pour se protéger des gaz lacrymogènes, de lunettes de plongée, d'un casque, de protèges-tibia et de ce qui faut pour protégerleurs épaules contre les coups de matraques...

Lepetit groupe rejoint la formation des gilets jaunes et se mêlent aupeuple en colère...

Lepeuple marche sur l'avenue des Champs-Élysées, tout en hurlant leur colèrecontre les ceux qui nous gouvernent et en affrontant les forces dudésordre avec bravoure...

Lessept amis se mettent à courir lorsque les Compagnies Républicaines,les Gendarmes et les Policiers les chargent, ils se dispersent dans lafoule tout en évitant les coups et peut-être l'arrestation...

Lesgens se regroupent, ils crient, ils sifflent, ils chantent des airs contre l'empereur, après quelque temps, ils repartent au front, ils lancent des pavés qu'ils ont retirésde la route afin de se défendre comme ils le peuvent, ils font des barricadesavec tout ce qu'ils trouvent, certains essayent de discuter avec lesforces du désordre qui les matraquent ou les chargent sans aucunes raisons valables...

Aucunesdiscutions possible avec ses hommes peu importe le peuple lesaffrontent courageusement...

Lesamis se sont retrouvés, ils se remettent dans la foule, des cris, uneautre charge, les hommes se dispersent une nouvelle fois, les sept amiscourent, ils se réfugient dans un magasin, ils reprennent leur souffle, ils attendent quelques minutes puis le groupe de gens se reforme encore pourla énième fois de la journée...

Desinsultes fusent de toutes parts, des cris de mécontentements, tout lemonde chante la marseillaise en cœur, certains brandissent ledrapeau national, le peuple depuis bien longtemps est uni et serassemble pour la première depuis le mois de mai mille neuf cent soixante-huit...

Denouveaux jets de lacrymogène, de nouvelles charges, des sirènes dePolice qui résonnent dans la plus belle avenue du monde, des feuxpartout sur la route, des barricades, des cris, on se croirait entemps de guerre et c'est bien la guerre, celle du peuple révolté, celledu peuple meurtri...

Lesheures s'égrainent ainsi dans la fin de l'après-midi, entre desheurts, des cris, des charges et ainsi de suite...

Ehrenet ses camarades sont devant lorsque les forces de l'ordre se mettentà charger une nouvelle fois, le jeune homme tombe au sol, il est matraqué par trois policiers, un des robots cops lui retire sa jambière, ses amisviennent l'aider, ils repoussent les hommes en uniforme, ils l'aident àse relever, il boite un peu, rien de cassé, tout va bien...

RECUEIL D'HISTOIRES 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant