19. 𝖱𝖾́𝖼𝗈𝗇𝖿𝗈𝗋𝗍.

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𝒜𝓊𝓉ℴ𝓂𝓃ℯ 🍂





Shana





Cette semaine est passée très vite. Je ne sais pas si je dois être contente ou non. Entre Zaylan et moi, c'était un peu... pimenté.

Il me cherchait et moi aussi. Ouais, je le désire complètement je crois.

Mais... je sais que le jour où je vais franchir cette limite, je vais me dégonfler... Ou alors peut-être que je réussirai à prendre sur moi ?

Je refoule cette question. Non ! Ce n'est pas le moment de penser à ça. Il faut que j'avance, que je profite de la vie.

Je ferme la fermeture de mon sac que je viens de finir pour ce petit week-end.

Je suis partagée entre le fait d'être contente de passer du temps avec Zaylan ou paniquée de justement passer du temps AVEC lui.

Qu'est-ce qu'il va se passer pendant ce week-end ?? Et si...

— Putain, Shana, tais-toi... soufflé-je pour moi-même.

Je me retourne le cerveau à penser tout le temps. Mon portable vibre sur mon lit. Je le prends et ouvre le message d'Adrián.

𝖠𝖽𝗋𝗂𝖺́𝗇 :𝖯𝗋𝗈𝖿𝗂𝗍𝖾 𝖻𝗂𝖾𝗇 𝖾𝗍 𝗌𝗎𝗋𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝖽𝖾 𝖼𝗈𝖼𝗁𝗈𝗇𝗇𝖾𝗋𝗂𝖾 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝖹𝖺𝗒' !

Nouveau message.

𝖠𝖽𝗋𝗂𝖺́𝗇 :𝖩𝖾 𝗏𝖾𝗎𝗑 𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖽𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗅𝗌. 𝖠𝗅𝗅𝖾𝗓, 𝖻𝗂𝗌𝗈𝗎𝗌 !

Je peux pas m'empêcher de sourire.

𝖬𝗈𝗂 :𝖨𝗅 𝗏𝖺 𝗋𝗂𝖾𝗇 𝗌𝖾 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾𝗋 !𝖬𝖺𝗂𝗌 𝗈𝗎𝗂... 𝗍𝗎 𝗌𝖺𝗎𝗋𝖺𝗌 𝗍𝗈𝗎𝗍 !

𝖠𝖽𝗋𝗂𝖺́𝗇 :𝖠𝗁𝗁 𝗀𝖾́𝗇𝗂𝖺𝗅 !!

Je me suis beaucoup rapprochée d'Adrián, c'est devenu mon meilleur ami et mon confident. Bien évidemment, il ne sait pas pour Martin.

Personne ne sait.

En parlant de lui, je ne l'ai pas revu depuis le skatepark. Et heureusement d'ailleurs, sinon je ne sais pas comment j'aurais réagi.

Quelqu'un toque à ma porte, j'éteins mon portable et pousse un soupir.

Il y a deux possibilités : 1) ma mère qui va me dire de me dépêcher car on va partir 2) ma sœur qui veut venir me dire au revoir parce que je ne lui ai pas parlé de la semaine.

Mon père, lui, n'entre jamais dans ma chambre donc impossible que ce soit lui. J'avance, doucement mais sûrement puis ouvre la porte.

Bon, eh bien, c'est la solution deux.

Je suis contente de la voir, mais j'ai tellement mal aussi. Notre lien s'est cassé... Tout ça de ma faute...

— Ça va ? me demande-t-elle hésitante.

J'hoche la tête et retourne vers mon lit pour prendre mon sac.

— Cool...

Je me retourne et la vois en train de regarder la déco de ma chambre, comme si elle avait changé en quelques mois...

— Bon, t'es venue pour faire quoi ? craché-je.

Mes mots sont froids, sûrement comme l'expression de mon visage. Mais mon cœur est tout l'inverse.

ZAYLANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant