Alexander passa les heures suivantes à veiller sur Nikolas, s'assurant que son sommeil ne soit pas trop perturbé. Le silence de l'appartement n'était brisé que par la respiration régulière de Nikolas, qui, malgré un sommeil agité, semblait enfin trouver un peu de répit.
Assis au bord du lit, Alexander ne pouvait s'empêcher de repenser à la soirée et à la peur qu'il avait ressentie en voyant son ami s'effondrer sous la douleur.
Il se remémorait tous les moments passés ensemble, les discussions tardives, les rires partagés, et même ces silences où aucun mot n'était nécessaire. Nikolas avait ce don d'apaiser Alexander, une présence qui, sans qu'il sache vraiment pourquoi, l'attirait inexorablement. Mais cette soirée avait aussi éveillé en lui une profonde inquiétude. Il se demandait combien de fois Nikolas avait traversé ce genre de crise tout seul, sans personne pour l'aider ou le soutenir.
Quand il vit que Nikolas dormait profondément, Alexander se leva et rejoignit le salon, examinant la pièce une nouvelle fois comme si c'était la première fois. Il tourna la tête vers l'enclos du petit cochon d'Inde qui tentait d'escalader la grille. Alexander s'approcha lentement et tendit la main. L'animal, qui bougeait dans tous les sens, s'arrêta soudainement et renifla la main d'Alexander.
Amusé par l'énergie de la petite boule de poils, Alexander sourit en pensant que cet animal ressemblait bien à Nikolas : vif, curieux, et plein de vie. Doucement, il caressa la fourrure du rongeur, qui se calma un instant sous ses doigts. Mais dès qu'Alexander arrêta, le cochon d'Inde tenta de grimper sur sa main, et une fois dans sa paume, il le mordit au bout du doigt.
- Aïe ! s'exclama Alexander, plus surpris que blessé.
Le cochon d'Inde s'échappa rapidement et courut à toute vitesse vers la chambre où dormait Nikolas, comme s'il savait exactement où il voulait aller. Alexander, massant son doigt, le suivit des yeux avant de se précipiter derrière lui.
Le petit animal traversa le salon et, en quelques secondes, grimpa sur le lit où Nikolas dormait encore profondément. Une fois sur le lit, il se glissa sous la couverture et se blottit contre son maître, cherchant visiblement un peu de chaleur et de réconfort.
Alexander arriva à la porte de la chambre et observa la scène, un sourire tendre aux lèvres. Le cochon d'Inde semblait avoir trouvé sa place contre Nikolas, qui, dans un demi-sommeil, tendit instinctivement la main pour le caresser. Alexander resta silencieux, de peur de perturber le moment.
Nikolas ouvrit légèrement les yeux, sentant un mouvement à côté de lui. Il trouva le cochon d'Inde blotti contre lui et, malgré la fatigue, esquissa un sourire.
- Qu'est-ce que tu fais là, toi ? murmura-t-il d'une voix rauque, encore marquée par la fatigue.
Alexander, toujours près de la porte, s'avança doucement.
- Désolé, je crois que c'est ma faute. Je voulais juste lui dire bonjour, et il a décidé qu'il préférait être avec toi, dit-il en souriant.
Nikolas leva les yeux vers Alexander, un peu surpris de le voir encore debout.
- Tu aurais dû dormir, Alex, dit-il doucement avec une pointe de reproche dans la voix. Je vais mieux maintenant, tu n'as pas besoin de veiller sur moi toute la nuit.
Alexander haussa les épaules et s'approcha du lit. Il s'assit sur le bord, en faisant attention de ne pas réveiller le petit rongeur confortablement installé.
- Je voulais juste m'assurer que tout allait bien. Et puis, il semble que ton petit copain ici soit un bon juge de caractère, il a compris que tu avais besoin de lui.
Nikolas sourit en regardant son cochon d'Inde, déjà endormi contre lui. Il soupira, la fatigue le rattrapant à nouveau.
- Merci, Alexander. Pour tout. Tu es resté alors que tu n'avais aucune obligation. Je ne sais pas comment te remercier.
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| Les Accords D'un Cœur |
RomanceAlexander, un jeune écrivain en manque d'inspiration, trouve refuge dans un restaurant où un jeune chanteur va très vite attiré son attention. (Je ferai un meilleur resumé plus tard)