Nessayem

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Selem aleykoum, comme vous l'avez remarqué j'ai fait une pause car je ne ressentais plus cette envie d'écrire ce qui n'est pas dans mon habitude

Je vais essayer d'être plus actif car avec les cour qui arrive ça risque d'être compliqué mais jamais dire jamais !!

Je me sentais tout simplement pas bien mais al hamdoulilah c'est passé !!

J'espère que vous allez aimer ce chapitre dont j'ai eu du mal à écrire avec mon état

Bonne lecture ❤️ ( Y.love)

NESSAYEM

— Toi tu viens avec moi réclame Selim

Avant qu'il ne me saisisse par le poignet, plusieurs détonations résonnèrent, brisant le silence.

C'étaient des coups de feu. Instinctivement, je me jetai au sol. Les garçons dégainèrent leurs armes, et le cauchemar reprit, encore une fois...

— Où vous la cacher.

— Comme ont ce retrouve

Selim m'a attrapé par le col et a pointé son arme sur ma tempe. Le souffle coupé, j'ai levé les yeux et mes larmes se sont mises à couler en reconnaissant celui qui se tenait devant moi :

Ismaël... Son regard était différent, empreint d'une pureté et d'une sincérité que je ne lui avais jamais vues. Pourtant, il n'avait pas changé, ces mêmes yeux gris me scrutaient avec intensité.

Pour la première fois depuis que nos liens s'étaient tissés, je ressentais une étrange envie. Sa présence, devenue une habitude, m'avait cruellement manqué. Manqué ? Oui, bizarrement, c'était bien cela...

— Relâche la

— T'en a mis du temps à la retrouver lance Selim

— Je t'ai dit de la relâcher.

La plupart des hommes de Selim gisaient déjà sans vie, tandis que ceux d'Ismaël, bien plus nombreux, dominaient la scène.

— Essaye de l'attraper

Selim me poussa en avant alors que les balles crépitaient à nouveau. Ismaël ne nous quittait pas des yeux, et la peur me dévorait à l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose.

Mon beau-père était aussi là, et voir Jamal, Yasin, et Evin à ses côtés me réchauffait le cœur. Ils s'étaient sacrifiés pour moi, et c'était la première fois que quelqu'un agissait ainsi envers moi. Cela m'a profondément émue.

Rassemblant tout le courage qu'il me restait, j'ai mordu le poignet de Selim et me suis mise à courir. La première pensée qui me traversa l'esprit fut Ismaël.

Je le cherchais désespérément du regard, et lorsque nos yeux se croisèrent, je courus vers lui sans réfléchir. Peu m'importait ce qui pourrait m'arriver

— Ismaël...dis-je

— Gülüm...

Il m'a pris dans ses bras, et un immense soulagement m'envahit d'être enfin auprès de lui. Ses mains se posèrent délicatement sur mes joues, essuyant mes larmes tremblantes.