NESSAYEM- Où tu crois aller puta
Selim...
Il tenait son arme braquée sur moi, la menace pesante dans l'air. Pas à pas, je reculais, mon cœur battant à tout rompre, la peur me paralysant peu à peu. Jamais je ne m'étais senti aussi vulnérable, aussi terrifié.
Son regard, sombre et empli de malveillance, me glaçait le sang. Il émanait de lui une cruauté froide qui me pétrifiait, rendant chaque instant plus insoutenable que le précédent
- Laissez...moi partir...je..je vous en supplie
Il riait, savourant ma faiblesse, se délectant de ma terreur. À ses yeux, je n'étais rien, qu'une ombre fragile, insignifiante face à sa cruauté. Chaque éclat de rire qu'il laissait échapper me brisait un peu plus, me rappelant ma vulnérabilité. Tout cela n'était pour lui qu'un jeu, un divertissement cruel.
Je n'aspirais qu'à une chose : que ce cauchemar prenne fin, que je puisse rentrer, retrouver une vie normale. Jamais, en épousant Ismaël, je n'aurais imaginé que mon existence basculerait ainsi, que je serais plongée dans une telle horreur
- Ramène toi avant que je ne te butte la deuxième jambe
J'avançais lentement vers lui, feignant une force que je ne ressentais pas, tentant désespérément de m'échapper.
Mais il m'a brutalement saisi par les cheveux, d'un geste si violent que l'élastique qui les retenait a cédé sous la pression. Mes cheveux tombèrent en cascade, tandis que je réalisais l'ampleur de sa puissance. Il n'était pas un homme, mais un véritable ogre, implacable et monstrueux.
- Eh eh tout doux Selim j'avoue qu'elle ma foutue une putain de raclé mais ont touche pas au cheveux c'est sacré dit Carlos
- Ferme ta putain de geule Carlos tu t'es fait baiser par une fille t'as pas honte ? Préviens tout monde et rejoins moi dans la voiture toi tu reste bien prêt de moi, apporte un chouchou aussi
Il me tenait toujours fermement par les cheveux, et la douleur était si intense que j'avais l'impression qu'il m'arrachait le crâne. Quand il m'a enfin lâchée, même si ce n'était que pour quelques secondes, j'ai ressenti un bref soulagement.
Mon cuir chevelu, libéré, pouvait à nouveau respirer, mais mes cheveux, maintenant détachés, me gênaient, ajoutant à mon inconfort. Je boitais, ma jambe toujours douloureuse, la blessure loin d'être guérie.
Je peinais à suivre son rythme, il marchait si vite, sans aucun égard pour ma souffrance. Pour lui, ma douleur n'avait aucune importance, alors que c'était à cause de ces monstres que j'étais blessée, risquant de perdre ma jambe.
Il m'a violemment poussée dans la voiture, ma jambe heurtant le bord avec une force qui m'arracha un cri étouffé. En cet instant, face à lui, je n'avais plus l'impression d'avoir affaire à un être humain, mais à une bête cruelle et insensible. Il est monté à l'arrière avec moi, prenant place à mes côtés, tandis que le fameux Carlos s'installait au volant et que Wissal prenait la place du passager.
Un désir brûlant de vengeance monta en moi, l'envie d'étrangler Wissal par derrière me submergeant, mais Selim, implacable, serra mon poignet avec une telle force que toute tentative de rébellion me fut impossible.
- Qu'est ce qu'elle fait avec nous la morveuse ? Questionne Wissal
- Un conseil idiota tu devrais moins l'ouvrir je te rappelle que t'es du même niveau qu'elle, sans la doña tu n'es rien réplique Selim

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Nessayem
RomantizmL'amour, c'est lorsque le bonheur de l'autre est aussi important que le sien De l'antagonisme à l'affection, il n'y a parfois qu'un pas que l'amour peut franchir