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- Arrête de bouger et laisse-moi mettre ce putain de bandage grogna Selim

Ses yeux brûlant d'impatience, ses doigts fermes et sûrs parcouraient la peau nue avec une autorité sans compromis

- Me...touche..pa...s dis-je avec difficulté

J'étais en short, il m'avait retiré mon bas, et la douleur à ma jambe était insupportable. C'était Selim qui me soignait, cet homme répugnant. Il ne méritait pas sa beauté; il était aussi mauvais à l'intérieur qu'à l'extérieur

- Je suis obligé de te toucher pour te soigner ne sois pas bêtes bonita

Il avait fini de m'appliquer le bandage. Je me relevai difficilement du lit; cette fois-ci, je n'étais pas dans une cave encombrée mais dans une chambre. Semblable à la mienne, elle était immense et belle, sans besoin de plus de détails pour la décrire

- Qu'est-ce  que vous me voulez...?

- Si tu pose encore une question je te colle une balle dans la tête

La porte s'ouvrit brusquement, et c'était la femme, accompagnée de Wissal, j'avais presque les larmes aux yeux en la voyant. Elle cachait une arme sous le bas de sa taille, et son regard déterminé en disait long sur ses intentions

- La famille est réunies je suis si contente que nous nous retrouvions dit la dame

- Comment t'as pu me faire ça lui questionne-je

Elle plaça ses ongles autour de mes joues et les caressa doucement. Le contraste entre la douceur de son geste et la froideur de son regard me glaça le sang

- Tu es tellement naïf ma pauvre...

Ma tête s'enfonça dans le coussin lorsqu'elle me poussa d'un geste brusque. Elle éclata de rire, un rire glaçant qui résonnait dans la pièce

- Donc pendant tout ce temps tu te foutais entièrement de ma geule je me SUIS SACRIFIÉ POUR VENIR POUR TOI WISSAL TU COMPRENDS POUR TOI ??? Hurle-je avec dévouement

J'avais une rage brûlante en moi, mais ils m'avaient attaché avec des menottes à mon poignet droit. Je n'avais qu'une envie : la tuer de mes propres mains. Elle m'avait littéralement trahie... ma meilleure amie. Je ne réalisais pas ce qui se passait ; nous nous étions toujours soutenues l'une l'autre.

Jamais je n'aurais imaginé quelle travaillerait dans une mafia avec des criminels.

Des criminels...

- Sortant avant qu'elle te défigure le visage ajoute Selim

Ce connard.

- LAISSER MOI SORTIR JE VOUS JURE QUE VOUS LE PAYEREZ crie-je

Mes larmes devenaient très abondantes, non pas de tristesse mais de rage, rongées par la trahison et le désespoir. Je n'étais plus dans un état d'esprit positif.





   SELIM

Oui, j'ai abusé. Mais voir cette pauvre gamine m'a fait rire. Ils étaient soi-disant amis, mais ils ne se correspondaient pas du tout. D'un air détaché, je tirai sur ma cigarette en observant la patronne hurler sur Carlos. C'était toujours intéressant de le voir se faire

Je suis allé les rejoindre pour comprendre ce qui se passait

— Mais Patronne, j'avais tellement faim. Il fallait bien que je m'arrête. Je n'allais pas manquer ces bonnes quesadillas, c'est le seul resto qui me rappelle le Mexique, répliqua Carlo

La doña ne manque pas de lui donner une gifle décidément aujourd'hui tout le monde veut me faire rire

— Et moi, hijo de perro, je te paye pour te goinfrer le ventre ? T'as perdu toute ma came, ces putes nous l'ont volée. Trouve un moyen de me ramener ma came dès ce soir, sinon je ne manquerai pas de te détruire

Je tenais Carlos par l'épaule. Malgré le fait qu'il soit un peu dans la merde, il gardait toujours le sourire. C'est ce que j'aime chez lui. Sa bonne humeur anime toute la villa.

— Je t'accompagne si tu veux, hermano. J'ai besoin de me vider l'esprit. Cette salope n'a pas cessé de pleurer, et ça me casse vraiment les couilles de l'entendre.

- Elle vient avec vous j'ai une urgence au Mexique je reviens dès demain et je veux ma came fini la doona

Je n'avais pas mon mot à dire et putain encore cette pute qui vient tout gâcher je vais devoir faire le babysitteur

- Avec une jambes en moins vous pensez sérieusement qu'elle ira loin c'est risqué doña

NESSAYEM

Je luttais contre la douleur à ma jambe, suant à grosses gouttes et presque à bout de souffle. Je ne pouvais qu'espérer que ce cauchemar prenne fin. Qu'avais-je bien pu faire pour mériter ça ? Pourquoi moi ? Quel lien avais-je avec toute cette histoire ? La porte grinça, et mon cœur se mit à battre la chamade. En s'ouvrant, elle révéla un homme au...

Devant nous se tient un jeune homme au teint hâlé il m'avait l'air mexicain, arborant des cheveux sombres et bouclés qui encadrent son visage avec une élégance décontractée

Ses sourcils épais, d'un noir profond, accentuent le regard intense de ses yeux sombres qui semblent contenir une histoire à part entière.

Une barbe soignée, associée à une moustache pleine, son nez, d'une taille modeste, s'intègre harmonieusement à la symétrie de son visage, tandis que ses lèvres charnues et bien dessinées complètent son physique

Il avait lui aussi un tatouage en serpent au niveau du coup et des tatouages dont je ne connaissais pas la signification

Son expression neutre, le regard différent de ceux des autres il m'a sourit il m'a sourit ?

- Qu'est-ce que vous me voulez, si c'est pour me coller une balle dans l'autre jambe je vous en prie faites comme l'autre folle

— J'ai l'air d'un fou ? Tu m'as vexé. Je t'assure que je ne te ferai aucun mal, encore moins te coller une balle dans la jambe. J'imagine que c'est cette salope de Wissal qui t'a fait ça ? me demanda-t-il

Il avait raison sur ce point il avait l'air vraiment sympathique contrairement au autres mais bon je ne lui fait absolument pas confiance au criminel

- Tu as vite deviné tu gagnes un point

- Lève toi ont est obligé de t'emmener avec nous ma princesse

Il m'a détacher du lit j'ai refoulé mon pignet que celui-ci était rouge

J'avais envie de lui donner un énorme coup et m'enfuir mais comme je l'ak examiné de la tete au pied

Sans réfléchir je l'ai poussé du mieux que je pouvais au sol et bizarrement ça à marcher

J'ai couru

- Oh la pute... j'ai tous sauf en vie de jouer à touche touche je viens de finir un gros bol de céréale ça serais dommage de gerber

Je ne me suis pas retourné la villa étais tellement énorme je ne savais pas où me diriger il avait tellement d'hommes armés

- Où tu crois aller puta

Selim...

À suivre...

Vous avez des théories sur le pourquoi du comment cette mafia kidnappe Nessayem ?

NessayemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant