La fin des contes

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On s'est croisé un jour d'été,
Et c'est hier que nos âmes se sont liées.

Quand tes lèvres glacées ont frôlé les miennes,
Avant de s'y accrocher, comme un doux problème.

J'ai allumé ma cigarette après ton départ,
Brûlant mes doigts pour oublier ce hasard,

Pour me convaincre que cet amour que j'ai nié
N'était rien d'autre qu'un mirage à effacer.

Mais au fond...

Est-ce que je voulais vraiment résister ?
Me convaincre de ne pas tomber, de m'échapper ?

En vrai...

J'aimais capturer ton attention,
Consumer ton amour, puis reprendre le large sans raison.

Ça me rassurait d'avoir quelqu'un, un pilier,
Pour la première fois, je me sentais aimée.

Et malgré moi, je m'y suis attachée,
Mais même dans les contes, tout doit se terminer.

Je me demande si, sans moi, tu es mieux,
Si tu es retombé dans un monde fade, silencieux.

Si tu as retrouvé confiance, un chemin,
Ou si tu portes toujours un masque incertain...

Mes mauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant