Chapitre 12

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PDV ARTHUR

" Arthur putain ! " hurla-t-on dans mes pauvres oreilles de bon matin. J'ouvrai doucement un œil puis l'autre. On me secoua les épaules comme s'il fallait s'enfuir de toute urgence.

- Putain va te faire foutre, il est tôt...

- Il est treize heure Arthur ! On avait un accord ! Tu devais faire le ménage !

Je me redressai difficilement sur le matelas installé sur le sol de la chambre d'ami. Jade s'égosillait à qui voulait bien l'entendre, et ce n'était pas mon cas. Elle me cassait déjà les burnes.

- Ne me casse pas la tête, je vais m'en occuper.

Ses boucles dansaient sur sa tête au rythme de sa voix atroce. Je me mis sur mes pieds, me redressant de toute ma hauteur. Je la dépassai d'une bonne tête. Je m'approchai d'elle, et, sans aucune douceur, je l'attrapai par les épaules pour la tourner vers moi. Elle hurla, me défiant droit dans les yeux :

- Je vais te foutre dehors Arthur.

J'explosai de rire. Elle était super drôle ce matin.

- Tu ne feras jamais ça, dis-je en empoignant son cou de ma main.

L'air commença à lui manquer à mesure que je resserrai ma prise, mais elle m'envoya un coup de genoux dans les couilles, ce qui me fit lâcher. Quelle salope ! 

- Tu ne sais pas ce que tu viens de faire, salope ! m'écriai-je, tenant mes burnes entre mes doigts. 

Elle se planta devant moi, me toisant comme un coq. Je ne pouvais pas nier que pour une femme elle avait des couilles.

- Regarde moi bien chéri, me dit-elle, un grand sourire sur la face, j'ai été élevée avec deux grands frères, et j'ai vécu dans une cité. Ici c'est moi qui tient tes couilles. Si je décide que tu te mets à quatre pattes pour me lustrer les chaussures, tu le fais et tu discutes pas.

J'explosai de nouveau de rire, soutenant son regard. J'allais pas me faire dicter les lois par une pétasse quand même !

- Et tu vas faire quoi même ? Espèce de petite pute, c'est pas ce que tu dis quand tu me supplies de te prendre.

Elle m'empoigna les couilles et serra si fort que je sentis mon sang s'évaporer de mes parties génitales. Elle colla son genou dans mon ventre, me forçant à m'agenouiller devant elle. Son autre main empoigna mes cheveux, basculant ma tête en arrière. Ses longues griffes roses se promenèrent sur ma pomme d'Adam, me caressant d'une trainée d'égratignures. 

- Je n'hésiterai pas à te faire du mal. Tu crois qu'une jolie fille comme moi a pu monter un bar pareil en restant toute gentille ? J'ai plus de couilles que tu n'en auras jamais.

J'eus du mal à déglutir pour la première fois de ma vie. Elle me tenait par les couilles, littéralement. Je commençai à vraiment souffrir le martyr, alors j'articulai faiblement :

- Je vais faire le ménage.

Elle afficha un sourire satisfait, avant de desserrer sa prise. Elle attrapa le balai, et me le jeta dessus, en ricanant. 

- J'ai hâte qu'on se retrouve pour discuter de nos journées respectives ce soir, mon chou !

Elle tourna ses gros talons affreux, et se dirigea vers la sortie de l'appartement.

Je massai mes attributs, assis sur les fesses par terre. Elle m'avait pas loupé la conne. Je me relevai et m'attelai au ménage, comme elle l'avait ordonnée. Une fois que j'eus fini, je réfléchissais à ce que je pouvais faire pour me détendre. J'avais besoin de me changer les idées. 

AmaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant