Chapitre 23

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PDV AARON

Mes mains entourèrent sa taille tandis qu'elle pressait ses lèvres contre les miennes. Mon corps s'était embrasé à la seconde où elle avait mis un pied ici, et il était inarrêtable. Les semaines de frustration de la voir avec un autre s'envolèrent en une seconde, rendant mon esprit léger. Sa bouche s'entrouvrit légèrement, et nos langues rentrèrent en contact. Je la sentis frémir légèrement, tandis qu'un frisson m'envahit. Elle se redressa un bref moment, rompant notre contact. Un long râle m'échappa malgré moi, ce qui l'a fit sourire. Ses cheveux étaient en pagaille autour de son visage, et ses joues avaient rosé. Elle était tout bonnement magnifique, et, lorsqu'elle souriait, son visage s'illuminait. Je caressai sa joue, et elle plongea ses yeux bruns dans les miens. 

- Vous êtes splendide, Madame, lui murmurai-je.

Elle détourna le regard, un peu gênée.

- Pourquoi ça te gène quand je dis ça, dis-je en attrapant son visage entre mes mains pour qu'elle me regarde.

- Parce que c'est pas vrai, répondit-elle d'une toute petite voix.

Je fronçai les sourcils, contrarié. Comment pouvait-elle penser ça d'elle-même ? J'avais besoin de lui prouver que j'étais sincère, et je voulais tellement qu'elle se voit comme je la voyais. Ni une ni deux, sans trop réfléchir, je l'attrapai par la taille. En une impulsion, je la hissai sur mon épaule, ses cris étouffés dans mon dos, mais je ne pouvais m'empêcher de sourire. Elle gesticula en braillant :

- Repose-moi ! 

A mesure que je me levai, elle s'éloignait du sol, et elle débattait de plus en plus. Je l'empoignai pour ne pas qu'elle tombe, et je me mis à traverser le jardin sous les yeux hébétés de plusieurs fêtards. Je croisai Lyse, qui me fusilla d'un regard, mais je l'ignorai. J'avais mieux à faire.

- Mais t'es fou ! Aaron ! continua Amara de me hurler dans les oreilles. 

Elle me tapa le dos de ses mains, mais je ne me dégonflai pas, nous passions la baie vitrée, et, de mon autre main, j'ouvris la porte du couloir. Quelques secondes plus tard, je la déposai sur mon lit. Elle arrêta de bouger, croisa ses bras sur sa poitrine et afficha une moue boudeuse. Je grimpai à mon tour sur le lit, me plaçant à quatre pattes au dessus d'elle.

- Tu fais la tête ? demandai-je, amusé.

Elle détourna le regard en fermant les yeux et haussant des sourcils. Sa bouche se pinça en un pli drôlement bizarre.

- Tu es un enfant, Ama.

Elle retourna les yeux vers moi, ouvrant ces derniers dans une moue choquée de mes propos.

- Je suis outrée ! cria-t-elle. 

J'explosai de rire.

- Tu as perdu, t'as parlé.

Elle me lança un regard remplit de défi.

- Je te déteste, je vais te faire la peau, cracha-t-elle en luttant pour ne pas sourire.

Je levai les mains en l'air et pris mon meilleur air innocent.

- Oh purée, je suis apeurée. Ne me faites pas de mal Madame ! m'écriai-je faussement pour me moquer d'elle.

Un éclair de défi passa de nouveau dans ses yeux, et en un clin d'œil, sans que je ne sache ce qu'il m'arrivait, elle me mit un coup dans les burnes. La douleur lancinante me traversa de part en part, et je retins de justesse un cri que j'étouffai dans ma gorge. Avec son corps, elle nous fit pivoter, et quelques secondes plus tard, c'est moi qui me retrouvait allongé sur le dos, et elle à cheval sur moi. Elle afficha un air triomphant, puis se pencha vers moi tandis que je me tenais les couilles.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 01 ⏰

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