Beyond Appearance

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Lina prend une longue inspiration et après un silence tendu, me lance d'une voix tremblante :

– Je pense que mon contrat ne sera pas renouvelé...

Je la regarde un moment, sans rien dire, préférant me taire. Ce n'est pas le moment de débattre de son avenir professionnel.

– Ce n'est pas le moment de penser à ça, souffle-je doucement.

– Ce n'est pas fait pour moi. De toute façon, continue-t-elle d'un ton désabusé, Je vais chercher un autre contrat similaire, mais ailleurs. Là où je ne devrai pas supporter des humeurs de gosses de riche pourris gâtés de merde.

Ses mots me frappent, mais c'est sa façon de parler qui commence à m'irriter. Elle semble s'en ficher royalement, comme si tout cela n'avait aucune importance.

– Si c'est comme ça que vous voyez les choses, dis-je d'une voix froide, la colère montant en moi, alors considérez que vous êtes virée. Vous pouvez partir dès maintenant.

Elle me regarde, surprise, mais pas vraiment abattue. – C'est votre père qui m'a recrutée, pas vous, réplique-t-elle, la voix pleine de défi.

Je la fixe avec une froideur glaciale. – Et moi, je vous vire. Prenez vos affaires et dégagez immédiatement.

Je me détourne d'elle pour partir, mais alors que je fais demi-tour, elle commence à déverser une série d'injures.

– Espèce d'enfant de riche pourri gâté ! hurle-t-elle, la rage déformant ses traits. – Vous et votre famille de connards privilégiés, vous ne comprenez rien à la vie ! Vous n'avez jamais eu à vous battre pour quoi que ce soit, tout vous est servi sur un plateau d'argent ! Ça me dégoûte, vous me dégoûtez ! Vous ne méritez rien de ce que vous avez, absolument rien ! Vous vous pavanez dans vos maisons de luxe, sans jamais savoir ce que c'est de se lever chaque matin en se demandant si vous allez pouvoir payer votre putain de loyer. Vous ne méritez rien de ce que vous avez !

Je me retourne, la fureur se mêlant à ma froideur. Elle me balance son venin avec une hargne que je n'avais pas anticipée. Je m'approche d'elle, mes mots tranchants comme des lames.

– Vous n'avez absolument aucune idée de ce que ces "gosses de riches" ont dû endurer pour en arriver là. Vous ne savez rien de ma putain de vie, rien du tout ! Je me rapproche d'elle, mes yeux lançant des éclairs de colère. – Tout ce que vous êtes, c'est une grosse feignasse pathétique, une lâche qui ne travaille que pour l'argent, sans jamais mettre une once de passion dans ce qu'elle fait. Vous vous plaignez de votre misérable vie, mais n'avez jamais eu le courage de faire quoi que ce soit pour la changer.

Je la fixe avec une intensité glaciale, ma voix se faisant plus tranchante. – Que ce soit la première et la dernière fois que vous parlez ainsi à qui que ce soit. Vous voulez m'insulter ? Très bien, allez-y. Mais ne parlez pas de ma famille.

Je fais un pas de plus vers elle, la surplombant de toute ma hauteur. – Mon père était prêt à vous offrir ce contrat. Mais après ce que vous venez de faire, vous ne méritez même pas un seul centime de plus venant de nous. Je fais un pas vers elle, mes yeux lançant des éclairs.

– Maintenant, bougez votre cul d'ici!

Lina tremble comme une feuille, des larmes coulant le long de son visage. Elle semble se rendre compte de l'ampleur de ses paroles, mais il est trop tard. Avant qu'elle ne puisse réagir davantage, une voix douce interrompt notre confrontation.