Alors que la douleur continuait de serrer ma poitrine, je savais que je ne pourrais pas rester en classe plus longtemps. Tout semblait se refermer sur moi, et l'idée de voir Junior et Claire ensemble me rendait malade au sens propre du terme. Je me dirigeai vers le bureau de Madame Dupont, la gorge nouée.
- Madame, je ne me sens pas très bien... je crois que je devrais rentrer chez moi, dis-je d'une voix tremblante, en essayant de paraître aussi sincère que possible.
Madame Dupont me regarda avec un mélange d'inquiétude et de compréhension.
- Oh, ma pauvre, tu as l'air pâle. Tu devrais rentrer te reposer. J'espère que ce n'est rien de sérieux, répondit-elle en signant mon billet de sortie.
Je hochai la tête, trop bouleversée pour parler davantage, et je quittai la classe aussi vite que possible. Une fois dehors, l'air frais me frappa, mais ne fit rien pour alléger le poids sur mon cœur. Je marchai rapidement jusqu'à la maison, mes pensées tourbillonnant autour de ce que j'avais entendu. Arrivée chez moi, je m'enfermai dans ma chambre, essayant de trouver un semblant de paix. Mais la douleur restait présente, un rappel constant de ce que je venais de perdre, ou plutôt, de ce que je n'avais jamais eu.
Une fois rentrée chez moi, la douleur et la confusion se mêlaient en un tourbillon étouffant. Je fermai la porte de ma chambre derrière moi, cherchant désespérément un moyen de me libérer de ce poids. J'avais besoin de comprendre ce qui m'étreignait si fort, de faire face à ce que je ressentais.
Sans vraiment réfléchir, je me déshabillai lentement, me retrouvant face à mon reflet dans le miroir. Mon regard glissa sur chaque courbe, chaque imperfection que je pensais voir. Mes épaules délicates, ma peau douce et légèrement dorée, les contours de ma silhouette qui semblaient si familiers mais, en cet instant, si étrangers. Mes pensées dérivèrent, et une voix intérieure chuchota avec amertume : "Je ne suis pas parfaite..."
Mais une autre voix, plus douce, plus rassurante, murmura dans le silence de la pièce : "Tu es bien plus que ce que tu crois..."
Je fus arrachée à mes pensées par un bruit à la porte. Le temps sembla se figer. Une voix masculine, pleine d'assurance mais teintée d'une légère inquiétude, s'éleva derrière moi.
- Kemishe, Tes parents m'ont laissé entrer. J'ai entendu que tu étais malade, et je voulais m'assurer que tout allait bien avec... mon guide.
La réalisation me frappa avec une force brutale. J'étais nue. Mon cœur bondit dans ma poitrine, et la panique me submergea. Je m'empressai d'attraper un peignoir et de m'envelopper dedans, le rouge montant à mes joues.
- Sors d'ici! Comment oses-tu entrer comme ça?! lançai-je, la colère et l'embarras se mélangeant dans ma voix.
Junior recula d'un pas, la surprise marquant ses traits.
- Kemishe, je suis désolé, je ne savais pas... Je voulais juste vérifier si tu allais bien, je t'assure que je ne voulais pas te mettre mal à l'aise...
Mais les mots que j'avais entendus plus tôt, la douleur de sa possible trahison, résonnaient encore dans ma tête.
- Ne fais pas semblant, Junior! Je sais tout. Je t'ai entendu parler avec Claire ce matin, et je sais que tu as accepté qu'elle te fasse visiter la ville. Tu te moques de moi, c'est ça? pensai-je en serrant les dents.
Junior ouvrit la bouche pour répondre, mais je l'interrompis, en proie à la colère et à la déception.
- Sors d'ici maintenant! Je ne veux plus te voir! criai-je, le cœur battant à tout rompre.
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Bisous les gars à plus 😘 byeee
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L'aube des liens éternels
RomanceMoi : je veux que tu me choissise, que je sois ta préférée et dans ce petit coeur juste là . Que tu m'aime comme moi je t'aime ,que tu me fasses confiance et que je sois ta meilleure amie arrgh je te veux en entier et rien que pour moi 🥺 voilà ce...
