Song : car's outside - James Arthur
Jordan :
Il est 8h30 et je me dirige vers le bureau de Gabriel. J'ouvris la porte et découvris Gabriel concentré dans son travail. Je m'approcha du bureau.
"Gabriel, il faut qu'on parle."
"Bonjour, pour commencer, Monsieur Bardella. Je sais que la politesse n'est pas votre point fort, mais j'ose espérer que vos parents vous ont tout de même appris les bases. Reprenons cette discussion de manière plus courtoise, si vous le voulez bien," dit-il en fronçant les sourcils.
"Bien sûr, Monsieur Attal. Bonjour Monsieur le Premier ministre. Comment allez-vous après le débat d'hier ? Je voulais discuter avec vous à propos de nos échanges par messages hier soir."
"Bonjour, Monsieur Bardella. Merci, je vais bien, et j'espère que c'est pareil pour vous. Cependant, une question me taraude depuis hier. Face à face, vous vous permettez d'être insolent, mais par message, vous êtes doux comme un agneau. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi ?" demandais je, le visage sérieux.
Mon coeur s'emballe, je tremble.
"Écoute, Gabriel, je suis désolé pour hier soir, mais laisse-moi t'expliquer. J'ai vu ta story il y a deux jours avec Stéphane, ton chien, et un enfant. Puis hier soir, ton BeReal avec un verre à la main, toujours avec Stéphane. Ça me perturbe énormément. Tu m'as dit que vous étiez séparés et que vous n'aviez que des relations professionnelles. Alors pourquoi continuer à le voir en dehors du travail ? Ça me rend dingue," lâchai-je finalement.
"Donc tu me surveilles sur les réseaux sociaux ?" répondit-il les sourcils levés.
"Non... enfin, peut-être un peu, mais je ne sais pas comment te le dire autrement. Ça me perturbe de te voir si proche de Stéphane, de voir que vous passez autant de temps ensemble."
"Jordan, cette relation avec Stéphane ne te concerne pas, et je n'ai jamais dit que nous n'entretenions que des relations professionnelles. Notre relation s'est terminée par nécessité, mais nous avons gardé une amitié. Nous avons partagé près de dix ans ensemble, on ne peut pas effacer ça du jour au lendemain, ni cinq ans de PACS et des projets communs."
"Nous dînons l'un chez l'autre en toute amitié, sans aucune connotation amoureuse. Quant à la photo que tu as vue sur BeReal, je précise que Solène n'a pas pu être là à cause de son travail. Et pour celle avec l'enfant, c'est mon neveu Raphaël, dont Stéphane est le parrain. Comme tu peux le comprendre, nous avons un passé ensemble, et cela ne disparaît pas si facilement," répondit-il, visiblement irrité.
"Je te confirme donc qu'entre Stéphane et moi, il ne se passe plus rien. Mais au fond, qu'est-ce que cela peut te faire ? Est-ce que cela te donne le droit de te mêler de ma vie sentimentale simplement parce que nous avons discuté amicalement à Strasbourg ?"
"Sur ce, bonne journée, Monsieur Bardella. J'ai du travail qui m'attend, et je suppose qu'il en va de même pour vous."
Jordan me figea un instant, surpris par la réaction de Gabriel. La tension entre nous était palpable, et je me rendit compte que j' avais peut-être dépassé les limites. Malgré tout, l'envie de clarifier les choses restait forte. J'étais seul avec ses pensées tumultueuses, se demandant ce que l'avenir leur réservait.
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Entre Ambitions Et Désirs
FanfictionMarquée par une intensité particulière, née dans l'ombre des projecteurs et des débats publics. Tous deux, figures emblématiques de la politique française, portent en eux des convictions profondes, souvent opposées sur l'échiquier idéologique. Pourt...