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Song : we fell in love in october - girl in red

Jordan :

Je ne peux plus me contenir, je dois voir Gabriel. Le cœur battant, je me rends à Matignon. L’excitation et l’anticipation me submergent ; je n’ai jamais ressenti un tel désir pour quelqu’un d’autre. En descendant de ma voiture, l’angoisse me serre le ventre, mais je ne peux m’empêcher de sourire à l’idée de le retrouver. Je parcours rapidement les couloirs de Matignon jusqu’à son bureau.

Gabriel est là, ses dossiers éparpillés devant lui. Il parle avec Solène. Je frappe à la porte et les salue.

« Bonjour Solène, bonjour Monsieur Attal. »

Solène me rend mon salut avec un sourire.

En entendant son nom, le visage de Gabriel laissa un sourire s'épanouit se dessiner

« Bonjour Monsieur Bardella, à quoi dois-je l'honneur de cette visite ? » demande-t-il avec un regard curieux.

« Je me suis permis de venir vous voir pour un dossier que vous deviez me remettre concernant les chiffres de l'immigration », répondis-je, un sourire malicieux aux lèvres.

« Ah oui, bien sûr », dit-il en souriant.

Solène, gentille comme à son habitude, propose : « Tu as besoin d'aide pour ce dossier, Gab ? »

« Non, non, ne t'inquiète pas. Tu peux partir, je vais m'occuper de cela avec Monsieur Bardella », répond-il en lui souriant. « On se voit à midi, avant mon rendez-vous. »

« Oui, pas de soucis ! » rétorque-t-elle avant de fermer la porte derrière elle.

À peine la porte s’est-elle refermée que Gabriel se tourne vers moi, un mélange de surprise et d'amusement dans les yeux. « Mais Jordan, qu’est-ce que tu fais là ? » me demande-t-il, mi-amusé, mi-inquiet.

« Je ne pouvais plus attendre, tu me manques tellement depuis ce matin. J’ai cédé à l’envie de te voir », dis-je en me rapprochant de lui, les yeux brillants de désir.

Gabriel se lève lentement de son fauteuil, l'ombre d'un sourire aux lèvres, et s'avance vers moi. « Tu sais que ce n’est pas très professionnel, ce que tu fais là, n’est-ce pas ? » murmure-t-il, mais son ton est doux, presque tendre.

Je m'arrête à quelques centimètres de lui, mon regard plongeant dans le sien. « Et si on oubliait le professionnalisme, juste pour un instant ? » soufflai-je.

Il y a un moment de silence, où le monde semble s’arrêter autour de nous. Puis, sans dire un mot, Gabriel fait un pas de plus, réduisant la distance qui nous sépare. Son regard est intense, brûlant de cette même envie que je ressens. « Juste un instant », murmure-t-il avant de se rapprocher moi et de poser ces lèvres sur les miennes.

Entre Ambitions Et Désirs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant