Chapitre 12 : Victoire !

254 21 3
                                    

- À voté !

C'est ce qui était prononcé dans toute les mairies de France ce jour-là.
Bardella était dans son bureau, les yeux rivés sur l'écran de télévision. La tension était palpable, chaque seconde semblait être une éternité. Les résultats du dernier tour des législatives allaient bientôt être dévoilés, et l'avenir de son parti en
dépendait. Il savait que cette victoire, s'ils l'obtenaient, marquerait un tournant décisif dans la politique française.
De l'autre côté de la ville, Gabriel Attal observait également les résultats, mais dans un cadre très différent. Entouré de ses conseillers et de quelques proches, il essayait de garder une attitude détendue, bien que l'inquiétude se lisait dans ses yeux. Il savait que le résultat de ce soir pouvait potentiellement modifier profondément l'échiquier politique.
Les récents sondages étaient serrés, et rien n'était encore joué.

Les minutes s'écoulèrent, et enfin, le verdict tomba : le Rassemblement National venait de remporter une victoire historique !
Une vague de choc traversa la salle où se trouvait Attal. Ses conseillers échangeaient des regards lourds de sens, comprenant immédiatement les conséquences de cette défaite.
Pour Attal, cela signifiait non seulement une défaite électorale, mais aussi la nécessité de revoir toute la stratégie de son parti.
De son côté, Bardella ressentit un mélange d'excitation et de gravité. Il avait mené son parti vers une victoire retentissante, mais il savait que le plus difficile restait à venir. Cette victoire n'était pas seulement une fin, mais le début d'une nouvelle ère, où il allait devoir prouver que son parti pouvait gouverner. Ses pensées s'orientaient déjà vers les prochains défis : construire une majorité stable, faire passer les premières réformes, et surtout, ne pas décevoir les millions de Français qui venaient de lui faire confiance.

Les collaborateurs, les conseillers et tous les militants du Rassemblement National se devaient de fêter cette victoire. Depuis la présidence de Jean-Marie Le Pen au Front National, toute l'image de ce parti était à refaire. Et ce n'était pas gagné d'avance. Mais après un travail de dur labeur et l'espérance d'une France nouvelle de Marine Le Pen, elle pouvait être fière de son poulain. Elle savait que Jordan apporterait un nouveau visage pour le Rassemblement National. Elle avait joué sa meilleure carte du jeu et enfin, elle allait pouvoir instaurer le programme qu'elle souhaitait. Un programme dingue des français, un programme qui redorer le blason de la France, un programme qui redonnerait toutes valeurs et la splendeur de la France.
En cas de victoire, une salle avait été exprès réserve pour le RN. Ce soir, tout le monde allait se retrouver ici pour fêter cette victoire historique.
Le réel travail allait commencer demain matin.
Tout le monde était joyeux, tout le monde mangeait et buvait. C'était un jour de fête.
Marine Le Pen n'avait jamais autant vue Jordan aussi heureux. Son sourire ne le lâchait pas. Et il avait de quoi être fier. Ce n'est que vers minuit que le téléphone de Bardella vibra dans sa poche :

« Félicitations pour ta victoire ! Les français ont choisi de te faire confiance. Je te souhaite de réussir tous les défis qui t'attendent. Bien joué, Jordan. Tu m'as mis KO. Bonne chance et bonne soirée. »

Jordan relu le message plusieurs fois. Il souriait à la vue de chaque mot. Le message d'Attal l'avait touché.

« Merci beaucoup, Gabriel ! C'est une victoire historique ! Merci pour les débats et le chemin que nous avons parcouru ensemble. J'ai aimais être ton opposant ! »

« Ma campagne n'aurait pas été la même si tu n'avais pas là ! Merci à toi et bonne continuation. »

« Viens faire la fête ici avec nous. »

« J'aimerais dire oui, mais je n'ai pas le cœur à la fête ce soir, et nous voir ensemble serait très mal vu »

«Si ce n'est pas toi qui vient, alors c'est moi qui viendrait.»

Débat contre combat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant