Chapitre 1 : L'inscription

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Derrière chaque grande tête du gouvernement français, se cachait des femmes et des hommes pour le plus ou moins ordinaires. Entre famille, amis et amour, chacun m'était en œuvre, à leur propre manière, une stratégie, pour préserver un minimum de vie privée.
Naturellement, Gabriel Attal, nommé Premier Ministre de France, était le moins épargné.
Très proche de son petit frère adoptif, Léopold, ce dernier faisait tout pour le préserver des médias et du grand public.

- Léo, tu es prêt ? Nous allons y aller. S'exclamait Attal.

Léopold passait très souvent les week-ends chez son grand frère lorsque son emploi du temps lui permettait. Les deux garçons avaient lié une complicité indescriptible entre eux. De son statut de grand frère, Gabriel avait également un côté très paternel envers Léopold.

- Oui, c'est bon. Répondit le jeune garçon.

Les deux jeunes hommes sortient dans les rues de Paris. C'était un jour un peu spécial pour le petit Léopold, seulement âgé de 7 ans. Il allait enfin faire sa grande inscription pour des cours de boxe. Gabriel trouvait que c'était une bonne idée et que si ce sport ne lui plaisait pas, il n'aura qu'à en choisir un autre. Il n'était pas à son premier coup d'essai. Entre le football qu'il avait détesté seulement après avoir mis un pied sur le terrain. L'équitation où il trouvait qu'à chaque fois son poney était trop grand ou encore le basketball où ses coéquipiers ne lui donnaient pas assez la balle à son goût. Bref, le petit Léopold peinait à trouver le sport qui lui convenait réellement.

- Bonjour, j'aimerais inscrire mon petit frère à vos cours de boxe, les inscriptions sont toujours ouverte ? Demandait Attal à la femme qui se trouvait à la réception.

- Bien sûr. Souriait-elle. Il me faudrait son prénom

- Il s'appelle Léopold, il a 6 ans.

- Parfait, c'est la première fois qu'il fait de la boxe ? Demandait la jeune femme.

- Oui, il saute dans le grand bain là. Riait légèrement monsieur Attal.

- Tout va bien se passer. Souriait la femme en regardant le jeune Léopold. Est-ce que vous désiriez visiter les lieux avant l'inscription ?

- Oh oui ! S'exclamait Léopold très enthousiaste.

La jeune femme commençait par la visite des vestiaires. Les lieux étaient propre et soigné. La rénovation des locaux avaient été fait il n'y a pas si longtemps. Tous les trois se dirigeaient alors vers la salle des rings. Plusieurs sportifs s'entraînaient déjà. Il ne manquait rien à la salle. Tout était disposé pour devenir un vrai champion.

- Qu'est-ce que tu en penses, Léopold ? Demandait la jeune femme.

- J'adore ! Je veux commencer tout de suite ! S'enthousiasmait le petit garçon.

- Pas si vite, on doit encore acheter tes gants et ton short. S'amusait Gabriel en voyant son petit frère excité.

- Alors on peut passer à l'inscription ? Souriait la femme.

- On dirait bien que oui. Souriait également Gabriel.

Gabriel remplissait plusieurs documents pour l'inscription et reçu également la liste des affaires à avoir pour les cours de boxe.

- Voici le planning. Fit la jeune femme en donnant le dernier document à Gabriel. Les entraînements pour sa catégorie sont le mardi et le jeudi. Il y un coach qui sera présent en permanence pour les entraîner et il y a également mon frère, il entraîne lui aussi les plus jeunes mais il ne pourra pas être toujours présent, alors ne vous inquiétez pas si vous ne le voyez pas toujours.

- Très bien. Souriait Gabriel. Alors je pense que nous avons tout.

- N'hésitez pas à appeler pour la moindre question.

- Je vous remercie. Fit Attal en serrant la main de la jeune femme.

- Je te dis à mardi, Léopold. Répondait-elle en regardant le jeune homme.

- À mardi. Répondait fièrement le jeune garçon

La suite du programme des deux garçons étaient simple. Il fallait acheter l'équipement de boxe pour Léopold. Et Gabriel était très pointilleux sur les protections du jeune garçon. En aucun cas il voulait voir revenir son petit frère alors un œil au beurre noir ou un poignet, une cheville cassée.

Monsieur Attal était ravis de son week-end passé avec son petit frère. Mais chacun devait reprendre leurs activités respectives. Pour Léopold c'était un retour en salle de classe et pour le Premier Ministre, dans son bureau à Matignon.
Dans la soirée du lundi, un débat entre plusieurs parti politique allait avoir lieu en direct à la télévision. Monsieur Attal commençait à avoir l'habitude des caméras et des plateaux télés. Il ne redoutait d'aucun de ses adversaires, étant
confiant de son parti et de ses idées fondées.

20:30
Gabriel Attal arrivait dans les locaux d'un des plus grands groupes de télévision, TF1. Chaque membre des partis politiques disposaient d'une loge, ainsi d'une maquilleuse pour mieux paraître à l'écran. Il est vrai que pour le plus jeune Premier Ministre, il ne refusait jamais d'un petit coup d'anti-cerne. Gabriel ne dormait que très peu. Voir, il pouvait passer des nuits entières sans dormir. Son travail était devenu sa vie. Il ne vivait que pour ça.

21:00
Le direct était lancé. Les candidats étaient en place. Et des millions de français étaient devant leur télé. Monsieur Jordan Bardella, Président du Rassemblement National, était placé à gauche du plateau. Le Premier Ministre, Gabriel Attal, était au milieu et pour finir Monsieur Manuel Bompard, le coordinateur de La France Insoumise, était à droite du plateau. Tous les trois allaient passer plusieurs heures pour défendre leurs partis et ainsi, convaincre les français de voter pour eux.
Gabriel connaissait Monsieur Bardella et sa manière de faire. Il était entrainé pour le contrer. Il savait que c'était un adversaire redoutable, plus que les autres malgré son jeune âge.

22h30
Les esprits de tous les candidats étaient déjà bien échauffés. Tous les trois savaient qu'il ne restait qu'à peine 30 minutes pour clôturer le débat. Ils devaient continuer de défendre leurs avis et leurs idées tout en utilisant à bon escient, leur temps de paroles, qui devait être égal pour les trois candidats. Le débat se passait parfois entre Attal et Bardella. Les deux hommes étaient tellement dans leurs bulles qu'ils en avaient oublié Bompard, qui lui, pendant ce temps, économisé son temps de parole. À plusieurs reprise, la présentatrice du débat devait recentrer les hommes sur le sujet principal du débat qui était lancé. Ils avaient cette fichu habitude de s'éparpiller sur divers sujets politique.

23h10
Le direct était désormais terminé et les caméras coupés. Monsieur Bompard devait se rendre aussitôt à un autre rendez-vous, il s'excusa au prêt de ses deux concurrents en leurs serrant la main et s'éclipsa hors du plateau. Quant à Bardella et Attal, ils en avaient finis pour les journées.

- Vous avez été moins mauvais que je ne l'avais imaginé, monsieur Attal. Dit Jordan au Premier Ministre.

Attal ria ironiquement.

- Je n'en dirais pas autant pour vous, monsieur Bardella.

- Vous insinuez que j'ai étais mauvais ?

- Disons que comme d'habitude, vous dites n'importe quoi et que vous mentez aux français et...

Gabriel fut coupé.

- Restez élégant, monsieur Attal. Fit le Président du RN d'un air amusé. Vous savez pertinemment que mon programme est concret.

Puis le grand brun s'en alla dans sa loge, laissant le Premier Ministre seul sur le plateau, n'ayant pas eu le temps de répondre à l'insolence de Bardella. Les deux politiciens se connaissaient depuis quelques années maintenant. Dans le cadre de la politique les deux hommes ne s'entendaient aucunement. Tous les deux avaient des idées bien opposées. Mais dans le cadre du privé, la rumeur racontait, qu'ils s'appréciaient plutôt bien.

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