Chapitre 4 : Destins entrelacés au Lycée Lambrothone

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Ma mère se dirige vers l'entrée principale de l'établissement. On la suit. Elle s'arrête devant l'entrée principale. Un homme maigrichon et chauve monte sur les marches. Il dit :

- Bienvenue au Lycée Lambrothone, je suis content de vous accueillir dans cet établissement. Jehanne Poly sera votre guide, il va vous faire visiter l'établissement. Si vous avez des questions, Madame Janissa Samora est votre conseillère d'orientation. Le directeur part avec ma mère. Noria me prend par le bras et on suit Jehanne dans l'entrée principale de l'établissement.

Après trois heures de visites, Jehanne nous fait entrer dans la cafétéria. Il nous distribue des cartes de cantine et il nous dit :

- La visite est finie, ceux qui souhaitent peuvent rentrer chez eux et les autres peuvent rester à la bibliothèque.

Noria prend un plateau et elle me fixe, elle me dit :

- Moi, je veux bien qu'on reste à la bibli. - Je suis partante, allons manger.

On s'installe, je commence à manger mon hamburger. Jehanne vient s'asseoir à notre table, il est accompagné d'un autre jeune homme. Ils s'installent en face de nous. Jehanne nous dit :

- Je vous présente mon frère, Jovinak !

Il nous serre la main et il fixe intensément Noria. Je lui dis :

- Enchanté de te connaître !

- Moi de même, vous avez prévu de faire quoi après manger ?

- D'aller à la bibliothèque !

- Ah ! Ce soir, on fait une fête pour la rentrée et vous êtes les bienvenus.

- Merci, c'est gentil mais on a prévu autre chose...

- Oh dommage ! On peut s'échanger nos numéros ?

- Non désolé, on doit y aller !

Noria se lève et me fait signe de la suivre. Je récupère mon plateau et je la suis...

Pendant ce temps, à la maison, le prince Zyrian passe par le toit et rejoint son père devant l'immeuble. Il monte dans la voiture, son père fait signe au chauffeur de démarrer et il remonte la vitre qui sépare le chauffeur de nous. Mon père me fixe, il passe sa main sur sa barbe et me tend une lettre. Je l'attrape et je la lis silencieusement. D'abord choqué par ce courrier, je lève les yeux vers lui et je lui dis :

- Grand-père ne fera jamais ça !

- Je ne sais plus quoi penser... t'es-tu excusé ?

- Oui, ça a un peu dérapé.

- Comment ça ?

Je préfère regarder le paysage, je ne sais plus quoi penser. Deux mois auparavant, j'assiste à l'enterrement de ma mère. Ma sœur Nora changea de comportement après ce jour funeste...

Après cette nuit avec Melling, j'imagine ma vie avec elle, cette femme simple qui défend ses convictions et qui me tient tête me plaît énormément. Je l'ai condamnée par erreur et je ferai tout pour la conquérir. Mon père passe sa main devant mes yeux et il me dit :

- Oh tu m'écoutes ?

Je secoue la tête pour chasser mes pensées. Le chauffeur vient de se garer devant notre hôtel qui se situe dans l'avenue Kléber. Un majordome ouvre la portière. Je détache ma ceinture de sécurité et je quitte l'habitacle. Mon père a déjà récupéré la clé. On prend l'ascenseur. Arrivés au dernier étage, on quitte l'ascenseur. Mon père passe la carte magnétique sur la borne.

On entre dans notre suite, je retire mes chaussures. Mon père cherche mon grand-père. Estéban, d'un air furieux, entre dans le bureau sans frapper. Je le suis. Mon grand-père vient de raccrocher le téléphone et il nous dit :

Le choix d'une princesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant