Chapitre 37

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Je raccroche, Jovinak essaie de me rappeler, mais j'éteins mon portable. Melling sort de mon bureau, suivie de Jasper. Nous nous dirigeons vers les marches du palais. Jasper se tourne vers moi et dit :

- Altesse ! Vous devriez aller dans le bunker !

- Jasper, accompagne Melling au bunker.

- Je n'ai pas besoin de protection, je sais me défendre seule.

- Je ne te demande pas ton avis, je veux que le bébé et toi soyez en sécurité.

- Je n'irai pas dans ton bunker, et le sujet est clos.

- Jovinak est un homme très dangereux.

- Pas plus dangereux que moi.

- Arrête ! Tu es une femme, ma femme, et je ferai tout pour te protéger.

- Demande à Jasper de te protéger et ne t'inquiète pas pour moi, je suis ta femme que sur le papier.

Avant même que je puisse répliquer, je vois Melling s'avancer devant la fontaine. Jasper ouvre la barrière.

Jovinak pose son bras sur le cou de Calista et pointe son arme sur sa tempe.

Treize hommes et treize femmes le suivent. Jovinak dévisage Melling, je me mets devant elle, mais elle s'éloigne de moi. Jovinak me dit :

- Roi Zyrian, cette histoire ne concerne que votre femme et moi, vous pouvez disposer !

- Je regrette, cette histoire me concerne. Tout ce qui concerne ma femme me concerne.

- Très bien ! Vous allez mourir.

Calista se débat, bien que faiblement, et me dit :

- Mel ! Je ne savais pas, il m'a dit que tu avais autorisé la mort de mes parents.

- Mais c'est faux, je n'ai jamais parlé à Leona.

Jovinak resserre son bras autour du cou de Calista et lui dit :

- Tu ne me sers à rien maintenant !

- Non, ne la tue pas.

- Tu entends ça, Calista ? Tu as trahi Melling, mais elle te défend encore...

Dans cette tension palpable, je sens le désir de protéger Melling et Calista, mais aussi l'adrénaline qui pulse dans mes veines.

Zyrian m'attrape par le bras et me dit :

- Melling ? S'il te plaît, rentre.

- Donne-moi mon fils et je te promets de ne tuer personne.

- Ta promesse ne vaut rien et je ne te rendrai pas mon fils.

- Ce n'est pas ton fils, il est à moi.

- Je refuse.

- Tu as fait ton choix.

Une jeune femme rousse s'approche de Melling, elle lui attrape les cheveux.

Mon cœur s'emballe, je m'avance pour aller la sauver, mais Melling enchaîne une série de coups de pieds et de poings.

Elle attrape la main de la femme et la passe par-dessus son épaule avec une agilité surprenante.

Melling enroule ses cuisses autour du cou de la jeune femme, la maintenant fermement jusqu'à ce qu'elle ne bouge plus.

Une autre femme arrive, menaçant Melling avec un couteau.

La rousse lui fait une coupure au bras droit, et un frisson de peur me parcourt l'échine.

Le choix d'une princesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant