Le choix d'une princesse

Chapitre 28

Nous montons dans la voiture, je dépose ma tête sur la vitre. Jawade me dit :

- Je suis désolé, Melling.

- Ça n'a pas d'importance, Jawade...

Le chauffeur se gare après une heure de trajet. Je descends de la voiture et nous entrons dans le centre commercial. J'achète des nouveaux vêtements et je remarque que Jawade n'arrête pas de regarder sa montre. Je lui dis :

Je regarde sa montre et je lui dis :

- Jawade ?

- Oui ?

- As-tu un rendez-vous ?

- Oui, avec le prince, mais il m'a ordonné de rester avec vous.

- Va à ton rendez-vous, je rentrerai plus tard en taxi.

- C'est que...

- Ne t'inquiète pas...

- D'accord, voici la carte bancaire du prince et son code secret.

- Je...

Je n'ai pas le choix, je prends la carte bancaire du prince, j'ai laissé la mienne dans ma banane. Jawade part avec le chauffeur. Je continue mon shopping...

Pendant ce temps, au palais, le prince est devant son ordinateur. Cela fait quarante-cinq minutes qu'il lit la même phrase. Quelqu'un frappe à son bureau, il dit :

- Entrée !

Il voit Miranda, sa future femme. Elle porte une robe noire courte et des escarpins vertigineux. Elle ferme la porte de son bureau et se dandine, passe derrière son bureau, s'assoit sur ses genoux et lui dit avec sa voix aiguë :

- Chewri !!! Je suis vraiment désolée pour ton père.

- Miranda, que fais-tu ici ?

- Dès que j'ai appris pour ton père, je suis venue tout de suite.

- Je vais bien...

Elle lui fait des bisous dans le cou, son parfum lui donne le tournis. Depuis que Melling est entrée dans ce palais, il n'a qu'une seule envie : être avec elle. Chaque regard échangé, chaque sourire partagé, fait naître en lui un désir ardent qu'il peine à contenir. Putain, qu'est-ce qui m'arrive ?

Dormir avec elle a été la plus merveilleuse des nuits, un moment suspendu où il a pu sentir la chaleur de son corps contre le sien, son parfum enivrant flottant dans l'air.

Il se souvient de la douceur de sa peau, de la tendresse de ses gestes, et son cœur s'emballe à chaque pensée.

L'envie de la toucher, de l'embrasser, de la garder près de lui devient insupportable.

Il sait qu'il doit lutter contre cette passion grandissante, mais chaque instant passé à ses côtés ne fait qu'intensifier son désir.

Il sent des lèvres mouillées sur son cou, il repousse Miranda et lui dit :

- Miranda, mon père vient de mourir, j'ai annulé notre mariage.

- Mais pourquoi ?

- J'ai besoin de temps, je préfère que tu m'oublies.

- Tu n'es pas sérieux, tu sais parfaitement que les anciens vont refuser ton couronnement si tu n'es pas fiancé.

- Ça, c'est mon problème maintenant, si tu veux bien, j'ai une réunion.

- Je vais t'attendre ici.

- Rentre chez toi !!!

- Mon chewri, je te pardonne, je vais t'attendre dans ta suite.