Chapitre 12

643 43 0
                                    

Énora n'est toujours pas sorti de chez elle le lendemain, elle est encore plus malade et la fièvre a atteint ses quarante degré même les compresses froides qu'elle avait mises n'ont servi à rien. 

Aussitôt qu'elle avait su , Giorgina avait ramené un médecin et lui avait acheté tout les médicaments qui lui fallait c'était un geste si simple mais pour Énora c'était vraiment quelque chose de très émouvant, personne ne lui a donné assé d'intention ainsi elle se sentais aimé pour la première fois de sa vie .

- Voilà la soupe est prête, c'est une recette de grand-mère efficace pour se remettre en forme . Dit elle en s'installent à ses côtés

- Je te remercie Gio c'est vraiment gentil de ta part .

- Ne dis pas ça ma belle nous sommes des amies et c'est normal qu'on s'aide entre nous , même si je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne m'as rien dit.

- Je ne voulait pas te déranger et ce n'était pas si grave que cela .

Alors qu'elle lui donnait à manger tranquillement, Giorgina avait remarqué la tristesse qu'animait les yeux de son amie depuis qu'elle l'avait connu Énora était toujours souriante et pleine de joie de vivre mais maintenant tout cela avait disparu et il ne reste plus que l'ombre d'elle même. 

- Que c'est il passé ce soir là ? Demanda t elle en lui donnant une cuillère de soupe

Énora manque de s'étouffer, sa voisine lui donne un verre d'eau en essuiant sa bouche ses doutes sont confirmés , il c'est bien passé quelque chose de mal avec elle .

- De...De quoi tu parles ?

- Du soir ou les hommes de monsieur Rossi t'ont emmené pour travailler, depuis ce soir là tu n'es  pas dans ton assiette. 

Énora soupire en rejettent sa tête sur son coussin en essayant de décrire ce qu'elle ressenti ce soir là , mais soudain elle a eu peur d'en parler et par la suite causer des problèmes a son amie qui vont peut être la tuer elle aussi .

- Monsieur Rossi m'a intimidé devant ses invités et j'ai eu tellement honte que je suis parti en courrant et c'est comme ça que je suis tombée malade. Mentit elle

- oh mon petit ange au cœur sensible, ce n'est pas grave cet homme a toujours été grotesque et impitoyable tu n'es ni la première ni même la dernière qu'il intimide. 

- il ...il a fait un bijoux au même couleur de mes yeux . Annonça Énora timidement

- je le sais, tout le monde parle de l'unique comme il lui a donné le prénom, c'est la première création de Salvatore Rossi à ne pas être acheté ou offert à une femme d'une grande importance.

- Pourquoi a t il fait ça à ton avis ? Est-ce une coïncidence ? Ou mon imagination me donne des illusion ?

Giorgina l'a regarde longuement puis étire ses lèvres en un sourire malicieux.

- Tu penses que tu lui plaît ? Il est vrai que c'est un bel homme malgré son caractère bien trempé et la dangerosité qui émane de lui mais ça reste un homme interdit , si il approche ton cœur il risque de le briser et peut-être l'écraser , ce genre de choses ne font aucun froid à un homme pareil qui change de femmes comme des chemises .

Énora comprend très bien le message de son amie , ce n'est ni de la jalousie ni de l'envi au contraire c'est un conseil venant d'une personne qui s'inquiète pour elle .

- D'accord j'ai bien compris ou tu veux en venir , tu es vraiment une véritable amie Gio .

- aller repose toi un peu ce soir je viendrai passer la nuit avec toi .

- à plus tard .

Quand la nuit tombe dans le quartier et que tout le monde rentre chez soi , Salvatore sort de son antre pour se rendre chez la jeune femme qui n'a pas eu de ses nouvelles ça fait deux jours.

Sans savoir réellement ce qu'il fessait ni pourquoi, il suivit seulement ce sentiment encore inconnu qui le poussait à la rencontre de la jeune cuisinière.

Il prend les escaliers qui mène jusqu'à son appartement et se surpris de voir la porte encore ouverte, Le mafieux pousse doucement cette porte qui coincé et se retrouve dans le salon plongé dans le pénombre ou un silhouette féminine dormait . Salvatore su aussitôt que ce n'était pas Énora qui dormait sur le canapé mais bien une autre grâce à ses formes fines , alors il continue de marcher jusqu'à une porte entre ouverte qui était la chambre de la jeune femme .

Elle était endormie comme un ange , quelque boucles tombé sur son visage éclairé par la lune Salvatore avance en referment la porte doucement derrière lui , il s'asseoit au bord du lit en enlevant les boucles qui tombaient sur son visage et c'est là qu'elle se réveille , mais avant qu'elle ne réagisse le mafieux pose sa main sur sa bouche .

- N'ayez pas peur je ne vous ferai aucun mal , vous allez me promettre de ne pas crier quand j'enlève ma main .

Elle hoche vivement sa tête et il enlève sa main , Énora ne croyais pas ses yeux elle voulait bien croire que c'est un rêve ou un cauchemar mais son touché est bien réel. 

- vous êtes toute rouge , êtes vous fiévreuse ? Demanda t il en posant sa main sur son front

Elle répond par un hochement de tête en baissent sa tête pour éviter de montrer aucune grimace mais l'homme lève sa tête par son menton , Salvatore serre ses mâchoires face à ce regard de biche effrayé il entreprend de caresser son menton en essayant de prendre une mine plus normal .

- Qu'à dit le médecin ?

- il m'a recommandé du repos et m'a prescrit quelques médicaments, ce n'est rien de grave. Répondit Énora d'une voix basse en peinant à soutenir son regard

- Comment vous sentez vous a présent ?

- Mieux mais je suis encore fatiguée, qu...qu'est-ce que vous faites là ?

- C'est moi qui pose les questions mademoiselle Lezari, même si je sais que c'est flippant de recevoir la visite d'un mafieux à une heure si tard de la nuit .

- Vous devriez postuler pour un film d'horreur alors , ce genre de visite ne correspond qu'au tueur en série. Riposta Énora en croisant les bras sur sa poitrine

Salvatore rit légèrement, la face audacieuse et forte de la jeune femme avait repris le dessus et il adorait ceci mais avec sa nature de mâle dominant il préféré bien son côté sensible et docile .

Et pour parvenir à ressortir ce côté d'elle , il se penche vers son oreille en effleurant son nez avec sa bouche en ferment ses yeux pour savourer les douceurs de son parfum. 

- Et qui dit que je ne le suis pas ? Vous avez bien vu ce qui c'est passé ce soir là mais c'est bien pour vous d'ignorer tout ce qui c'est passé auparavant comme pour alfonso Possolini par exemple. Murmure t il de sa voix rauque

Énora frémit en serrant les matelas des draps, quand le corps de Salvatore se presse sur elle en l'obligeant à s'allonger la jeune femme se mord la lèvre devant le regard brûlant du mafieux et son odeur de bois musqué.

- Passez une bonne nuit Énora.

La Saveur De L'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant