Chapitre 28

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Depuis son retour à Naples Énora remarque l'attitude froide de son amant , il est toujours ailleurs perdu dans ses pensées à lui serrer la main et sursauter à chaque bruit ou quand une personne fessait son entré elle se demandait bien ce qui aurait pu lui arriver pour qu'il agisse ainsi .

Salvatore n'est pas un homme qui parlait de ses sentiments il avait sa propre manière de les exprimer soit par la violence ou la doucement soudaine , il ne pouvait pas se défaire de l'armure qu'il portait sachant que le danger rode toujours autour de lui même dans la plus normale des situation. 

Énora fut obligé à chaque fois de trouver une solution pour le libérer de ce fardeau qu'il ne voulait pas s'en défaire il refuse même de la laisser l'épauler ou partager ce qui le tracasse pas pour fierté mais par peur .

Enfermé dans son bureau depuis leur retour ce matin , elle décide d'aller le voir et peut-être lui faire cracher le morceaux même si c'est la plus difficile des missions. 

- Salvatore ? Je peux entrer ? Dit elle a travers la porte

- Entre mon amour. Lui répondit il

Elle entre calmement refusant de le déranger en plein travail, la jeune femme s'appelle de lui et s'asseoit sur son bureau alors qu'il ne pouvait pas la regarder tellement la honte le ranger .

- Qui a t il Salvatore ? Un problème ?

Il ne répondit rien trop occupé à calmer son esprit ravagé depuis la nouvelle bouleversante qu'il a su .

- Tu sais que tu peux tout me dire même si je sais très bien que tu as peur de le faire mais je comprends ton espace privé et comme je te l'ai dit je t'attendrai jusqu'au jour où tu m'ouvrira ton cœur. Dit elle en lui embrassent la joue

- Ou vas tu ? Demanda t il en ferment ses yeux

- Au restaurant, Ça me manque énormément de cuisiner la bas .

- Tu seras accompagné de Paolo et les autres tu ne bougera pas du restaurant qu'avec eux est-ce clair ? Dit il sévèrement

- pourquoi toute cette protection ? je ne suis quand même pas une cible !

- Je ne plaisante pas Énora c'est comme ça ou tu ne sortira jamais.

En colère contre cette attitude d'homme des cavernes, Énora sort du bureau et de la villa aussi rejoignent les gardes qui assurent sa protection et quand elle arrive au restaurant cela devient très exagérant tout les hommes entourent le restaurant et inspecte chaque client.

- Énora ? C'est quoi tout cette agitation dehors ? Demanda Giorgina en l'a rejoignent en cuisine

- Tu n'as qu'à demander à sa majesté ! Il pense que je suis en danger maintenant quelle absurdité. Maugréa t elle

- Tant qu'il agit ainsi c'est qu'il sait ce qui se passe, il t'aime et c'est son devoir de te protéger.

- Si il m'aimait comme tu le dis il ne reste pas si mystérieux et méfiant je ne sais pas ce que je suis pour lui, il m'embrasse et des fois ça finit au lit il m'enlace quand il dort mais à son réveil il agit comme si il ne me connaît pas, il a sa propre façon de m'aimer et j'accepte cela mais j'ai besoin de l'entendre me dire cela il met des barrières entre nous m'empêchant de voir un côté de lui qu'il cache .

- Est-ce que tu lui as dit cela ?

- Disons que j'ai peur d'entendre sa réponse. Avoua t elle en passant ses mains sur son visage

- Tu as peut-être raison tout le monde sait que Salvatore Rossi n'est pas un homme ordinaire et ce n'est pas la mafia qui l'a rendu ainsi.

- Alors quoi ?

- Ça c'est à toi de le trouver et maintenant on se met au travail tes délices nous manquent.

En plein travail et concentré sur sa pâte, Énora n'avait pas ressenti une présence derrière elle que quand une arme se place derrière sa nuque.

- vous allez avancer vers la porte arrière sans faire de bruit . Dit cette voix sombre

Elle se fige sur place en deglutissant faiblement et puis ses jambes se mettent à avancer vers l'arrière porte du restaurant qui mené vers les poubelles , Énora avance avec cet homme avec son flingue froid sur son cou jusqu'à une rue déserte ou une jeep noir l'attendait.

Avant qu'elle ne monte l'homme lui met un sac noir sur la tête et l'ordonne de monter , une heure plus tard on lui enlève le sac et constate qu'elle était assise sur une terrasse avec une jolie table bien garni mais son regard s'attarde sur Marco qui était face à elle a manger calmement. 

Il lève son regard vers elle aussi et pose son fourchette et son couteau avant d'essuier sa bouche .

- Liliana aimait aussi l'osso buco j'imagine que toi aussi ...ma fille .

Énora se raidit sur le champ sans cligner des yeux , son sang gelé dans ses veines son cœur qui avait raté un battement à cet instant que Marco avait prononcé ses deux derniers mots seul son cerveau est en veille pour analyser les nouvelles.

- Tu vois comment la vie nous a réuni de nouveau après vingt quatre ans mais c'est ta mère qui a voulu ainsi et honnêtement j'étais pas très enthousiaste pour te trouver, mais une seule raison m'a poussé à le faire .

Il prend un verre de vin à ses lèvres sous le regard ahuri de la jeune femme .

- pour te tuer et me débarrasser de toi comme je l'ai fait avec ta mère. 

Énora sent ses larmes lui monter aux yeux , elle qui a toujours pensé que sa mère l'avait abandonné pour refaire sa vie et son père qui n'a pas voulu d'elle , tout ceci est faux maintenant que son père a tué sa mère tout est clair pour elle .

- Oh ne pleure pas je t'en prie, elle aussi pleurait énormément en disant que je n'était pas un mari pour elle ni un père pour toi mais c'était le contraire c'est elle qui n'a jamais été une bonne mère et moi aussi d'ailleurs, mais c'est ce qu'on fait quand on a un enfant indésirable.

Si pour Marco ces paroles sont tout à fait normal, pour la jeune femme sont une sorte de couteau en plein cœur mais cette homme cruel et sans cœur c'était tout à fait normal de la blesser c'était d'ailleurs son plus grand plaisir.

- Tu te demande sûrement pourquoi tu es là N'est-ce pas ?

Elle ne disait rien se contentent de le regarder le cœur et l'âme brisé.

- Pour te dire que je vais continuer ce que je n'ai pas continué ce soir  là et comme j'adore le suspens je ne vais pas te dire quand et où comme je l'ai fait avec Liliana je te tuerai au moment où tu ne t'attends pas , et maintenant file d'ici c'est une horreur de voir une autre Liliana en face de moi .

La Saveur De L'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant