Politiquement incompatible ( TOME 2 )

Étrange ?

Point de vu de Jordan :

Gabriel venait de mettre Rose à la porte. Mon cœur me criait d'aller la cherchait. La voir dans cet état m'a bouleversé. Jamais je n'aurais cru lui dire des choses aussi horrible.

Je m'en voulais tellement.

Mais je me devais de réagir ainsi. Elle m'avait trahis et mentis.

L'impardonnable.

Heureusement que Gabriel était là, sinon je savais que j'allai craquer et la prendre dans mes bras. Elle pleurait comme une enfant, ses joues étaient toutes humides, ses yeux rougis par la tristesse et son petit corps tremblait devant moi. Mais je n'ai pas réagis.

Et j'ai bien fais.

Mes paroles résonnaient encore en moi. Je me voyais maintenant comme un monstre. Mais mes pensées dérivèrent aussi vers quelque chose d'autre..

Elle avait évoquée l'étrange comportement d'Arthur, elle disait qu'il la connaissait par cœur, il savait ce qu'elle aimait ou non.

Mais comment ?

Gabriel m'empêcha de réfléchir correctement en venant me prendre par le poignet.

- Jordan, tu m'entends ? Me questionna-t'il. Rentrons, il est tard et tu as besoin de sommeil, me dit-il d'une voix douce.

Son contact me fait frissonner et je pense qu'il le ressentit aussitôt car il retire sa main instantanément.

- D'accords, soupirais-je. Avant que nous allions dormir, je veux que nous discutions de ce que Rose nous a dit s'il te plaît, quelque chose ne va pas, lui annonçais-je.

Gabriel ferme notre bureau à clé et me regarde ensuite.

- Si c'est que tu désires, je t'écouterai tout autant que tu le souhaites, répondait-il.

Je lui souris comme pour le remercier et nous rejoignons l'extérieur pour atteindre notre voiture.

Mais une nouvelle fois, quelque chose d'étrange était là.

La voiture de Rose.

Était-elle encore ici ?

Mais pourquoi ?

Gabriel ne dit rien et continues son chemin. Je m'arrête quelques secondes, regarde derrière moi et souffle. Je me remis ensuite à avancer et rejoins Gabriel qui m'attendait.

Le chemin se faisait dans un silence absolu. Aucunes lumières n'éclairaient l'extérieur, mais la pleine lune était présente.

Nous arrivons enfin, la fatigue me frappait de plein fouet, mais je voulais rester éveiller encore une petite heure pour parler avec Gabriel. Nous entrons dans son appartement, je sors Alba du porte bébé pour la prendre dans mes bras et pars m'asseoir sur le sofa en cuir.

- Tu viens ? Lui demandais-je.

- Oui oui attends juste une petite seconde, me réponds t'il.

Puis il arrive par la suite et se rassoit de nouveau en face de moi, comme la veille.

- Dis moi ?

Je réfléchis par où et par quoi commencer.

- Je voulais déjà te remercier pour tout ce que tu fais, tu ne devrais pas avoir le malheur de supporter des histoires qui ne te concernent pas.. Merci d'être intervenu ce soir entre Rose et moi, je n'aurai pas eu le courage de la laisser repartir seule, ça m'a donnait un coup de poignard de la voir dans cet état, dis-je avec beaucoup de mal en repensant à ses pleurs incessants.