Politiquement incompatible ( TOME 2 )

Après les épines, les roses...

Point de vu de Rose :

12h46.

Je me trouvais dans mon bureau, à l'Elysée. Le travail m'aidait beaucoup, j'appréciais être organisé et accomplir toutes taches que je m'attribuais. Mes yeux lisaient à demi-mots les quelques dossiers qu'on avait dû me déposer un peu plus tôt dans la matinée. A peine arrivé, j'avais écris les différentes étapes que je devais à tout prix compléter. Il y a une réunion en fin de journée, une seconde dans 2 jours qui m'attend, des mails à traiter, répondre aux commentaires sur mes différents tweets et réseaux sociaux, un déplacement dans le Sud-Ouest de la France était en train de se prévoir et pour finir, la rencontre de ma nouvelle secrétaire... Je soupire rien qu'en me remémorant le visage d'Arthur à notre première rencontre... J'espérais que tout se passe bien avec la remplaçante.

Je tourne légèrement la tête pour pouvoir prendre connaissance de l'heure, puis je remarque que je n'avais pas manger. Habituellement, j'aurai envoyé un message à Gabriel pour que nous allions manger un bout ensemble, mais tout ça était désormais terminé... Cette pensée suffit à me dégoûter, et je ne préférais pas perdre de temps, uniquement me focaliser sur mon travail.

18h08.

L'après midi venait de passer à une allure pas possible. J'aurai pu rester ici encore deux bonnes heures mais une réunion avec mes ministres m'attendait. Je prends le temps de ranger mon bureau histoire de le retrouver propre et organiser le lendemain. J'éteins ensuite mon ordinateur, débranche le chargeur et me lève avec difficulté de mon fauteuil. Mes jambes avaient pris le plis, je ne m'étais levé qu'une seule fois pour aller me chercher l'essence qui me permettais de rester en forme et motivé, le cappuccino.

C'est très certainement étrange mais, ma journée s'était à peu près bien déroulé, s'il n'y aurait pas eu l'altercation avec Arthur, j'aurai pu dire que, enfin, ce jour aurait été presque normal. Je ne ressentais pas l'envie de me renfermer sur moi même, mais bien au contraire, je voulais voir du monde, m'épanouir comme je le suis quand je travaille. Je savais qu'un petit rictus étirer mes lèvres, alors je le garde et espère qu'il durera plusieurs jours. J'attrape de nouveau mes clés, puis sort de la pièce. Je la ferme et me dirige, souriante, vers la salle de réunion. J'adorais traverser les couloirs de l'Elysée, j'avais un peu l'impression de défiler au milieu de pleins de caméras, être le centre de l'attention de milliers de personnes. A ce moment même, le bruit de mes talons résonnait, créant une symphonie agréable. Pour améliorer ce moment dans lequel je me sentais bien, je me remémore une musique qui sonnerait bien avec la situation.

Goth de Sidewalks.

Pour m'amuser, j'accentue ma démarche, essayant d'aligner un pied devant l'autre. J'avais conscience que si quelqu'un me voyait, je passerai premièrement pour une folle, puis deuxièmement, je perdrai toute crédibilité. Mais je m'en contre fiche, je continue, car ceci faisait bien longtemps que je n'étais pas sentie aussi heureuse si je peux me permettre de me qualifier comme cela. Je me rapproche à une vitesse folle de la salle en question, mais subitement une personne sort de son bureau au mauvais moment. Prise au dépourvu, je récupère une démarche décontractée et me précipite à mon lieu de rendez-vous. Je ne préfère pas identifier la personne en question, baisse les yeux et ne regarde que mes pieds. Un frisson de gêne me traversa la colonne vertébrale, ce qui me fait trembloter pendant un court instant. Je savais pertinemment que me prendre pour une mannequin dans le couloir était bien trop risqué, mais j'avais envie de m'amuser pour une fois dans ma vie.

Après quelques pas, je me retrouve devant la porte. Je prends le temps de remettre ma combinaison correctement, recoiffe légèrement mes cheveux, prends une expression sérieuse puis entre. Je fus directement surprise de constater que tous le monde était déjà là. Je regarde ma montre,