Incompréhension et discussion.

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Point de vu de Jordan :

14:30.

Je venais de mettre un pied dans la majestueuse cour de Matignon. Je gravis les quelques escaliers et entre dans l'établissement. Je me dirige ensuite vers la grande salle où avait lieu toutes les réunions importantes.

Alba dormait contre mon torse dans le porte bébé. Je perdais toute crédibilité, j'étais vêtu d'un costume cravate mais sur moi, reposait un bébé. Mais je m'en fichais, ma fille était là dernière personne qui comptait pour moi et pour qui je serai prêt à tout.

J'arrive alors dans cette fameuse salle. Seulement quelques personnes s'y trouvaient, mais je reconnu instantanément les deux farceurs du RN, Odoul et Tanguy. Ces deux là étaient les rois de l'humour, ils blaguaient pour tout et pour rien..

Je me rapproche du petit buffet sur lequel se trouvait quelques petites gourmandises et boissons. Je me sers un verre d'eau et reste dans mon coin. Je lève ensuite la tête et m'aperçoit que tous les regards étaient tournés vers moi, plus précisément sur Alba. Je m'en doutais, jamais un politicien ne s'était présenté à une réunion avec son enfant, mais j'étais cette exception. Je ne pouvais pas laisser ma fille seule, et je ne voulais dans aucun cas appeler Livia, il fallait que je me débrouille par mes propres moyens.

- Quoi ? Leur demandais-je, saouler par la situation. Ce n'est qu'un bébé pas un extraterrestre, dis-je.

Voir tout leurs regards tourner sur ma fille, m'énerver plus que jamais.

Odoul ose me demander.

- Elle ne va pas nous déranger avec ses pleures ?

- Alba est un bébé très sage, je vous l'assure. Je n'aurai jamais pris le risque de l'amener si ça aurait le cas contraire, expliquais-je tentant de garder mon calme.

Puis les discussions reprirent et les regards s'effacent.

Quelqu'un entra, c'était Gabriel. Je lui lance une grand sourire qu'il me renvoya aussitôt. Il s'approche de moi et fait une grimace, ce qui fit rigoler Alba.

- Coucou vous deux, commença t'il.

Il dépose un petit baiser sur la tête d'Alba et me fais ensuite la bise.

- Salut, comment vas-tu ? Tu n'as pas pu t'empêcher d'aller travailler, soupirais-je.

J'observais attentivement son visage. Son état se dégradé rapidement, ses poches creusées encore plus le dessous de ses yeux, plusieurs rides pliées son visage et son regard était brillant dû au manque de sommeil accumulé..

Il soupire comme s'il était lui aussi désemparé de son état actuel.

Évidemment, il esquive le sujet.

- Bon, à part ça, tu as parlé à Odoul et Tanguy ? Me demanda t'il en se plaçant à coter de moi pour observer les deux hommes.

- Non, et je ne compte pas le faire, répondais-je. Je suis ici pour travailler, par pour me faire apprivoiser, déclarais-je, fière de moi.

Gabriel ricana, ce qui gonfla mon égo.

- Pfff arrêtes de dire n'importe quoi, rigola t'il. En attendant, Marine est encore en retard, toujours la même celle là, dit-il, exaspéré.

Seulement après avoir finis sa phrase qu'une grande blonde entra, accompagné de plusieurs hommes.

Marine.

Suivis de ces députés.

- Bonjour à tous et à toutes, salua t'elle.

Elle observe le monde qui se trouvait dans cette pièce et dépose un de ses regards méprisants sur moi. Je lui souris, provocateur, et détourne par la suite le regard pour la laisser dans son petit jeu.

Politiquement incompatible ( TOME 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant