Est-ce l'acool ou la réalité ?

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Point de vu de Rose :

Ma journée venait de prendre fin, s'ajoutant à toutes celles passées au travail, aussi ennuyantes les unes que les autres... Alors oui, j'étais tout de même très épanoui dans mon métier, apprendre un peu plus chaque jours, rencontrer les millions de Français qui embellissent chaque jours notre beau pays, sa diversité qui fait de nous une fierté et pouvoir aider mon peuple comme il le mérite. Ces choses avaient toujours été mes convictions depuis mon plus jeune âge et aujourd'hui, j'ai la fierté de représenter la France. Mais être la présidente d'un pays de 68 millions d'habitants pouvait parfois avoir des contraintes. Le sentiment de défaite lorsque votre peuple commence à manifester pour différents mécontentements et lorsque la stabilité de votre territoire ne fait que se dégrader. Il y a ensuite ce poids que vous ressentez constamment sur vos épaules. Ce poids qui vous empêche d'être à 100% confiant. Ce poids qui vous hante, jour et nuit. Le cumul du stress, la peur de ne pas faire les choses correctement, le manque de sommeil qui laisse alors la fatigue ajouter une difficulté supplémentaire... Représenter un pays tout entier a toujours été mon plus grand bonheur pour ma plus grande réussite. Mais il est vrai que celui-ci était en fin de compte devenu une priorité pour laquelle vous donneriez corps et âme.

Voilà.

Finalement, une journée comme les autres venait de s'écouler.

Mon regard s'égarer sur la capitale une nouvelle fois endormie, comme chaque soirs lorsque je sors de mon bureau. Je me lève, il fait nuit, je ressors de l'Elysée, il fait nuit. Je ne voyais que très rarement la lumière du jour, ne pouvant la contempler qu'à travers les fenêtres de mon bureau. C'est alors pour cela que l'été demeurer ma période de l'année favorite. Les premiers rayons du soleil frappaient tôt le matin, le chant des oiseaux accompagnant ceux-là. Puis, la nuit ne tombait que deux heures plus tard, me faisant profiter de ces douces et chaudes journées, me laissant l'opportunité de quitter le travail et admirer les dernières lumières du soleil, créant de jolis couchers.

22h34.

Confortablement assise sur les sièges arrières de la voiture, l'esprit divaguant. Je relâchais enfin toute la pression, pouvant réfléchir à autre chose que le travail. Aujourd'hui, je m'étais vêtu d'une petite robe de couleur noire, que j'adorais d'ailleurs beaucoup pour ses petits détailles de paillettes argenté qui la recouvrait. Elle m'arrivait un peu plus bas que la mi-cuisse, je l'avais alors habillé avec des cuissardes blanches, elles aussi pailletées. Mes cheveux étaient lâchés, soigneusement lisser plutôt dans la journée.

Subitement, mes yeux remarquent de petites lumières rouges et violettes, éclairant légèrement une énorme foule. Celle qui se trouvait au volant avait une conduite assez rapide, ce qui me permet de rapidement constater qu'il s'agissait d'une boîte de nuit. Nous nous rapprochions sans tarder, puisqu'elle se trouvait juste à notre droite, sur notre chemin. En observant tout ces jeunes qui devaient avoir quelques années de moins que moi, je les enviés.

- Stop, s'il vous plaît, arrêtez moi devant cette discothèque, demandais-je, moi même surprise d'une telle demande.

- Je.. Mmh... Bien sûr Madame, me répond t'elle, confuse.

J'avais conscience qu'un tel souhait était étonnant, mais, ce soir, j'avais l'envie de m'amuser, décompresser, fréquenter du monde, oublier...

- Arrêtez vous, je vais descendre ici ne vous inquiétez pas, je préfère ne pas me faire remarquer, lui dis-je. Merci, la remerciais-je, en refermant ensuite la portière après mon passage.

Je devais être à moins de deux cent mètres de l'entrée. Je me rapproche du trottoir, puis me dirige vers celle-ci. Je pouvais observer une vingtaine de personnes, certains fumer juste devant, d'autres en ressortait l'air complètement ivre, puis quelques uns attendaient l'autorisation pour entrer.

Politiquement incompatible ( TOME 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant