Perplexe.

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Point de vu de Jordan :

La douce lumière du jour me réveille lentement, le chant des oiseaux vibre et une chaleur non proche de moi se fait ressentir. Je m'étire, un large sourire rayonnait sur mon visage lorsque je tourne la tête et le vis. Il dormait sur le côté, comme un enfant qui se protégeait, il avait l'air paisiblement endormi, sa respiration était calme. Je me rapproche doucement et me colle à lui, son dos était chaud mais agréable à ressentir. Je sens qu'il bouge légèrement, puis ses yeux s'ouvrent à leur tour. Il tourne sa tête et me regarde avec un regard dont je ne pourrais jamais me lasser. Je dépose mes mains autour de lui et lui souris. Il me le rends aussitôt avant d'encore plus se coller à moi, ce qui me fais doucement rire.

- Et bas, vous ne rigolez pas de si bon matin Monsieur Attal, le taquinais-je de la voix grave du matin.

Ma petite phrase le faire rire lui aussi.

- Je ne suis pas comme ça d'habitude Monsieur Bardella, mais me réveiller avec vous dans mon lit m'excite beaucoup, me dit-il, sans gêne.

Je rougis directement face à ce qu'il venait de me dire et cache ma tête dans son cou.

- J'espère que tout cela n'est pas un rêve car je ne voudrais jamais me réveiller dans ce cas, lui répondais-je.

Gabriel rit de nouveau, je sens par la suite son poux s'accélérait.

- Ce n'est pas un rêve mais bien la réalité, je pourrais rester là avec toi pendant des heures mais malheureusement, nous avons du travail... Soupira t'il.

Il se lève ensuite du lit, ce qui me contrarie.

- Reviens dans ce lit Gabriel, lui ordonnais-je, sans rigolade.

Son visage change alors d'expression.

- Et si je n'ai pas envie ? Osa t'il me provoquer.

Puis il enfile un teeshirt et sort de la chambre. Mais je n'attends ni une ni deux et lui court après. Lorsque j'arrive à sa hauteur, j'attrape son poignet avant de le plaquer contre le mur et de planter mon regard dans le sien.

- Je ne vous pensez pas aussi désobéissant Monsieur Attal, commençais-je, sérieux. Je n'ai pas envie de vous quitter et encore moins d'aller travailler, avouais-je.

Puis, Gabriel déposa ses lèvres sur les miennes sans plus attendre. Le baiser était dur, presque désespéré. Ce n'était que la deuxième fois que je ressentais la douceur de ses lèvres, j'appréciais toujours autant ce moment, ça pourrait devenir comme une drogue, je ne voulais plus le laisser partir ni même qu'un autre homme puisse le voir. Je pose mes mains contre le mur, autour de sa tête pour l'encadrer de toute ma hauteur, et pousse le baiser encore plus loin en jouant avec sa langue, mais il décide de reculer.

- Non, non, non petit coquin va. Nous devons aller travailler. Je t'ai donné ce que tu voulais mais maintenant, nous reprenons notre étiquette de Premiers Ministres, me dit-il.

Je fais une moue déçue mais ne le laisse pas partir pour autant.

- Mais vous me faites ressentir tellement de sensations putain, déclarais-je. Je suis déjà jaloux rien qu'à l'idée de vous voir avec un autre homme.. Soupirais-je, d'une voix enfantine.

Gabriel baisse ses yeux, comme s'il était timide par ce que je venais de dire.

- Ne t'inquiète pas Jordan, il n'y a que toi, mais maintenant, c'est à toi de ne pas me briser le cœur car tu sais déjà où est le mien... M'avoua t'il.

Politiquement incompatible ( TOME 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant