Politiquement incompatible ( TOME 2 )

Doux Réveil.

Point de vu de Jordan :

Les premiers rayons du soleil traversaient ma fenêtre, créant une lumière tamisée. J'ouvre mes yeux tout doucement et m'étire. Je ne fais pas attention tout de suite mais, quelque chose reposait sur mon bras gauche. Je baisse lentement ma tête et observe un Gabriel endormi, les cheveux en pagaille. Je souris subitement à la vu de l'homme et sans vraiment m'en rendre compte, je rapproche ma main de son visage puis le caresse. Il dormait là, sur mon bras, paisible. Je ne le quittais pas des yeux, je me concentrais sur sa respiration. C'était un des meilleurs réveils que je ne puisse avoir, doux. Je détourne le regard seulement qu'un instant pour m'assurer qu'Alba était bien dans son petit berceau. C'est d'ailleurs Gabriel qui lui a acheté quelques jours après mon arrivé chez lui, il a toujours été très investi pour elle. Je dépose de nouveau mes yeux sur lui, constatant qu'il était réveillé.

- Bonjour, lui dis-je, souriant.

- Bonjour, me répond t'il, un sourire lumineux s'affichant lui aussi, sur son visage.

De mon pouce, j'effleure son visage, ce qui le fit légèrement frissonner.

- Puis-je savoir comment as-tu atterri dans mon lit ? Lui demandais-je, taquin.

Il rit doucement, comme s'il était gêné mais ne se cache pas pour autant.

- Je me suis réveillé en pleine nuit, je pensais que tu étais avec moi, mais j'ai remarqué que la place à côté de moi était vide et froide, alors je suis venu me blottir contre toi, ici, m'expliqua t'il, d'une voix déstabilisante.

Je souris encore plus face à ce qu'il venait de me dire, mon cœur s'accélérant.

- Oh très bien je vois. Je t'ai manqué même durant ton sommeil, je le prends pour un compliment, lui déclarais-je.

Je décale alors ma main pour la déposer sur mon torse mais Gabriel fronce ses sourcils.

- Pourquoi tu retires ta main maintenant ? C'est trop tôt oh, me dit-il, contrarié.

Je rigole mais à l'intérieur de moi, une chaleur m'enveloppait.

- Vous appréciez me sentir sur vous Monsieur Attal ? Lui demandais-je, provocateur.

Il rit de nouveau, son rire résonna dans toute la pièce. Il était doux et adorable à écouter, harmonieux. Il riait comme un enfant, j'adorais l'entendre, il me créait une sensation de sérénité, de la paix.

- Arrête tes bêtises Jordan, ricana t'il. J'aime juste bien sentir ta présence, tes petites attentions me font sentir mieux, me raconte t'il, la voix douce.

Wow.

Mon cœur bat trop vite.

Je replace alors ma main sur lui, mais dans ses cheveux. J'entame des petits cercles, pour le détendre et qu'on puisse alors discuter de ce qui s'est passé la veille.

- C'est le but Gab, répondais-je. Je ferai tout pour que tu reprennes confiance en toi et que tu puisses m'accorder un peu de celle-ci, lui dis-je. Je suis déjà très heureux de m'être réveillé à tes côtés, finissais-je par lui avouer.

Je dépose un baiser sur le haut de sa tête. Pendant quelques minutes, aucun de nous ne parlent. Je finis par briser ce silence.

- Dis ? On pourrait discuter de ce qu'il s'est passé hier s'il te plaît ? Si tu ne veux pas, dis le moi, je comprendrais Gabriel, le rassurais-je.