L'amour sous toutes ses formes.

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Point de vu de Jordan :

Gabriel et moi nous étions finalement rendu à Matignon pour accomplir notre devoir. Nous y avons été à reculons et à contre coeur, ne voulant pas quitter ce cocon dans lequel nous avons passés de très bons moments pendant de longues heures.

J'avais la tête tournait vers mon écran d'ordinateur mais je ne pouvais cesser de jeter deux ou trois coups d'œil à Gabriel, il était si beau, encore plus en portant ma fille. Alba se trouvait dans le porte bébé qu'il avait attacher soigneusement autour de lui, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire à leur vu... Je savais qu'il ferait un très bon papa, j'en étais sûr. J'aimais leur complicité, Alba souriait constamment à la venue de Gabriel et lui adorait s'occuper d'elle, il avait toujours été très investit la concernant, je dirais même plus présent que sa propre mère...

- Hey, tu sais que tu n'es pas discret, me dit Gabriel d'une voix joueur.

Toucher en plein cœur, me dis-je.

Cette simple phrase réussit à me déstabiliser, créant en moi une petite envie de me cacher par gêne. Je souris alors bêtement, puis camoufle mon visage de mes larges mains.

- Comment je t'ai remarqué directement c'est hallucinant, rigole t'il.

Je sens une chaleur me montait à la tête, je n'aimais pas montrer mes faiblesses, mais là, j'avoue que Gabriel en était une.. Il avait toujours se pouvoir de m'attirer ou même de m'intriguer, comme deux aimants.

- Je ne peux tellement pas m'empêcher bordel c'est plus fort que moi, avouais-je. Dis ? Tu ne voudrais pas déplacer ton bureau ? Lui demandais-je, pour l'embêter.

Il sourit puis se baisse lui aussi derrière son ordinateur de sorte à ce que je ne puisse plus le voir. Son action me contrarie rapidement, je voulais avoir l'opportunité de le regarder quand je le souhaitais, cela me déplaisais alors que je ne puisse plus le faire. En réponse, je me lève et me précipite vers lui.

- Non, non, non et non, dis-je en passant ma main sur sa joue récemment raser. Je veux pouvoir te regarder en fait, j'ai juste voulu me persuader du contraire mais je n'arriverai pas à passer plus de 3 minutes sans poser mes yeux sur toi, déclarais-je sans timidité.

Gabriel riait et faisait exprès de m'ignorer, détournant le regard. Je ne me bats pas plus longtemps avec lui et décide d'utiliser l'ultime geste pour lui montrer qui gagnera à ce petit jeu.

Je passe ma main sur sa cuisse puis la remonte doucement jusqu'à... Il sursaute, ne s'attendant sûrement pas à ça puis ne tiens pas plus de deux secondes avant de finalement me regarder.

- Mmh c'est bien ce que je pensais... Le taquinais-je comme un enfant.

Il rougit légèrement et sourit.

- Tu as triché.. Lâche t'il, mauvais joueur.

- Je n'ai pas triché mon coeur, tu es juste très réceptif à mon toucher... Lui soufflais-je doucement au creux de l'oreille.

J'observe son visage montait dans un rouge plus vif, ce qui me fait sourire comme un imbécile.

Je dépose un baiser sur sa tempe, puis retourne à mon bureau. Je le laisse alors dans un tel état pour lui faire comprendre que je gagnerai toujours. Il a voulu jouer et j'ai gagner.

L'après midi se déroule ainsi, dans la provocation et la séduction. Nous restons tout de même très sérieux et faisant très attention à nos actes, personne ne devait le savoir, personne. Il était très compliqué de se retenir mais nous nous étions imposés des limites à ne pas dépasser, surtout lorsque nous allions déjeuner au self de Matignon, au milieu de pleins d'autres ministres.

Politiquement incompatible ( TOME 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant