Inversement.

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21h.

Point de vu de Jordan :

Gabriel et moi venions de rentrer. J'avais essayer de travailler mais tout ces conflits me perturbaient, ils occupaient une place bien trop importante dans mon esprit, ce qui m'avait empêché de réfléchir correctement.

Je ressors de la chambre que je partageais avec Alba, je venais de la coucher. Gabriel m'attendait dans la cuisine, il nous avait préparer deux tasses de thé pour espérer passer une bonne nuit de sommeil et reprendre le travail le lendemain comme à notre habitude. Il était assis sur une des chaises hautes de l'îlot central, les deux premiers boutons de sa chemise étaient défaits, ses cheveux légèrement ébouriffés et sa ceinture débouclé. Je l'observais sans qu'il ne s'en rende compte, depuis deux ou trois jours, je ressentais une sensation étrange, comme si quelque chose m'attirait vers lui.

Mais quoi ?

Je me surprends à le contempler bien plus qu'amicalement et avance vers lui pour prendre place moi aussi.

- Ah, te revoilà, j'ai bien cru que tu t'étais endormi toi aussi, blaguait-il.

Je souris doucement, j'aimais la résonance de son rire.

- Excuse moi, je préfère toujours être sur qu'Alba se soit endormie correctement, mentais-je.

Il lève le nez de son téléphone et le met en veille. Il me regarde ensuite, ce qui me déstabilisa quelque peu.

- Je comprends, j'aurai été papa, je réagirai exactement comme toi, tu es un père parfait, me déclara t'il, les yeux brillants de vérité et d'admiration.

Je sens le rouge me montait au visage et tente alors de le dissimuler en me levant pour aller attraper mon téléphone.

- Hey, je t'ai vu, tu rougis, me taquina t'il, toujours en rigolant comme un enfant.

- Pas du tout, rétorquais-je, gêné.

Je reviens m'assoir à côté de lui et tente de trouver un autre sujet de conversation que celui ci.

- À part ça, qu'allons nous faire demain Monsieur Attal ? Demandais-je.

Il me sourit et rougit lui aussi par la suite à la prononciation de son nom.

- Je ne sais pas encore nous verrons bien Monsieur Bardella. Pourquoi changez-vous de sujet ? Je vous gêne ? Me questionna t'il en toute provocation.

Je plante mon regard dans le sien ce qui le fit encore plus sourire.

- Vous n'avez pas l'air de savoir que la provocation est mon domaine Monsieur Attal, je serai le meilleur dans ce jeu, lui dis-je. Mais pour répondre à votre question, cela serait vous mentir si je disais que vous ne me faisiez aucun effet, avouais-je, moi même surpris par ce que je devais d'annoncer.

Gabriel perd son sourire instantanément et baisse alors les yeux. Je pense que j'en ai trop dit, mais il fallait que sa sorte. Depuis quelques jours, un sentiment mystérieux me travaillait, et voilà ce qu'il me fait faire. J'ai envie d'apprendre à connaître Gabriel, être avec lui dès que je le peux, le soutenir et prendre soin de lui, le protéger.. Plus besoin de se poser des questions, je pense avoir trouver,

La réponse.

Auparavant, j'aurai été gêné par cette situation, mais aujourd'hui, je n'ai plus peur et si il faut souffrir pour, je souffrirai. Ce ne sera jamais pire que de perdre celle qui devait être la femme de ma vie, alors je ne reculerai pas et j'accepte ce qu'il est en train de se passer. Je tends mon bras pour tenter d'attraper sa main et bien évidemment, Gabriel se laisse faire. Je savais qu'il n'y aurait pas de problème à ça, il avait eu une relation avec Stéphane Séjourné il y a quelques temps, mais ils se sont séparés pour des raisons encore inconnues. En ce qui me concerne, je m'étais déjà posé des questions étant plus jeune, mais lorsque que mon regard c'était posé sur Rose pour la première fois, je ne voyais que par elle. Je ne sais pas comment ça se passera avec Gabriel, ni même comment il va réagir, et même comment faire avec un homme, mais encore une fois, je ne reculerai pas, je n'ai pas le droit de le faire souffrir lui et de me faire souffrir moi. Je savais que cela était un peu précipité, je venais de me séparer de Rose, mais que se soit maintenant ou dans quelques mois, je voulais être avec lui et plus avec elle.

- Gabriel, je... Je ne sais pas comment faire, ni comment réagir mais ce que je sais, c'est que tu as quelque chose de spécial et ce quelque chose m'attire particulièrement, je ne sais pas quoi putain.. Soufflais-je.

Soudainement, il me tire brutalement vers lui et dépose ses lèvres sur les miennes. Ce baiser était doux, d'une douceur que je n'avais jamais encore sentis. J'hésite pendant un court instant mais décide de pousser celui ci encore plus loin. Je me lève et me rapproche de lui. Je dépose mes mains dans ses cheveux pour l'obliger à se lever lui aussi. Je l'embrasse un peu plus fougueusement et le pousse en même temps contre le plan de travail sur lequel je le porte rapidement et le dépose dessus. Mon cerveau était en ébullition ne sachant plus comment réagir. Tout ce qui venait de se passer ces derniers jours tournaient en boucle dans ma tête, le visage de Rose en pleure, Gabriel avec Alba dans les bras et maintenant, ses mains qui se baladaient sur mon corps. Je me sépare alors de lui pour le regarder.

- Je sais que tu as peur Jordan, mais alors laisse moi faire d'accord ? Tout ira bien et si tu veux arrêter dis le moi maintenant, il me faut ton consentement, m'assura t'il.

Je hoche alors rapidement la tête et me précipite de nouveau sur ses lèvres mais il me pousse de sorte à me regarder droit dans les yeux.

- Non Jordan, il me faut des mots, je ne ferai rien sans des mots, répondait-il.

- Je suis prêt et j'en peux plus d'attendre Gabriel, peinais-je à dire, ma respiration saccadée.

Il se jette alors sur moi et dépose ses mains sur ma nuque, ce geste qui me fis alors frissonner. Je déboute sa chemise sans plus attendre et la lui retire. Je trace des lignes de feu avec mes doigts sur son torse et continues de l'embrasser rageusement. Il me retire à son tour ma chemise, puis je décide de l'amener dans sa chambre. Je le porte sans peiner et me dirige vers celle-ci. Je le dépose sur le lit et me positionne au-dessus de lui pour le regarder.

- Ce soir, je veux juste être dans tes bras et t'embrasser, rien de plus, lui dis-je.

- Aucuns soucis, je suis tout à toi Jordan, me répondait-il comme s'il était soumis.

Je me rapproche de son oreille et la lui mordille légèrement, il trembla alors. Le voir dans cet état me fait sourire, je n'avais jamais vu cette face de lui avant, j'étais presque en train d'apprendre à le connaître.

- Pourquoi es-tu aussi attirant Gabriel ? Lui chuchotais-je au creux de son oreille. Tu me fais tellement d'effet bordel.

- Je ne vous savez pas aussi vulgaire Monsieur Bardella, répondait-il. Je ne pensais pas un jour vous avoir avec moi autre part que dans notre bureau.

Il me fait sourire ce con.

- Ce n'est que le début des surprises Monsieur Attal, déclarais-je. Vous m'appartenais désormais, le menaçais-je.

Il rigole puis je descends sur son torse pour y déposer plusieurs baisers. Il n'était pas musclé mais pas épais non plus, le juste milieu. J'aimais le voir dans un état second, il se cambrait au dessous de moi à chacun de mes baisers. Je voulais lui faire vivre ce qu'il n'avait jamais vécu avant, je voulais imprégner mon odeur et mon ADN en lui pour que tous le monde sache qu'il m'appartienne.

- J'espère qu'on a jamais fait mieux que moi, cherchais-je presque à savoir.

Il pousse un râle de soupir.

- Jamais, tente-t'il d'articuler.

Cette réponse me satisfais et nous passons une nuit de pur bonheur.

A suivre...


MESSAGE :
Voici le chapitre n•15 ;) !!!
Alors je suis vraiment vraiment vraiment désolée de ne pas avoir écrit pendant un certain temps mais je ne trouvais plus le temps purée !!
Normalement je vais pourvoir reprendre le temps d'écrire mais ne vous attendez pas trop à voir un chapitre par jour ahah.
J'espère que celui-ci vous aura plu ;)
A mardi !!
Bisous <3333

Politiquement incompatible ( TOME 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant