Pertubation.

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Point de vu de Jordan :

Je tends alors ma main sans même ne faire attention au visage de cette personne. Je m'abaisse rapidement à ses côtés pour tenter de la relever, mais mes yeux se déposèrent dans ce regard que je connaissais très bien. Mon sang se glace à sa vu, je recule alors, perturbé, et la laisse ici, par terre, sans excuse de ma part. Mon esprit était embrumé, ce qui venait de se passer avec Marine et la présence de celle qui m'avait trahie, c'était de trop, il fallait que je vois Gabriel. Je me précipite vers la sortie, ignorant les regards interrogateurs des députés.

Point de vu de Rose :

Jordan.

Le voir, ici, a seulement quelques centimètres de moi, me rends complètement malade. Je perds toute la force que contenaient mes jambes, mon cœur battait à la chamade et mes yeux ne savaient pas où se poser. Il me tendais sa main, puis se baisse à mon niveau, je peux constater qu'il ne m'avait pas reconnu, ses pensées avaient l'air ailleurs, on pourrait croire qu'il était comme.... Déborder ou énerver. Mais viens le moment où nos regards se croisèrent, enfin. A mon plus grand malheur, il retire rapidement sa main qu'il m'avait précieusement tendue, il se relève avec précipitation et part, me laissant ici, devant tout le QG. Les émotions commencèrent à prendre le dessus mais je ne pouvais dans aucun cas m'affichait devant tous, je me relève à mon tour, et continue ma route. Je n'effectue que quelques pas avant d'arriver face au bureau qui expliqué ma présence. Je toque sans même réfléchir, je ne voulais plus le faire. J'entre sans même attendre de réponse et cherche son regard dans l'énorme pièce.

- Non mais c'est une blague !!! S'exclama t'elle. Je vais avoir le droit à toute la famille Bardella ou quoi ?! En plus de tromper votre mari, vous avez besoin de cours sur la politesse. Vous ne saviez qu'il faut attendre une réponse avant d'entrer ? Me demanda t'elle, avec un ton plus aiguisé.

Je n'avais jamais été méchante et vulgaire dans ma vie, mais à ce moment même, son ton narcissique faisait monter une pression énorme en moi. Ma situation actuelle et le moment honteux avec Jordan avait complètement aggraver mon humeur.

- Écouter moi bien Marine, je vais être très franche avec vous, je n'ai pas besoin de cours de politesse et encore moins d'une leçon de morale de votre part. Commençais, un ton agressif. Je pense que vous êtes toute aussi fautive que moi, vous avez utilisé votre nièce pour me séparer de Jordan, il y a 1 an et là vous avez utilisé Arthur pour continuer votre jeu de vipère, lui dis-je, énervé. Que ce soit bien clair, n'essayait plus jamais de foutre votre nez dans ma vie privée car vous risquerez gros, je ne rigole plus avec vous, croyez-moi, la menaçais-je.

Mais quelqu'un nous stoppa dans notre conversation bien trop provocante.

Arthur se tenait là, dans l'embrasure de la porte. Il se tenait droit, le regard toujours aussi glacial, ce qui me déstabilisa. Il avait toujours ce charme indescriptible qui avait le pouvoir de perturber qui que ce soit.

- Je peux savoir ce que tu fais là Arthur ? Demanda agressivement Marine.

Il tourne la tête pour maintenant la regarder elle, avant de ne prendre la parole.

- Euh ? Tu peux redescendre sur terre, je ne sais pas ce qui se passe mais je crois que je n'ai pas besoin, moi aussi, d'être agresser de la sorte, se défend-t'il.

- Si, tu peux constater que j'étais en train d'alimenter une longue discussion avec Madame Bardella, tu nous déranges là, ose t'elle dire.

- Et puis-je savoir sur quoi porter cette discussion aussi importante ? Demanda t'il.

Marine pousse un râle de soupir.

- La très chère femme qui t'as embrasser il n'y a seulement que quelques jours, est venu m'agresser et me donner des leçons de morales, raconta t'elle. De plus, j'ai reçu il y a seulement 10 minutes, celui qu'elle a sagement trompé, qui lui aussi, est venu me discuter des paroles peu polies, en m'avouant de même, qu'il aimait les hommes, expliqua t'elle, en me regardant, un sourire narquois sur ses lèvres.

Mon cœur rate une nouvelle fois un battement.

Jordan aime les hommes ?

Quoi ?

Comment ?

Qui ?

Trop de questions tourbillonnaient dans ma tête. Je voulais en savoir plus, mais aucun sons n'arrivaient à sortir de ma bouche.

Avec quel homme Jordan pourrait entretenir une relation ?

Il m'avait déjà remplacé ?

Il m'avait déjà oublié ?

J'en avais marre de tout, ma vie n'avait plus aucuns sens. Tout aller mal, que de péripéties. Pas une seule goute de joie, rien.

Comment avait pu t'elle tournait mal aussi vite ?

Passer du bonheur absolu à la malchance et tristesse totale..

Voilà à quoi se résumait ma vie..

- Jordan aime les hommes ? C'est nouveau ça, s'étonna Arthur. Je ne veux pas que tu t'en prennes à Rose, dit-il en s'adressant à Marine. C'est moi qui ai foutu sa vie en l'air et je m'en veux tellement pour avoir fait ça, déclara t'il.

Je reste bouche bée, regardant mes pieds. Je savais qu'il mentait, c'était son objectif depuis le début.

- Arrête ton cinéma Arthur, Rose ne te le pardonnera pas et toi, tu étais bien content d'avoir réussi à faire ce que je t'avais demandé, répond Marine.

- MAIS BON SANG MARINE ! Cria-t'il. Tu ne comprends pas que personne n'en peut plus de toi ? Tu ne penses qu'à ta petite personne ! S'énerva t'il.

Puis il s'approche de moi et prends mes mains dans les siennes. J'étais figé, ne sachant ni quoi faire ni quoi dire.

- Rose, je suis tellement désolé, j'ai très mal agis, je le sais, mais je ne voulais pas te briser le cœur. Je ne savais pas que Jordan était aussi important pour toi et je n'aurai jamais dû te manipuler de la sorte, je suis tellement, tellement désolé, s'excusa t'il.

Une larme roula sur ma joue, avant que d'autres ne viennent s'échouer sur ma robe. Je ne pensais qu'à Jordan, les deux seules secondes où mes yeux avaient pu se déposer dans les siens depuis plusieurs jours. Je ne réfléchis plus au conséquences ni même aux représailles.

- Non, non tu n'es pas désolé Arthur, dis-je entre deux sanglots. Tu as gâché ma vie, tu as brisé mon cœur, tu m'as tout enlevé, lui reprochais-je, mon regard dans le sien. Tu as fais ça pour faire plaisir à Marine, mais tu étais consentant, tu savais qu'il y aurait des conséquences, donc tu y es pour quelque chose, annonçais-je, la voix brisée par la tristesse. Alors maintenant, laisse moi tranquille et oublie moi, finissais-je, lâchant ses mains et partis en courant.

Je cours, ne pensant plus à rien, mes larmes dévalant une nouvelles fois mes joues. Je pleurais à chaudes larmes, me souciant pas du regard des autres, j'avais laissé Marine et Arthur en plan, c'en était trop pour mon état psychologique actuel. Je sors du QG et rejoins vite la voiture dans laquelle m'attendait Léa.




MESSAGE :
Okkkkk voici le chapitre 20 !!!!
Purée je ne pensais pas du tout posté ce soir mais finalement si ;) ! Je suis trop fière de moi
Bon ok, j'avoue, il est très court par rapport aux précédents mais au moins vous avez quelque chose à lire ahah.
J'espère qu'il vous aura plu, il y a pleins de rebondissements franchement ça me plais beaucoup trop !!
Si vous saviez comment j'aime trop rendre Jordan comme un homme capable en plus oh lala !!!
Enfin bon, stop les bêtises mdrrr
Bisoussss <333

Politiquement incompatible ( TOME 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant