Entre confrontation et jalousie.

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Point de vu de Jordan :

21h20.

Je viens seulement de rentrer chez moi. Apparement Rose était déjà là car je pouvais sentir son odeur de vanille me frottait les narines. Je me déchausse, la cherche et arrive à sa hauteur. Je ne savais pas si je devais l'embrasser ou non après notre confrontation avec son fameux secrétaire. Alors je dépose qu'un simple baiser au sommet de sa tête, puis sans la regarder, je pars retirer ma veste de costume et la ranger. La table n'était pas mise, Rose était en nuisette, assise sur les chaises hautes du bar. Elle avait l'air de scroller sur son téléphone, m'ignorant complètement. Je décide d'aller voir le baby phone qui était posé sur la table basse. Je le prends et le regarde, Alba dormait paisiblement. Je le repose, rassuré, et me dirige dans la cuisine pour me préparer quelque chose à manger.

Je prends mon courage à deux mains et arrête mon petit jeu de gamin pour discuter sérieusement de ce qui s'est produit à l'Elysée.

- Tu vas m'ignorer pendant combien de temps comme ça ? Demandais-je, provocateur.

Je la vois du coin de l'œil reposait son téléphone et me regarder.

- Bas je sais pas. Quand t'auras décider d'arrêter tes crises de jalousie d'enfant de 3ans par exemple, me répondait-elle, énervée.

J'inspire et j'expire pour me contenir de toutes paroles blessantes.

- Écoute Rose, j'ai juste étais surpris de la façon dont vous vous parlez pour un premier jour d'accords ? Je pense que si je ferai pareil avec une femme, tu réagirais exactement pareil, assurais-je, toujours aussi calme.

Elle souffle comme pour râler et me réponds, agacée :

- Mais enfin Jordan ! J'ai encore le droit de faire ce que je veux et avec qui je veux ! Tu n'as qu'à faire la même chose avec une femme si ça peux te faire plaisir !!! Je savais que tu finirais par aller voir ailleurs un jour ou l'autre !! Arthur n'est que mon secrétaire putain ! Rien d'autre ! Et ça encore une fois, tu ne t'en rends pas compte ! Tu ne te rends compte de rien de toute façon !!

- Mais tu vas redescendre oui ? Alba dort. Elle n'a pas besoin d'être réveillée par des disputes qui n'ont pas lieux d'être. Ce que tu ne comprends pas, c'est que je suis fou de toi, j'ai tellement peur de te perdre, il n'y a toujours eu que toi bordel. Quand Nolwenn m'empêchait de te voir, autrefois, ça me rendait malade. C'est toi qui ne comprends pas que vous êtes toutes les deux très chères à mes yeux et que je redoute chaque minutes passer loin de vous, j'ai constamment la peur qu'il vous arrive quelque chose de grave, expliquais-je en parlant à voix basse.

Elle se lève de sa chaise et s'avance vers moi.

- Désolée Jordan...Je...n'..aurais pas dû.. Je pense que ma journée m'a beaucoup fatiguée, je...je n'ai pas...mesuré mes mots.. Je t'aime tellement moi aussi...J'aime pas me disputer avec toi vraiment, c'est horrible, me fait-elle comprendre.

Je soupire et range la poêle que j'avais attrapé pour me faire des œufs au plat. Tout ceci m'avait coupé l'appétit. Je l'ignore, désolé par ce qui venait de se passer. Je m'avance vers le canapé et me couche sur celui-ci. J'attrape ensuite la télécommande et trouve un programme qui pourrait être un minimum intéressant. La fatigue commençait à me tuer a petit feu, je n'avais plus envie de me battre avec Rose et encore moins pour de ridicules chamailleries. Je n'avais plus aucunes motivations, ce manque m'avait même fait arrêter le sport qui a l'époque, était nécessaire pour moi. Je ne faisais plus rien à part travailler à longueur de journée et voir ma famille seulement quand tous le monde était couché.. Ce n'est pas une vie ça.

Quelques minutes passèrent, mes paupières devenaient de plus en plus lourdes. Je commençais à m'endormir quand Rose vient s'asseoir sur mon bas ventre. Je relève directement le regard pour la contempler, toujours énervé.

- Je peux savoir à quoi tu joues ? Demandais-je d'un ton sec et agressif. J'ai l'impression que tout ce que tu veux c'est baiser et ne plus avoir ta fille dans les pattes. Je me trompe ?

Son regard qui était pleins d'excuses et de tendresse, se durcit alors.

- Tu n'es pas sérieux ? Je me suis excusée et tu continues ? Il te faut quoi de plus en fait ? J'aimerai juste que nous retrouvions nos moments à deux, c'est tout, expliqua t'elle froidement.

Elle ne bouge pas d'un poil, toujours assise sur moi et je la laisse faire.

- Ce qu'il me faut de plus c'est que tu arrêtes de faire passer ton métier avant ta famille. Tous les jours tu ne fais que parler de tes réunions, des journalistes, des débats et maintenant de ton secrétaire ! Tu ne traites plus ta fille comme tu la traiter il y a 1 mois, et bizzarement pendant cette période, tu étais en congés maternité et tout se passait pour le mieux Rose ! C'est à toi de te remettre en question ! Cet après midi j'ai juste étais intrigué par la manière dont vous vous parlez toi et ton secrétaire, surtout pour un premier jour ! Finissais-je, complètement agacé face à la dégradation de notre relation.

Son regard devenait humide, ses yeux se chargèrent de larmes. L'atmosphère était pesante, pleines de non-dits.

- Jordan, je suis présidente d'un pays de plus de 68 millions d'habitants, commença t'elle, plus reposait. Ce n'est pas facile pour moi aussi, regarde toi déjà, tu n'es que premier ministre, les yeux pochés, tu étais en train de t'endormir avant que j'arrive. Tu es faible et je le sens. Alors prends deux secondes de ta vie pour penser à ce que je vis, dit-elle, une larme dévalant sa joue rougis par le fait de retenir ses émotions. Avec Alba, tout n'est pas facile non plus, je passe du temps déjà avec elle le matin quand toi tu te prépares. Ensuite, c'est avec toi que je veux passer mon seul moment de repos, qui est le soir. C'est quand même avec toi que j'ai construit ma vie Jordan. Elle m'expliquai ça avec une voix tremblante qui me fit culpabiliser, ses larmes roulèrent jusqu'à s'échouer sur ma chemise. Je me redresse légèrement de sorte à mieux pouvoir la regarder et dépose fermement mes mains sur ses hanches.

- Je n'en peux plus aussi de tout ça. Entre le travail, Gabriel qui travail d'arrache pied et qui s'agace pour un rien, Alba, la fatigue et ton secrétaire. Nos vies sont bien trop compliquées, il va falloir apprendre à vivre avec si nous voulions que notre relation dure. Je ne pourrais pas continuer comme ça, des confrontations chaque soirs, non merci, je suis déjà assez fatigué. Puis je la soulève pour la mettre sur le canapé et je me relève pour aller me coucher, mort de fatigue.

Derrière les murs, je pouvais entendre ses sanglots, ils me brisaient le cœur, je ne supportais pas de la savoir dans un état pareil, mais je ne fis rien. Cette soirée avait été beaucoup trop compliqué pour nous deux, il fallait mieux que nous passions une bonne nuit de sommeil et en reparlait quand le temps nous reviendra.. Je savais que cela pouvait porter préjudices à notre relation, et j'espérais de tout cœur que tout aller pouvoir s'arranger.

Notre relation devenait comme un peu.... Toxique.


MESSAGE :
Voici le chapitre n•3 qui pour une fois, sort assez tôt !!
J'espère qu'il vous aura plu ;)
Je suis triste mais genre premier degré 😔
Mais bon il fallait bien que quelque chose arrive.. Tout n'est pas terminé, et ce n'est que le début..
Merciii encore pour tout
Je pense qu'un chapitre pourrait sortir ce soir mais genre très tard !!
Enfin voilà
Bisousss <333

Politiquement incompatible ( TOME 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant