The queen of crime

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À la naissance, notre nature façonnée par les anges n'était pas remplie de sang. Bien au contraire, nos parents, pour la plupart, envisagent un avenir parsemé de paillettes, voulant nous aider à atteindre un bonheur extrême.

Seulement, la vie est parsemée d'embûches et de tracas qui peuvent faire basculer n'importe quel enfant ou adulte dans une tristesse profonde et insurmontable. Bien entendu, certains individus s'en sortent avec nombre de séances de thérapie, de prise médicamenteuse ou d'amour reçues par leur famille. Pour d'autres, la situation semble bien différente. Un passé destructeur, un cœur fragilisé, une âme pervertie, des abus insoutenables ou un amour inexistant les poussent à vouloir se venger au lieu de se relever plus fort. Beaucoup d'entre nous vivent des épisodes psychotiques à cause des affres de la violence physique ou psychologique vécue.

Les troubles psychotiques déforment la réalité en infectant le fonctionnement du cerveau et en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Un individu présentant ce trouble peut se sentir épié, poursuivi ou entendre des voix ou avoir la sensation qu'une personne externe manipule ses pensées. Certains signes font leur apparition :

— Un sommeil et un appétit perturbé.

— Elle néglige son hygiène et son apparence.

— Un trouble bipolaire.

— Plus rien de sa vie d'avant ne l'intéresse.

— Les idées délirantes s'infiltrent, des croyances bizarres apparaissent.

— Des pensées confuses et délirantes.

Eh bien d'autres...

Selon l'Institut américain des Profiler, la psychose se présente sur la plupart des tueurs en série. Mais moi, nous, plusieurs d'entre nous qui formons une secte de tarés de la société, même pas un dixième de tous les tueurs du monde n'avons pas les symptômes d'une psychose ou toute autre maladie pouvant amener à ôter la vie de sang-froid. Mais ce petit groupe de personnes fait ça par pur plaisir, par besoin de neutraliser l'injustice.

On prend notre pied, on savoure la saveur délicieuse du sang épais et rougeâtre. Découpez, tailladé, sanglé, étranglez, déchiqueter tous les termes appropriés que nous affectionnons.

Tout ça pour vous expliquer que notre nature ne nous oblige pas à commettre des meurtres. On sait se contenir, mais la destruction mentale de la société nous force à passer à l'action afin de sauver des vies et de jeter aux ordures les abominations de l'espèce humaine.